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Biographie de Sylvie Vartan

 écrite par  Christophe Aldin avec la collaboration de Laurent Coly - Traduction en anglais : Peter Bourne

Afin de mettre en relief les points de repère biographiques les plus importants, la liste des disques,

dates de concert, passages TV répertoriés dans ces pages est volontairement sélective.

 

 

Ilona Vartan, la mère de Sylvie Vartan Ilona Vartan, la mère de Sylvie Vartan
 
L'enfance en Bulgarie 
 
Sylvie Vartan enfant, Bulgarie
Robert Vartan, le grand-père paternel de Sylvie
Sylvie Vartan enfant à Paris et en Normandie dans les années 50

 

Photos et bibliographie  pour la période 1944-1960 :

"Si je chante" - Sylvie Vartan - Editions Filipacchi  (1981)

"Entre l'ombre et la lumière" - Sylvie Vartan - XO Editions (2004)

"Maman" - Sylvie Vartan -  XO Editions (2016)

 

1944 - 1952

 

Sylvie Vartan voit le jour le 15 août 1944 à Iskretz (Bulgarie). Son père Georges Vartan est attaché de presse à l'ambassade de France. Sa mère Ilona Mayer est d'origine hongroise. Son frère Edmond   est de 7 ans son aîné...

 

Sylvie grandit à Lakatnik puis à Sofia, entre quiétude affective absolue et  sentiment latent d'insécurité lié au vécu de sa famille sous le régime communiste...

 

A l'âge de 6 ans, elle participe comme figurante au tournage du film "Sous le joug turc" : dès lors, la petite Sylvie ne se rêve plus qu'en actrice... 

 

Mais pour l'heure, la famille Vartan, qui endure  le stalinisme après avoir subi le nazisme , ne vit que dans un seul espoir : migrer en France, "le pays de la liberté" ... Grâce à leur grand-père paternel, Robert , qui a vécu en France, les enfants baignent d'ailleurs dans une atmosphère imprégnée de culture française... Après deux années de  tergiversations administratives, les autorisations nécessaires au long voyage  sans retour  sont enfin réunies ...

 

Icône enfance 15 août 1944 : Naissance de Sylvie Vartan à Iskretz (Bulgarie)

•  Icône Cinéma  1950 : A l'âge de 6 ans, elle est figurante dans  le film "Sous le joug turc".

Icône enfance Décembre 1952 : Le couple Vartan et leurs deux enfants Edmond et Sylvie émigrent en France.

 

Séparateurs

 

1952 - 1960

 

 

Décembre 1952 : Après avoir silloné durant trois jours la Bulgarie, la Yougoslavie,  l'Italie du Nord et la France en troisième classe du "Simplon Orient-Express" ,  les quatre membres du clan Vartan arrivent à Paris, avec quelques bagages pour seule fortune ... Nous sommes à la veille des fêtes de Noël et les étalages de nourriture foisonnent ... C'est principalement ce souvenir que Sylvie gardera de ses premiers pas sur le sol français...

 

A la suite d'un bref séjour au "Lion d'argent", ils s'installent à quatre  dans une petite chambre de l'hôtel d'Angleterre,  rue Montorgueil , non loin des Halles où Monsieur Vartan trouve rapidement du travail comme manutentionnaire.  Ils y resteront quatre ans.

 

En 1956, le couple Vartan acquiert à crédit son premier appartement situé à Clichy-sous-Bois, avant de retourner vivre à Paris , en 1960, dans le 12ème arrondissement. A chaque étape, Sylvie fréquente les écoles publiques de proximité, successivement l'école primaire Jussienne, le lycée Victor Hugo, le lycée pilote mixte du Raincy puis le lycée pour filles Hélène Boucher aux méthodes pédagogiques beaucoup plus rigides...

 

Sylvie a maintenant 16 ans. Son frère Edmond, devenu trompettiste, (il se fait désormais appeler Eddie) l'influence considérablement, entre jazz et rock, dans ses premières découvertes musicales ... En 1961, il abandonne ses études de droit pour un poste de directeur artistique chez Decca....

 

Icône enfance  Décembre 1952: la famille Vartan arrive à Paris à la veille des fêtes de Noël.

Icône enfance  1953 : A Paris, Sylvie Vartan  intègre l'école publique où elle apprend le français qu'elle maitrise sans accent au bout de deux ans

 

 

 

Séparateurs

La famille Vartan en 1945
Sylvie Vartan à l'âge de un an Sylvie Vartan à l'âge de un an
Sylvie Vartan dans le film bulgare "Sous le joug "
Carte des itinéraires du Simplon Orient-Express

 

  La France,

"le pays de la liberté"

 
Les quatre membres de la famille vartan à Paris au début des années 60
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Eddie Vartan au début des années 60
 EP "Panne d'essence"  de Frankie Jordan avec la participation de Sylvie Vartan - DECCA 451058 Sylvie Vartan EP "Quand le film est triste"   RCA 76.531
 
"Panne d'essence" 
 
Revue "Music-hall" avec Sylvie Vartan en couverture, 1961

 1961

 

 

Sylvie Vartan est en classe de seconde lorsque son frère Eddie la sollicite pour remplacer au pied levé  la chanteuse Gillian Hills initiallement prévue pour enregistrer avec Frankie Jordan un titre intitulé "Panne d'essence" . L'artiste  ne se sentant pas suffisamment valorisée par ce duo, elle s'en désiste à la dernière minute. C'est ainsi que Sylvie place sa voix sur la bande déjà enregistrée par Frankie Jordan, dans une tonalité haut perchée à l'encontre de son timbre naturellement grave...


Le titre est un succès de l'été et conduit la jeune Sylvie sur les plateaux de télévision, dans "Discorama", l'une des émissions de variétés les plus importantes d'alors . Jusque là, son nom était passé plutôt inaperçu et elle avait poursuivi normalement sa scolarité, mais cette prestation télévisée change la donne : sa notoriété explose, à tel point qu'on lui enjoint de quitter le lycée.

 

Portée par les évènements, après avoir participé à un Musicorama à l'Olympia début décembre avec Frankie Jordan, elle est programmée quinze jours plus tard dans cette même salle en lever de rideau de Vince Taylor pour trois semaines (Olympia 1961-62). Elle y chante les quatre  titres de son premier EP, "Quand le film est triste" .

 

 

•  Icône disque   Juin : EP "Panne d'essence"  de Frankie Jordan avec la participation de Sylvie Vartan - DECCA 451058

Icône TV 19 novembre : premier passage à la télévision - "Discorama" : "Panne d'essence", "J'aime ta façon de faire ça" en duo avec Frankie Jordan.

•  Icône disque   Novembre : EP "Quand le film est triste"   RCA 76.531

•  Icône scène   11 et 12 décembre: Premier passage à l'Olympia, elle chante 2 duos avec Frankie Jordan en première partie du Musicorama de Gilbert Bécaud.

•  Icône scène   27 décembre ( pour 3 semaines) : Elle chante quatre chansons dont son premier succès "Quand le film est triste" en première partie du spectacle de Vince Taylor. 

 

Sylvie Vartan en 1961 à la sortie du lycée Hélène Boucher
Frankie Jordan et Sylvie Vartan interprétant "Panne d'essence dans l'émission "Discorama", novembre 1961
Frankie Jordan et Sylvie Vartan sur la scène de l'Olympia, décembre 1961
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Sylvie Vartan EP "Est-ce que tu le sais""   -  RCA 76.547 Sylvie VartanEP "Qui aurait dit ça"  -  RCA 76.562
Sylvie Vartan séance photos "Salut les copains" 1962
Sylvie Vartan EP "Baby c'est vous"   -  RCA 76.572 Sylvie Vartan EP "Madison twist"   -  RCA 76.588
Sylvie Vartan EP "Le locomotion"   -  RCA 76.593 Sylvie Vartan EP "Moi je pense encore à toi"   -  RCA 76.602
Sylvie Vartan LP "Sylvie"   -  RCA 430 103
 
Salut les copains
 
Sylvie Vartan pour la première fois en couverture de "Salut les copains", 1962

 

 1962

 

 

Après avoir définitivement abandonné le lycée, Sylvie monte sur scène et assure les premières parties de vedettes confirmées, voire des plus grands artistes comme Gilbert Bécaud.


Les EP s'enchaînent et obtiennent suffisamment de succès pour faire connaître son nom . Seule fille sur la scène rock, elle intrigue la presse qui multiplie les articles et la surnomme "La collégienne du twist" . Son style présenté  comme "40% rock, 40% twist et 20% ingénu" en fait la figure féminine acceptable d'un courant musical nouveau, moins transgressif que le rock, qu'on appellera bientôt "yéyé".

 

A cette époque, rock et chanson française ne sont encore liés d'aucune manière, la chanson française se définissant jusqu'ici par la mise en valeur du texte à l'inverse du rock privilégiant la musique. C'est donc tout naturellement que le répertoire yéyé est principalement constitué d'adaptations de succès anglo-saxons...


Cette année-là,  Sylvie croise pour la première fois le chanteur le plus en vue de sa génération, Johnny Hallyday  .  C'est le prélude à une histoire d'amour passionnelle qui générera des milliers d'articles et tiendra le public en haleine pendant 20 ans.

 

A la fin de l'année, elle obtient son premier véritable hit avec "Locomotion". A partir de ce 45 tours, les photos des pochettes de disques de Sylvie seront pour la plupart signées Jean-Marie Périer. Le légendaire ex-reporter de SLC confie bien volontiers que Sylvie Vartan est l'artiste qu'il a le plus photographiée... Ses images sont devenues emblématiques et font partie intégrante de la carrière de la chanteuse.

 

Quelques années plus tard, Benjamin Auger et Tony Frank sauront également  se faire une place auprès de Sylvie en l'accompagnant  dans ses périples autour du monde...

 

En novembre, avec "Tous mes copains", Sylvie tient son premier grand tube (EP "Moi je pense encore à toi") composé par Jean-Jacques Debout. Dans la foulée, elle sort son premier 33 tours, "Sylvie"


Sur la scène musicale française, elle est rejointe par Françoise Hardy puis par Sheila . Ensemble elles vont former un "triumvirat" d'idoles féminines qui règneront sur l'époque, tant par leurs chansons que par leur style respectif...

 

 

•  Icône disque Janvier : EP "Est-ce que tu le sais""   -  RCA 76.547

•  Icône disque Mars : EP "Qui aurait dit ça"  -  RCA 76.562

•  Icône disque Mai : EP "Baby c'est vous"   -  RCA 76.572

•  Icône scène Mai et juin : première tournée en première partie de Gilbert Bécaud (un mois).

•  Icône disque Juillet : EP "Madison twist"   -  RCA 76.588

•  Icône scène Août : première scène hors de France (Belgique , Festival International de Jazz de Comblain-La-Tour les 4 et 5 août)

•  Icône disque Octobre : EP "Le locomotion"   -  RCA 76.593

•  Icône scène Octobre - Novembre-Décembre  :  tournée - Gala des étoiles de SLC (environ 40 dates) avec Richard Anthony et Leny Escudero.

•  Icône disque   Novembre : EP "Moi je pense encore à toi"   -  RCA 76.602

•  Icône disque   Novembre : LP "Sylvie"   -  RCA 430 103  

 

 

 

 

Sylvie Vartan Olympia 1961/62 Sylvie Vartan Olympia 1961/62
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan première photo ensemble 1962
 
La collégienne du twist
 

Affiche Sylvie Vartan "La collègienne du twist" 1962

Sheila Françoise Hardy et Sylvie Vartan ensemble en 1963
Sylvie Vartan première couverture de "Elle" 1962
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Sylvie Vartan en couverture des magazines, 1963
Sylvie Vartan  EP "Chance"   -  RCA 76.617 Sylvie Vartan EP "En écoutant la pluie"   -  RCA 86.007
Sylvie Vartan   LP "Twiste et chante"   -  RCA 430 137
Sylvie Vartan  EP "I'm watching"   -  RCA 86.019 Sylvie Vartan   EP "Twiste et chante"   -  RCA 86.022
Françoise Hardy Johnny Hallyday et  Sylvie Vartan photographiés par Jean-Marie Périer, 1963
Sylvie Vartan Couverture de "Paris Match", 1963 Sylvie Vartan Couverture de "Jours de France", 1963
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday annoncent leurs fiançailles à la télévision, 19 octobre 1963
Sylvie Vartan Premier single japonais "Im watching you" Victor SS-1380 Sylvie Vartan EP "Si je chante"   -  RCA 86.024
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan à New-York en 1963 photo Jean-Marie Périer

 

 1963

 

 

La presse s'enflamme autour du phénomène yéyé. Les débats se cristallisent sur les débordements qui suivent le concert évènementiel de la place de la Nation à Paris. A l'appel de Daniel Filipacchi dans son émission "Salut les Copains" sur Europe 1, 150 000 jeunes se rassemblent pour voir et écouter Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, ou encore Richard Anthony ...


Ce mouvement de fond de la jeunesse suscite des polémiques  sans fin . La presse d'opinion, au diapason des chanteurs de l'ancienne génération,  porte un jugement condescendant sur la qualité musicale des yéyés, et prête  à Daniel Filippachi un pouvoir qui aurait dépassé celui des politiques. 

 

Philippe Bouvard s'illustre en lançant dans "Le Figaro" :  "Quelle différence entre le twist et les discours d'Hitler au Reichstag?". Les journaux populaires s'indignent du comportement des "idoles". Les magazines grand public et féminins considèrent les jeunes vedettes avec nettement plus de bienveillance... Il faut dire qu'Hallyday ou Vartan en couverture, c'est l'assurance d'un fort tirage....


Pour tenter d'exister face au consensuel  "Salut les copains", une partie de la "presse pour jeunes" attise les rivalités entre les artistes. Sylvie, Françoise et plus tard Sheila, tout est fait pour que chacun choisisse son camp... Leurs performances sont comparées, le jeu consiste à glorifier l'une pour mieux dénigrer l'autre...

 

Indifférente à ce fracas médiatique, Sylvie s' installe dans le succès...

 

Désormais tête d'affiche, elle enchaîne les galas et les tournées tandis que ses cachets ne cessent de grimper. Son premier album et tous ses singles se classent dans les charts. L'idylle du couple Hallyday-Vartan devient un sujet de spéculation qui amplifie la "starification" de chacun. On scrute et commente les moindres de leurs faits et gestes...


Cette médiatisation vaut à Sylvie des détracteurs acharnés qui guettent le moindre incident pour en faire leurs choux gras.

 

L'épisode du Cannet (20 août 1963) marque les esprits: suite à une bagarre en coulisses, Sylvie interrompt son tour de chant et quitte la scène, ce qui provoque une émeute.

 

Le lendemain, elle est confrontée au maire de la commune  dans le journal télévisé. Le préfet interdit ses concerts dans le département. D'autres galas aussitôt programmés affichent immédiatement complet. Ce climat tumultueux lui vaut une aura sulfureuse, bien éloignée de sa véritable personnalité...

 

Pour Sylvie, qui révait d'être actrice, l'année 1963 marque aussi ses débuts au cinéma. Dans l'attente de son premier grand rôle ("Patate", 1964) elle se contente de tourner dans des films à la gloire des yéyés, d'abord "D'où viens-tu Johnny" puis "Cherchez l'idole".


A l'automne, un voyage va prendre une importance considérable dans sa vie professionnelle . Elle se rend pour la première fois aux USA pour enregistrer un album à Nashville.

 

Lors de ces sessions réalisées en prise directe avec les meilleurs musiciens américains du moment (ceux d'Elvis Presley, dit-on), elle révèle sa capacité à interpréter  plusieurs genres musicaux différents  . Sa voix garde toute son énergie et sa spontanéité mais elle gagne en nuances et en sensualité. Elle démontre également une surprenante maturité dans les ballades.

 

L’album "Sylvie à Nashville"  devient un succès international et plus tard,  un classique du catalogue RCA de Sylvie Vartan.

 

 

•   Icône disque   Janvier : EP "Chance"   -  RCA 76.617

•   Icône scène   A partir du 22 février  : Tournée avec Johnny Hallyday (plus d'un mois)

•   Icône disque   Avril : EP "En écoutant la pluie"   -  RCA 86.007

•   Icône scène   4 avril (pour 3 semaines) : Olympia, spectacle "Les idoles des jeunes" (9 chansons).

•   Icône scène   22 juin  : Concert de la place de la Nation aux côtés de Johnny Hallyday, ou encore Richard Anthony, Danyel Gérard, Frank Alamo, les Gam's, les Chats sauvages et les Chaussettes noires...

•  Icône TV  23 juin  Télé dimanche (7 titres interprétés)

•   Icône disque Juillet : LP "Twiste et chante"   -  RCA 430 137

•   Icône scène   A partir de juillet : Tournée des idoles dont elle est la vedette principale (environ 50 dates) 20 août : Incident du Cannet .

•   Icône disque Septembre : EP "I'm watching"   -  RCA 86.019

•   Icône disque Octobre : EP "Twiste et chante"   -  RCA 86.022

•  Icône Cinéma 6 Octobre : annonce des fiançailles avec Johnny Hallyday lors de la première du film "D'où viens-tu Johnny" dans lequel elle donne la réplique à Johnny.

•  Icône TV 19 octobre   JT 20 H - Sylvie et Johnny confirment leurs fiançailles

•   Icône scène   A partir d'octobre : tournée d'automne avec Johnny Hallyday (un mois) dont une semaine à l'ancienne Belgique.

•   Icône disque Décembre : Premier single japonais "Im watching you" Victor SS-1380 

•   Icône disque Décembre : EP "Si je chante"   -  RCA 86.024 

 

 

Sylvie Vartan en vedette à Olympia, 1963
Sylvie Vartan sur scène Olympia 1963 Sylvie Vartan salue le public,  Olympia 1963
 

Le concert de la Nation

L'incident du Cannet

 
 Les grands titres de la presse écrite au lendemain du concert de la place de la Nation
Sylvie Vartan sur scène en 1963, robe noire à pois
Les grands titres de la presse contre les yéyés, 1963
Sylvie et Eddie Vartan feuilletant la presse au lendemain de l'incident du Cannet, 21 août 1963 Sylvie Vartan sur scène lors de sa tournée d'été 1963
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan à New-York en 1963 photo Jean-Marie Périer Johnny Hallyday et Sylvie Vartan en couverture de "Salut les copains", 1963
Deuxième affiche du film "D'où viens-tu Johnny" 1963 Affiche japonaise du film "D'où viens-tu Johnny" 1963
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Sylvie Vartan et les Beatles, 1964
 

La plus belle

pour aller danser

 
Sylvie Vartan EP "La plus belle pour aller danser"   -  RCA 86.046 Sylvie Vartan Premier 45 tours italien "Canta insieme a me / La più bella"  RCA 45N-1406

Sylvie Vartan LP "Sylvie à Nashville"   -  RCA 430 154

 
Sylvie à Nashville
 
Sylvie Vartan en couverture du magazine allemand "Stern", 1964
Affiche du film "Patate" avec Jean Marais et Sylvie Vartan Affiche italienne du film "Patate"  de Robert Thomas avec Jean Marais et Sylvie Vartan
 
Patate
 
Sylvie Vartan debout sur un char saluant en 1964 une foule d'appelés du contingent
Sylvie Vartan EP "Sha la la" (recto)   RCA  RCA 86.060 Sylvie Vartan EP "Sha la la" (verso)   RCA  RCA 86.060
Sylvie Vartan EP "Mister moonlight"   -  RCA 86.054  (en allemand) Sylvie Vartan  EP "L'homme en noir"   -  RCA 86.071
Sylvie Vartan en session d'enregistrement à New York, 1964

 1964

 

 

Portée par le triomphe du single "Si je chante",  Sylvie Vartan est  programmée à l'Olympia :  41 concerts sur trois semaines à raison d'un, de deux ou  de trois par jour selon les dates.

 

Le principe du spectacle, imaginé par Bruno Coquatrix, est de réunir sous la même affiche les N°1 du moment en Angleterre, en France et aux USA. Le nom  de Sylvie Vartan brille  au fronton du célèbre music-hall parisien aux côtés de ceux de Trini Lopez et des Beatles. Trois répertoires, trois publics bien différents, et la presse qui l'attend au tournant…

 

A l'inverse de ce que ses détracteurs escomptaient peut-être,  son succès contraint les critiques à ronger leur frein…

 

Côté orchestre, elle est soutenue par une solide formation . Son frère Eddie a recruté les anglais Micky Jones (futur leader du groupe "Foreigner") et  Tommy Brown. Pour elle, ils composent également plusieurs titres originaux.

 

Lors de cet Olympia, elle crée la chanson que Charles Aznavour vient de lui offrir pour le film "Cherchez l'idole"  et à laquelle le public va bientôt l'identifier :  "La plus belle pour aller danser". Ce sera le plus gros succès de sa carrière.

 

Sur scène, son style a évolué vers plus de féminité et de glamour.

 

Le quotidien "Le Provençal" la surnomme "L'ange bleu de la chanson française".

 

Aux USA, le magazine "Life" publie un article intitulé "Hooray for the Yé-Yé girls" ( sur les trois pages de l'article, deux lui sont consacrées)  à la suite duquel elle participe à son premier concert à Broadway .

 

En août, le magazine féminin "Marie-Claire"  constate  que "Sylvie Vartan est devenue le modèle qui remplace celui de Brigitte Bardot"!

 

Même Catherine Deneuve  rend provisoirement  les armes  lorsqu’elle déclare au  "New York Times"  :  "It is Sylvie Vartan they copy, with her flying curls, not me". * 

 

A partir de 1964, Sylvie Vartan devient  la vedette féminine la mieux payée en France. Sa tournée d'été remporte un succès retentissant.

 

A Marseille, son triomphe  au théâtre du Pharo donne lieu à la programmation de cinq nouvelles dates à l’automne.


Octobre marque la sortie sur les écrans du film "Patate" que Sylvie a tourné en juin aux côtés de Jean Marais et Danielle Darrieux. Boudé par les parisiens, il remporte un beau succès d’ensemble grâce à la province. Il sort également aux Etats-Unis, en Italie et en Espagne.


La célébrité de Sylvie s'étend désormais à l'Espagne, au Portugal, à  la Turquie, à la Grèce  ...

 

Pour conquérir les marchés allemand et italien, RCA l'incite à adapter ses succès .

 

En novembre elle est de nouveau aux USA, accompagnée par son frère. Cette fois, c’est  à New-York qu’elle enregistre en anglais les titres de l’album "Gift wrapped from Paris"  (qui sera augmenté de quelques sessions réalisées à Nashville fin 1963)

 

*  "New York Times", 15 décembre 1964

 

• Icône TV 16 janvier - JT 20h : reportage sur l'Olympia

•    Icône scène Du 16 janvier au 5 février : Sylvie donne 41 concerts à l'Olympia aux côtés de Trini Lopez et des Beatles. Elle crée sur scène "La plus belle pour aller danser".

Icône TV Février:  Espagne - TVE Gran Parada - présenté par Ramón Díez et Carmina Alonzo - Sylvie chante "Si je chante"

•  27 février : Sortie du film "Cherchez l'idole"

•  Icône disque   Mars : EP "La plus belle pour aller danser"   -  RCA 86.046

•  Icône disque   Mars : LP "Sylvie à Nashville"   -  RCA 430 154

•  Icône scène A partir de mars :   Portugal,  Espagne  et un premier passage aux Etats-Unis (Le 3 juin au Palladium de Broadway, New-York).

 Icône TV   27 Mai première télévision en Italie.  Incontro a Roma - "Canta insieme a me" 

•   Icône disque   Premier single en  italien "Canta insieme a me / La più bella"  RCA 45N-1406 

• Icône TV   Juin : Tonight Show, elle chante "My  whole world is falling down"  et  "La vie sans toi" .

•  Icône disque   Juin : EP "Mister moonlight"   -  RCA 86.054  (en allemand)

 Icône disque  Juin : EP "Sha la la"  -  RCA 86.060

•  Icône scène  A partir de juillet : tournée d'été, principalement dans les casinos des stations balnéaires, avec Franck Alamo en vedette américaine.

•  Icône disque Octobre : EP "L'homme en noir"   -  RCA 86.071

 Icône scène   A partir d'octobre : tournée d'automne (Belgique, France : environ un mois).

   21 octobre : Sortie du film "Patate" de Robert Thomas où elle donne la réplique à Pierre Dux Danielle Darrieux et Jean Marais 

• Icône TV  30 octobre : "7 jours du monde" - "Sha la la" et interview par Lise Elina. 

• Icône TV  5 décembre : Hello Paris"- Trio "Nous on est dans le vent" avec Françoise Hardy et Pétula Clark 

 

 

Séparateur 8

Fronton de l'Olympia "Trini Lopez Les Beatles Sylvie Vartan"
Sylvie Vartan et ses mussiciens sur scène à l'Olympia, 1964
 

Olympia 64 avec

Trini Lopez et les Beatles

Sylvie numéro 1 en France

 
Sylvie Vartan salue le public de l'Olympia, 1964 Sylvie Vartan sur la scène de l'Olympia en 1964 (robe bleue Real)
Sylvie Vartan sur scène en Espagne en 1964
 
Tournées 1964
 
Sylvie Vartan sur scène en 1964, version jaune de la robe real Sylvie Vartan sur scène en 1964, robe blanche à pois noirs
Sylvie Vartan sur scène en 1964
Sylvie Vartan article "Non Sylvie n'épousera pas Johnny"
Sylvie Vartan debout sur un char saluant une foule d'appelés du contingent, 1964
Sylvie Vartan dans le magazine américain "Life", article "Hooray for the yé-yé girls" (1964) Sylvie Vartan essaye des vêtements dans sa chambre d'hôtel, 1964
Sylvie Vartan dans les rues de New York, 1964
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 Sylvie Vartan LP Gift Wrapped From Paris RCA LSP-3438
 
 Tournée mondiale
 
USA: Sylvie Vartan France's Sensational "Yé-Yé Girl"
Sylvie Vartan EP RCA Victor 86.084 M Sylvie Vartan EP RCA Victor 86.084 M
 
La "mode Sylvie Vartan"
 
Sylvie Vartan presse espagnole HOLA 1965
Sylvie Vartan couverture du magazine ELLE 5 aout 1965
 

Royal Variety Performance

 
Sylvie Vartan live at Royal Variety Performance  November 1965
Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Dusty Springfield à la Royal Variety Performance 1965 Sylvie Vartan et Cathy McGowan  READY STEADY GO. 1965.
Élisabeth II, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday 1965
Sylvie Vartan EP RCA 86.108 "Quand Tu Es Là" Sylvie Vartan EP RCA 86.125 "C'Etais Trop Beau"

 1965

 

 

 

Cela fait maintenant deux ans que Sylvie Vartan  est en couverture  des  magazines dans toute l’Europe continentale.


Grâce à  l’album "Sylvie à Nashville", sa notoriété atteint désormais l’ Amérique du Sud.


Le film "Cherchez l'idole" lui ouvre grand les portes du Japon. C’est en effet  la courte apparition de Sylvie interprétant "La plus belle pour aller danser" qui capte l’attention du public, à tel point qu’en japonais, la chanson porte le nom du film…

 

"La plus belle pour aller danser" (アイドルを探せ,  "Cherchez l’idole" en japonais)  se classe  N°1 dans les charts pendant plusieurs semaines.  C’est un tube sans précédent pour une chanson française au Japon. Il ne sera jamais égalé.


Pour intensifier encore cette renommée internationale,  RCA  organise un tour du monde promotionnel.


En février, la tournée  passe pour la première fois par la Turquie où Sylvie est attendue comme "la nouvelle Bardot". Viennent ensuite la Grèce et  le Portugal.


En mars, elle s’arrête  aux Etats Unis  pour la promotion de l’album "Gift wrapped from Paris", elle  participe aux émissions de télévision les plus prestigieuses et  multiplie les interviews.


En mai, au Japon , c’est un "raz-de-marée" qui l’attend  . Pas moins de 1000 membres de son fan-club l’accueillent à l’aéroport. Les 13 concerts prévus affichent "sold-out". C’est au cours de cette tournée qu’elle présente pour la première fois une collection de prêt-à-porter de la marque qui porte son nom, une activité qu’elle développera jusqu’au début des années 70…

 

Pendant deux ans, Sylvie Vartan reste la chanteuse étrangère vendant le plus de disques au Japon.


En juin elle découvre l’Amérique du sud  (en Argentine  elle donne deux concerts à Buenos Aires, et en  Uruguay un récital  live à la télévision…), avant une escale en Polynésie.


A son retour en France, c’est sa tournée d’été qui l’attend, avec des escapades en Espagne, au  Maroc et un concert spectaculaire au Belvédère de Tunis qui bat des records de fréquentation avec 7500 spectateurs (SLC)...


En octobre, elle  lance en France sa collection de mode , un prêt-à-porter jeune et abordable, et des accessoires plein de fantaisie.  Dans les interviews qu’elle donne à cette occasion, on sent poindre une certaine lassitude pour les tournées qui depuis 1962 s’enchaînent sur un rythme soutenu.

 

Encore un voyage le 8 novembre , cette fois en Angleterre pour un concert de prestige, le "Royal Variety Performance" en présence d' Elisabeth II. Son choix de porter pour sa prestation devant la reine une tenue de scène veste-pantalon met la presse anglaise en émoi ...


Pour conclure en beauté cette année exceptionnelle, en décembre, Sylvie attend un heureux évènement. Quelques mois plus tôt, le 12 avril, entre deux étapes de sa tournée,  elle  avait  épousé Johnny Hallyday à Loconville  , petite ville de l'Oise qui pour l’occasion, s'était retrouvée envahie d’ une nuée de fans et de journalistes...

 

L’union des deux idoles fut un évènement considérable, la plus grande exposition médiatique de la décennie pour des artistes français. Elle fut vécue comme un véritable "comte de fée des temps modernes" et  peut être considérée  comme l’apogée du mouvement yéyé…


L’année s’achève par  une émission télévisée  d’une heure spéciale Johnny et Sylvie réalisée par Jean-Christophe Averty,  qui fait bénéficier le couple d’une mise en scène avant-gardiste. Ce show  deviendra  un fleuron de la télévision  française ...

 

 

•   Icône disque   Janvier : EP "Dans tes bras"   -  RCA 86.084

•   Icône scène   Février : la tournée passe par la Turquie (quatre concerts à Istanbul), la Grèce et le Portugal.

•   Icône disque   Mars : LP "A gift wrapped from Paris"  (USA) -  RCA LSM-3438 (Mono) et LPS-3438 (Stéréo)

•  Icône TV 16 mars: Etats-Unis : Hullabaloo Show :

"I made my choice" "Ne t'en va pas/Comin' home"

(en duo avec Jack Jones)
•  Icône TV 24 Mars: Etats-Unis : Shindig (NBC)  "Money", "Twiste et chante"

•   Icône disque  Avril :  EP "Cette lettre-là"   -  RCA 86.096
•  Icône TV 1 avril:  Etats-Unis  Tonight show
•  Icône TV 6 avril: Etats-Unis Hullabaloo Show 

•     12 avril : mariage avec Johnny Hallyday

•   Icône scène   Mai : Japon, 13 concerts

•   Icône mode Mai Japon : première présentation d'une collection de prêt-à porter Sylvie Vartan (Seibu, Tokyo)

•  Icône TV 17 mai Japon - "Music Fair"- (Fuji TV)

"La plus belle pour aller danser", "La vie sans toi",

"La La La", "Car tu t’en vas"

•  Icône TV 22 mai Japon - NHK: Faisons un rêve "La plus belle pour aller danser", medley "La vie sans toi/dans tes bras"

•  Icône TV 26 mai: Etats-Unis : Tonight Show (CBS) 

•   Icône scène   3 juin : Argentine, deux concerts exceptionnels au "Teatro Opera" de Buenos Aires (20h15 et 22h30)
•  Icône TV Juin Argentine: Programas extraordinarios (Chanel 13) : show accompagné par Eddie Vartan

•  Icône TV Juin Uruguay : deux émissions, accompagnée par Eddie Vartan.

•   Icône disque  Juillet : EP "Quand tu es là"   -  RCA 86.108

•   Icône scène   Juillet-août: Tournée d'été en France et en Afrique du Nord (Maroc et Tunisie).

•   Icône scène   Août : plusieurs concerts en Espagne.

•  Icône mode  Octobre: lancement en France de la  collection de prêt-à-porter.

   Icône scène 11 novembre: Royaume-Uni :  Royal Variety Performance à Londres en présence de la reine Elizabeth II.

•  Icône TV 12 novembre Royaume-Uni : Ready Steady Go

•  Icône TV 14 novembre Royaume-Uni , reportage sur la "Royal Variety Performance"

•   Icône disque Novembre: EP "C'était trop beau"  

  RCA 86.125

•  Icône TV 29 décembre : "Show Johnny-Sylvie" réalisé par Jean-Christophe Averty  

 

 

 

Sylvie Vartan sous le pont de Brooklyn, 1964
Sylvie Vartan in Hollywood, 1965 Sylvie Vartan à New York, manteau rouge, 1964
 
Numéro 1 au Japon
 
Sylvie Vartan 45 tours japonais "La plus belle pour aller danser" première pochette SS-1476 Sylvie Vartan sur la pochette d'un 45 tours
Sylvie Vartan sur scène au Japon, 1965 Sylvie Vartan en couverture d'un magazine japonais, 1965
Sylvie Vartan prenant le train au Japon en 1965
Sylvie Vartan sur scène, ensemble blanc, 1965 Sylvie Vartan de retour du Japon, 1965, aéroport d'Orly
 
Le mariage
 
Mariage de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday : montage d'articles de presse
Sylvie Vartan sur scène à Toulon en 1965
 

Show Johnny et Sylvie

J.C. Averty

 
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Show de Jean-Christophe Averty  "Johnny et Sylvie", décembre 1965
Sylvie Vartan  Show de Jean-Christophe Averty  "Johnny et Sylvie", décembre 1965 (robe Real jaune) Sylvie Vartan Show de Jean-Christophe Averty  "Johnny et Sylvie", décembre 1965 (ensemble blanc)
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan  Show de Jean-Christophe Averty  "Johnny et Sylvie" en décembre 1965
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Sylvie Vartan  EP "Il y a deux filles en moi"   -   RCA 86.145  Sylvie Vartan EP "Mister John B." - RCA 86.170 M
Sylvie Vartan en couverture de "Mademoiselle Age Tendre", 1966
Sylvie Vartan LP "Il y a deux filles en moi"   -   RCA 431 012
 
Naissance de David
 
Sylvie Vartan en couverture de "Paris Match" pour la naissance de son fils David, août 1966
Sylvie Vartan à la maternité  avec son fils David , 1966 Sylvie Vartan à la maternité  avec son fils David  en août 1966
Sylvie Vartan; 1966
Sylvie Vartan  Premier single en néerlandais SP "Ballade voor een glimlach  /  Het is voorbij " (Pays-bas) RCA 55 1102
Sylvie Vartan   Premier single en allemand SP " La chanson  / Nur ein Lächeln blieb "  (Allemagne) RCA 47 9741 Sylvie Vartan SP Japon "Ballade pour un sourie"  SS-1730
Sylvie Vartan Premier single en espagnol  SP "Balada para una sonrisa /  La canción " (Espagne)  RCA 3-10205 Sylvie Vartan EP "Par amour, par pitié"   -   RCA 86.187

 1966

 

 

 

Si 1965 fut une année triomphale, 1966  sera le temps des remises en question et des ruptures....

 

Enceinte, Sylvie annule tous ses projets de tournées, y compris celle prévue au Japon pour le mois de janvier, faisant naître quelques tensions entre elle et une partie de son entourage professionnel.

 

Il faut dire que le contexte artistique n’est pas des plus favorables . Depuis la fin de l’été 65, la presse  annonce la fin du yéyé: pour preuve, Johnny et Sylvie, qui en étaient les stars incontestées, passent brutalement , entre 1965 et 1966, de la première  à la dernière place  dans le classement des chanteurs français les plus populaires publié par l'Express.

 

Faut-il y voir une conséquence de la surexposition médiatique des années précédentes ? Dans son émission "Discorama", Denise Glaser fait remarquer à Sylvie qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’elle ne soit présente dans la presse... 

 

Le manager des débuts, Johnny Stark, prend de nouveaux poulains sous son aile, ce qui semble décider Sylvie et  Johhny à s'en séparer ; il est remplacé par Eddie Vartan.

 

Cette année-là, Sylvie enregistre  un album aux arrangements sophistiqués concocté par ses musiciens anglais Micky Jones et Tommy Brown, qui rencontrera relativement  moins de succès que les précédents.

 

Sa chanson "Il y a deux filles en moi" écrite par Jean-Jacques Debout  n’a pas l’impact escompté, ce qui ne l’empêche pas de se classer deuxième meilleure vente de EPs du semestre chez RCA.


Au "chômage technique" depuis fin 1965, les musiciens de Sylvie collaborent avec Françoise Hardy avant d'intègrer l’équipe de Johnny Hallyday.

 

Pour l'heure, toute l'énergie de Sylvie est tendue vers sa  maternité et accessoirement vers ses collections de mode.

 

Depuis le début de l'année, elle arbore un nouveau look, son emblématique carré blond laissant place à une "frange rideau". 

 

Fini les robes en mousseline de chez Real, elle puise désormais soit dans ses propres collections, soit dans la Haute Couture de Dior ou Saint Laurent.


David naît le 16 aout 1966, un évènement  largement relayé par la presse. Un mois plus tard, à la surprise générale, les mêmes médias annoncent  la séparation du couple,  Sylvie ayant demandé le divorce.

 

En novembre, alors qu'on la disait loin de la chanson, elle se rend en Turquie pour une tournée de neuf dates, accompagnée d'un nouveau groupe rassemblé par son frère . Son show est entièrement renouvelé, rythmé, marqué par l’apport déléments de R&B. Pour la première fois, elle s'entoure de deux danseurs.

 

A son retour, l’Agence France Presse annonce que Sylvie et Johnny reprennent la vie commune. L’intérêt de David semble avoir pesé dans la balance...

 

 

 

•  Icône scène   Icône TV  12 Janvier : Allemagne - Concert à Munich filmé pour la TV: Show Um Mitternacht - Avec Johnny Hallyday

•  Icône disque   Février : EP "Il y a deux filles en moi"   - 

RCA 86.145 

•  Icône disque   Février : LP "Il y a deux filles en moi"   - 

RCA 431 012

•  Icône TV  8 mars : Belgique : Tienerklanken

•  Icône TV  26 mars  Pays-Bas : Tien Tien

•  Icône TV  27 mars : Discorama

(Interview Denise Glaser)

•  Icône disque   Juillet : EP "Mister John B."   -  RCA 86.170

•    14 août  : naissance de son fils David

•  Icône disque   Octobre : EP "Ballade pour un sourire"   - 

RCA 86.181

•  Icône disque   Premier single en néerlandais SP "Ballade voor een glimlach (Ballade pour un sourire) /  Het is voorbij (Cette lettre-là)" (Pays-bas) RCA 55 1102

•  Icône disque   Premier single en allemand SP " La chanson en allemand  / Nur ein Lächeln blieb (Ballade pour un sourire)"  (Allemagne) RCA 47 9741

•  Icône disque Premier single en espagnol  SP "Balada para una sonrisa (Ballade pour un sourire) /  La canción (La chanson)" (Espagne)  RCA 3-10205

•  Icône scène   Novembre : Tournée en Turquie - 9 concerts Istambul, Izmir, Ankara.

•  Icône disque   Décembre : EP "Par amour, par pitié"   - 

RCA 86.187 

•  Icône TV   16 décembre Pays Bas : FanClub - "Ballade voor een glimlach"

•  Icône TV   Décembre  Allemagne  : "Nur ein Lächeln blieb"

•  Icône TV   25 décembre : 16 millions de jeunes spécial Sylvie Vartan : émission-portrait de 45 mn au cours de laquelle elle interprète 9 chansons. 

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan Allemagne le 12 janvier 1966 - Die zeite lupe bal paré  (Concert à Munich)
Sylvie Vartan et  Denise Glaser dans le Discorama du 27 mars 1966
Publicité pour les lunettes "Créations Sylvie Vartan" Lunettes "Créations Sylvie Vartan"
Sylvie Vartan à l'émission de TV  "Tien Tien" aux Pays-Bas, le 26 mars 1966 Sylvie Vartan à l'enregistrement de  "Tien Tien" aux Pays-Bas, le 26 mars 1966
Sylvie Vartan 1966, photo  André Berg
Sylvie Vartan et François Truffaut assistent au défilé de la collection Vartan au Club 33 en octobre 1966.
Sylvie Vartan le 12 novembre, émission de TV  "Douce France" filmée Place du Tertre à Paris.
Le public turc fait un accueil délirant à Sylvie Vartan, 1966 Sylvie Vartan en tournée, Turquie 1966, Ankara
Sylvie Vartan, Fernandel et Line Renaud le 14 décembre 1966
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Sylvie Vartan LP - RCA 431 029 ou RCA 441 029
Sylvie Vartan EP "2'35 de bonheur" RCA 87.012 Sylvie Vartan EP "Un peu de tendresse" RCA 87033 M
Passants devant la boutique de Sylvie Vartan, avenue Victor Hugo, Paris, 1967
Sylvie Vartan dans sa boutique 115 avenue Victor Hugo, Paris,  1967
Sylvie Vartan magazine "Rock & Folk" numéro 7 - Mai 1967 Sylvie Vartan en couverture de "Salut les copains" N°57 Avril 1967
Sylvie Vartan 45t RCA HIT PARADE 49013 "Le Kid" Sylvie Vartan EP "Comme un garçon" RCA 87046 M
Sylvie Vartan LP "Canta en español"  - LPM 10341 1967
Sylvie Vartan 45 tours  "2 minuti di felicita" RCA 1525 Italie 1967 Sylvie Vartan 45 tours Japon SS - 1762 "2'35 de bonheur"
Sylvie Vartan LP COMME UN GARÇON - RCA 730 016 ou RCA 740 016

 1967

 

 

 

Fin 1966, Sylvie avait fait la rencontre de Jean Renard, auteur du titre phare de son dernier EP de l'année, "Par amour par pitié".

 

Rapidement promu directeur artistique, il va marquer durablement son orientation musicale en signant  quelques uns de ses plus gros succès originaux : "Par amour par pitié" , "2’35 de bonheur", "Irrésistiblement", "La Maritza", "Les hommes qui n’ont plus rien à perdre", "J’ai un problème" "L’amour au diapason" ...

 

Dès lors, le répertoire de Sylvie se compose de versions françaises de titres rock ou R&B, de chansons originales d'inspiration autobiographique et de titres prétextes à des mises en scène comme "2’35 de bonheur", une chanson aux accents rétro, idéale pour la télévision .

 

Après avoir accompagné Johnny en janvier en Iran puis en février au Brésil, son  nouvel album parait en mars. Elle se distingue particulièrement par ses adaptations de la Motown, avec des reprises très convaincantes...


Sa première tournée de l’année a lieu au Portugal avec quelques dates en Espagne. A chaque fois, elle en profite pour promouvoir ses collections de mode et ouvrir de nouveaux points de vente. 

 

La réconciliation "ultra-médiatisée" du couple Hallyday-Vartan est célébrée à l’Olympia en mars. Le show reste à l'affiche pendant un mois dont une semaine de prolongations. Johnny et Sylvie assurent chacun une partie du spectacle avant de se retrouver pour interpréter lors du final un titre de circonstance : "Je  crois qu'il me rend fou ton amour".  Il s'agit de leur tout premier duo sur scène...


En mai, la boutique Sylvie Vartan conçue par l'architecte Christian Girard ouvre ses portes à Paris, 115 avenue Victor  Hugo  ; le décor de laque rouge est résolument pop . Pour la première fois, Sylvie se rend en Israël pour y présenter ses collections.

 

Les créations Sylvie Vartan  sont choisies pour concevoir les tenues des hôtesses aux jeux Olympiques d'hiver  qui se tiendront quelques mois plus tard , en février 1968, à Grenoble...

 

Pour l'été, Sylvie s'installe à Saint-Tropez. Elle mène dans le sud pendant plusieurs semaines une vie de "jet-setteuse", côtoyant notamment Nathalie Delon  ou encore Brigitte Bardot à Rome , tout en donnant quelques concerts en France et en participant à plusieurs émissions de télévision en Espagne et en Italie ...

 

Ses titres français sont adaptés en italien. "Due minuti di felicità" » est un tube retentissant . La carrière italienne de "la Vartan" est lancée et les transalpins découvrent enfin celle dont ils suivent les aventures sentimentales depuis bientôt 4 ans. 


En fin d’année, avec "Comme un garçon" , elle tient son tube le plus important depuis "La plus belle pour aller danser". Son deuxième 33 tours de l'année 1967, aux sonorités baroques, est enregistré à Londres. Il est le premier d'une série de trois albums exclusivement composés de chansons  originales .

 

 

Icône TV 16 janvier : Espagne - "Gran premio" , cinq titres live avec ses musiciens.

•  Icône scène   Février : tournée au Portugal et en Espagne.

•  Icône disque    Mars : EP "2'35 de bonheur"   -  RCA 87.012 

•  Icône disque   Mars : LP "2'35 de bonheur"   -  RCA 431 029

•  Icône scène    Du 15 mars au 16 avril  : Olympia avec Johnny Hallyday, plus de 40 représentations. 

•  Icône disque  Juin : EP "Un peu de tendresse" - RCA 87.033

•  Icône TV  Mai : Ouverture à Paris de la boutique Sylvie Vartan au 115 avenue Victor Hugo.

Icône TV  9 juillet : "Dim dam dom" 

Icône TV  12 août :  Espagne - "Luces en la noche"

•  Icône scène    16 août : Italie - Gala San Remo au Roof Garden

Icône TV  16 août : Italie - "Eccetera, eccetera"

"2 minuti di felicita"

Icône TV  15 septembre Italie "Granfesta di Ariccia" 

Icône TV  16 décembre Italie  "Partitissima"

"2 minuti di felicita" 

•  Icône disque  Novembre : SP "Le kid"    RCA 49013

•  Icône disque  Décembre : EP  "Comme un garçon" 

RCA 87.046

•  Icône disque  Décembre : LP  "Comme un garçon"   

RCA 730 016

•  Icône disque  1967 : LP  "Sylvie canta en Español" (Espagne)  

RCA LPM 10 341 (également sorti en Argentine et au Venezuela sous pochettes alternatives) 

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan en studio d'enregistrement 1967
Portrait de Sylvie Vartan par Jean-Marie Périer, 1967 Portrait de Sylvie Vartan par Jean-Marie Périer, utilisé pour l'affiche de l'Olympia 67 1967
 
Olympia 67
 
Sylvie Vartan à l'Olympia en 1967.
 
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday chantent à l'Olympia en 1967.
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday à L'Olympia en 1967. Sylvie Vartan et Johnny Hallyday saluent le public de l'Olympia en 1967.
 
Sylvie Vartan et Brigitte Bardot à Rome, été 1967
Sylvie Vartan et ses danseurs, émission de TV "Dim Dam Dom" diffusée en 1968
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Portrait de Sylvie Vartan avec une casquette rouge par Jean-Marie Périer en 1968
 
Musicorama 68
 
Sylvie Vartan en smoking d'Yves Saint Laurent pour son Musicorama de 1968 Sylvie Vartan en robe Yves Saint Laurent pour son Musicorama de 1968
Sylvie Vartan en robe  Christian Dior pour son Musicorama de 1968
Sylvie Vartan EP RCA 87050 M "L'Oiseau" Sylvie Vartan EP RCA 87071 M "Irrésistiblement"
Sylvie Vartan LP  RCA 740 039 "La Maritza"
Sylvie Vartan 45 tours Italie "Come un ragazzo" RCA 1545 Sylvie Vartan 45 tours Italie RCA 1563 "Zum Zum Zum"
 
Numéro 1 en Italie
   
Sylvie Vartan SP Italie  RCA VICTOR 1564 Irresistibilmente Sylvie Vartan EP Victor SCP-1358 Japon

Sylvie Vartan EP "La Martitza" RCA 87.074

Sylvie Vartan single Allemagne RCA 47-15113 "Lied ohne Wiederkehn"
   
Sylvie Vartan en tournée d'hiver à Toulouse en 1968
 
Jolie poupée
 
Sylvie Vartan en cuissardes et robe de cuir lors de son show "Jolie Poupée" en 1968 Sylvie Vartan avec Jean-Jacques Debout lors de son show "Jolie Poupée" en 1968
Sylvie Vartan lors de son show "Jolie Poupée" en 1968 Sylvie Vartan et Françoise Hardy interprètent "Il y a deux filles en moi" lors du show TV "Jolie Poupée" en 1968
Sylvie Vartan lors de son show "Jolie Poupée" en 1968 Sylvie Vartan et ses danseuses dans le show "Jolie Poupée" en 1968

 1968

 

 

En février, Sylvie se rend avec Johnny Hallyday en Amérique du Sud. Au cours de la tournée qui les attend en Argentine , ils chantent jusqu’à trois fois par nuit, réunissant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs . Après  une escale touristique au Brésil , la tournée passe par la Guyanne, les Antilles et se termine au Québec avec quelques émissions de télévision.


De retour à Paris, Sylvie est programmée le 8 avril  à l'Olympia pour un "Musicorama" (retransmis en direct sur Europe 1) qui marque ses retrouvailles avec le public . L'accueil enthousiaste qui lui est réservé confirme son statut de star "bankable" après deux années en demi-teinte.

 

Le 11 avril, elle est victime d’un terrible accident de voiture au cours duquel sa meilleure amie Mercedes Calmel, qui la secondait dans la création de ses modèles de prêt-à-porter, trouve la mort. Ses tournées en Italie, en Afrique et  une fois de plus au Japon sont annulées...


Dans les mois qui suivent, seule désormais, Sylvie doit encore préparer une nouvelle collection.

 

La convalescence est longue ; bien qu'ayant le bras dans le plâtre, elle décide quand-même de partir en tournée.

 

Entre juillet et août, dans sa rolls blanche  dont la portière est ornée d'un coeur rose, elle sillonne l’Italie dans tous les sens. Ses deux concerts à la Bussola signent l’ampleur de son succès. La version italienne de "Comme un garçon", "Come un ragazzo" , est un tube majeur,  qui dépasse même la version française.

 

En Espagne, le 12 août, elle réunit 30.000 personnes à Barcelone.

 

Une semaine plus tard, débarrassée de son plâtre, elle s’envole pour le Brésil pour un séjour d'une semaine. A São Paulo, elle présente sa collection automne-hiver 68 dans une formule associant tour de chant et défilé.

 

Sitôt rentrée du Brésil, les 7 et 8 septembre, elle donne deux concerts en Grèce avec Johnny Hallyday au Palais des Sports  de Thessalonique dans le cadre de la célèbre Foire internationale avant de préparer sa rentrée parisienne.

 

Refusant de faire dépendre sa carrière  de sa seule capacité à décrocher des tubes, elle réfléchit à la manière de dépasser la formule du simple récital dont elle pense avoir fait le tour. Pour son Olympia du 3 au 9 décembre, son tout premier  seule en vedette,  elle innove et pose les jalons de l' évolution de ses spectacles vers un concept plus théâtral alliant chansons, danse, costumes, lumières  et décors: un genre qu'elle va  développer pendant vingt ans à une échelle jusque là inconnue en Europe et qui va lui permettre d'affirmer puissamment son personnage.

 

Pour sa silhouette de scène, de plus en plus sophistiquée, elle collabore avec  le créateur le plus en vue de sa génération, Yves Saint Laurent. Elle est la première chanteuse de la variété moderne à faire appel à la Haute Couture pour ses costumes de scène. Plus tard, Bob Mackie , Jean-Paul Gaultier  ou encore Karl  Lagerfeld  contribueront également à façonner un personnage  toujours plus spectaculaire et glamour


En décembre, elle est en tête des hit-parades avec "La Maritza", une chanson autobiographique  qui fait référence à son enfance et à ses racines bulgares. La chanson est extraite d'un nouveau 33 tours  entièrement orchestré par Jean-Claude Vannier, qui sera l'une de ses plus grosses ventes d' albums.

 

Le 4 décembre, pour la première fois, un show télévisé  spécial Sylvie Vartan est programmé : "Jolie poupée", de Maritie et Gilbert Carpentier. C'est un succès retentissant. Dès lors, en plus d'être une star de la scène et du disque, elle devient l'une des figures de la variété les plus populaires de la télévision française, que l'on sollicite pour animer  en vedette  de nombreuses soirées, notamment lors des fêtes de fin d'année.

 

L’écho de son succès à l’Olympia s'est fait entendre hors des frontières et son show "Jolie Poupée" est une des meilleures exportations de la télévision française lors du Marché International Des Programmes De Télévison, le MIPTV.

 

1968 s’achève en Yougoslavie avec un show  télévisé de prestige diffusé le 31 décembre . Yves Montand et Françoise Hardy font également partie de la programmation.


De cette année qui avait débuté dans le drame, Sylvie Vartan sort grandie et s’impose comme une star du music-hall ...

 

•  Icône scène  Février : tournée avec Johnny Hallyday en Argentine, Guyanne, Guadeloupe et Martinique. 

•  Icône TV  Mars : Argentine - Spectacle au théâtre "Opera" de Buenos Aires

•  Icône TV  Mars - Canada - "Jeunesse d'aujourd'hui" - présenté par Pierre Lalonde: Comme un garçon

et "Copains d'abord " présenté par Michel Trahan

•  Icône disque  Mars : EP "L'oiseau"   -  RCA 87.050

•  Icône scène 8 avril  : Musicorama. Elle chante 12 chansons.

  11 avril  :  grâve accident de la route qui met un point d'arrêt à ses projets (tournée en Afrique, Japon...) 

•  Icône TV 29 juin : Italie - Mostra Internationale di Venizia - Come un ragazzo

•  Icône TV 29 juin : Italie - "Chissà qui lo sa?" - Come un ragazzo

•  Icône disque  Juillet : EP "Baby Capone"   -  RCA 87.071

•  Icône scène  Juillet : Italie, première grande tournée.

•  Icône scène   AoûtLa tournée se poursuit en France et en Espagne.

•  Icône scène  12 août : concerts à Barcelone où elle est applaudie par 30 000 spectateurs.

•  Icône scène  Du 19 au 27 août : Brésil -  Concerts et présentations de sa collection de mode à la FENIT de São Paulo.

•  Icône scène  Grèce : les 7 et 8 septembre  au Palais des Sports de Thessalonique.

•  Icône TV 27 octobre Italie : "Settevoci" - Come un ragazzo

•  Icône disque  Novembre : EP "La Maritza"   -  RCA 87.074 

•  Icône disque Décembre : LP "La Maritza"   -  RCA 740 039

•  Icône scène Du 3 au 9 décembre : Olympia (16 chansons) 

10 représentations, dont 3 le 8 décembre.

•  Icône scène Décembre :  Tournée en France jusqu'au 22 décembre.

•  Icône TV  4 décembre 1968 : "Jolie Poupée" Première émission de Maritie et Gilbert Carpentier consacrée en vedette à Sylvie Vartan.

•  Icône TV Yougoslavie : Show TV tourné à Belgrade, diffusion le 31 décembre. avec Françoise Hardy, Yves Montand ... 

 

 

Sylvie Vartan chante dans un stade en Argentine en 1968
Sylvie Vartan en tournée en Argentine 1968
Portrait de Sylvie Vartan en Amérique du Sud par Henri Bureau 1968
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday au Canada en 1968 Sylvie Vartan en rouge pour une émission de télévision en 1968
Sylvie Vartan le bras dans le plâtre lors d'une émission de télévision en 1968 Sylvie Vartan le bras dans le plâtre prépare une collection de mode en 1968
Sylvie Vartan et Brigitte Bardot en couverture du magazine Photo en 1968
 
Tournées 68
 
Sylvie Vartan dans sa Rolls blanche part en tournée en Italie, 1968.
Sylvie Vartan chante au Roof Garden de San Remo, Italie 1968 Sylvie Vartan en tournée d'été avec le bras dans le plâtre, été 1968
Sylvie Vartan et Dalida à Venise lors de  "La Mostra Internationale di Venizia" de 1968
 
Olympia 68
 
Installation d'un portrait géant de Sylvie Vartan devant l'Olympia en 1968 Installation d'un portrait géant de Sylvie Vartan par Jean-Marie Périer devant l'Olympia en 1968
Sylvie Vartan dans des tenues d'Yves Saint Laurent pour son Olympia de 1968
Sylvie Vartan en collants avec ses danseuses pour le final de l'Olympia 1968
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Sylvie Vartan pose pour Jean-Marie Périer devant la baie de Rio de Janeiro en 1969
Sylvie Vartan RCA - 1969  EP - 87.076  "On a toutes besoin d'un homme" Sylvie Vartan RCA - 1969 EP - 87.087 "Sylvie chante en italien"
Sylvie Vartan RCA - 1969 EP - 87.088 "C'est Un Jour A Rester Couché" Sylvie Vartan RCA - 1969 45 Tours EP - 87.101 "Abracadabra"
Sylvie Vartan en Côte d'Ivoire en 1969 marche sur des troncs de bois flottants Sylvie Vartan Tournée en Afrique en 1969
Sylvie Vartan dans un village africain , tournée 1969
Sylvie Vartan et six danseuses lors de sa tournée d'été en 1969
 
Tournées 69
 
Sylvie Vartan en chemisier à volants et pantalon bleu à galons dorés en Afrique pour sa tournée 1969 Sylvie Vartan en 1969 avec une tenue de scène blanche à franges
Sylvie Vartan en smoking pailleté Yves Saint Laurent lors du "Gala-Abend der Schallplatte POP" à Berlin en 1969
Sylvie Vartan et une journaliste à son arrivée aux Pays-Bas en juillet 1969
Sylvie Vartan en blanc avec un foulard présente les "Créations Sylvie Vartan" en 1969
Sylvie Vartan SP Italie  RCA VICTOR N-1569 "Buonasera buonasera" Sylvie Vartan SP Italie  RCA VICTOR 1569 "Blam blam blam"
Sylvie Vartan Italie - 1969 LP RCA - LSP 10205
Sylvie Vartan SP Italie  RCA VICTOR N-1582 "Festa negli occhi festa nel cuore" Sylvie Vartan SP Italie  RCA VICTOR N-1590 "Abracadabra"

 1969

 

 

 

Début janvier, Sylvie s'envole avec Johnny et Jean-Marie Périer pour une semaine de vacances au Brésil . De retour à Paris, elle se retrouve avec un agenda particulièrement chargé, le plus dense depuis 1965. Avec son spectacle de l'Oympia et ses six danseuses , elle entreprend une tournée de plus de 100 dates qui s'étend tout au long de l’année 1969, un record pour une chanteuse à cette époque.

 

Sur ce point, en s'inscrivant dans le sillage des "marathoniennes de tournées" comme Edith Piaf ou Dalida,  Sylvie Vartan est une exception parmi les chanteuses de sa génération. De son côté, Françoise Hardy abandonne définitivement la scène en 1968 en ayant constamment ralenti le ryhme de ses concerts au cours des cinq premières années de sa carrière. Quant à Sheila, elle  y renonce dès 1964 après avoir interrompu sa première tournée. Elle ne remontera sur les planches qu'en 1985.

 

En 1969, Sylvie Vartan est la chanteuse d’Europe continentale la mieux payée, devant Dalida et l'italiienne Mina. ( Exemples en Espagne : Sylvie Vartan 8.000*, Dalida, Mina, 7.200*, Patty Pravo 5.500*, Milva 5000*, Adamo 4.000*, Tom Jones 35 000*)    *pesetas.

 

Sur le marché du disque transalpin,  elle est toujours numéro 1 avec "Zum Zum Zum", son plus grand tube dans la péninsule. Sur la RAI, le samedi soir, elle va susciter pendant sept semaines la ferveur des téléspectateurs italiens avec  "Doppia Coppia", une série de shows dont elle est à la fois la vedette et l'animatrice. L'humoriste Alighiero Noschese, l'actrice Bice Valori et  le chanteur Lelio Luttazzi en sont les autres co-présentateurs.

 

L'émission respecte toujours la même trame ;  elle commence avec Sylvie qui chante "Buonasera buonasera". Puis, en alternance avec la prestation d'un invité, Sylvie interprète systématiquement deux chansons, dont une entièrement mise en scène. Chaque semaine, elle rejoint Luttazzi près du piano pour un duo jazzy, c'est en quelque sorte la griffe de l'émission . L'heure se termine avec Sylvie et son lancinant "Blam Blam Blam" utilisé comme générique de fin.

 


En plus des pays du sud où Sylvie Vartan rencontre traditionnellement le succès, RCA concentre ses efforts sur l’Europe du Nord avec la sortie de plusieurs singles dont un enregistré en Allemand, "La Maritza". A Berlin, Sylvie participe à un grand show retransmis en Eurovision dans plusieurs pays . Sa prestation associant la musique pop à des éléments de music-hall traditionnels est remarquée par un certain nombre d'observateurs dont la future chanteuse du groupe Abba, Agneta Fältskog. Débutante, elle participe elle aussi à cette émission. Des années plus tard, dans son album "My coloring book" Agneta rendra hommage à Sylvie  en la reconnaissant comme source d'inspiration majeure.

 

Le succès de "La Maritza" s'étend désormais de Turquie jusqu'au Brésil et même en Finlande. La tournée est la plus longue depuis 1965. Elle traverse  l’Iran, les Pays Bas (avec notamment un récital pour la télévision néerlandaise), plusieurs pays d'Afrique francophone et bien-sûr l'Italie, où le montant de ses cachets affole la presse. Débutés en février, les galas se poursuivent jusqu’en automne.

 

En fin d'été, à l'initiative de l'attachée de presse Sophie Issartel, Sylvie Sheila et Françoise Hardy se retrouvent à Saint-Raphaël . Avec Johnny Hallyday , elles posent pour les photographes. Leurs looks respectifs, éloignés en tous points de ceux qu'elles arboraient en 1964, illustrent à merveille le changement d'époque qui s'est opéré depuis leurs débuts . Il faudra attendre 2006 pour que Jean-Marie Périer  réunisse une dernière fois les trois icônes françaises des sixties. 

 

A partir de novembre, Sylvie participe à l'émission-jeu "Canzonissima", véritable institution de la RAI,  au cours de laquelle les prestations des artistes sont soumises aux votes des téléspectateurs. Eliminée à une semaine de la fin, elle préfère rejoindre Johnny en Jamaïque plutôt que d'être présente lors de la finale, ce qui lui vaut de nombreuses critiques et  conforte sa réputation de diva capricieuse.

 

A l'automne le couple Vartan-Hallyday s'installe dans un gigantesque appartement parisien fastueusement décoré. Situé non loin du Trocadéro, il devient rapidement un lieu d'attroupement pour les fans des deux stars. 


En fin d'année, pour faire suite au succès de "Jolie poupée" ,  l'ORTF  confie à Sylvie Vartan et Sacha Distel les rênes d’une émission exceptionnelle, le "Sylvie-Sacha Show". Le fil conducteur de l’émission est de retracer l’évolution de la chanson des années 20 aux années 60. Des moyens considérables lui sont alloués, dans une débauche de costumes, de décors et d’invités. Pour ce show, Sylvie arbore un look Haute-Couture ultra-sophistiqué, prémices de l'orientation qu'elle  donnera à sa carrière dans les années 70.

 

 

 

•  Icône disque Février : EP "On a toutes besoin d'un homme"   -  RCA 87.076 

•    "Sylvie à l'Olympia" - Court métrage de 30 mn réalisé par Jean Pourtalé (diffusé en salle).

•  Icône scène  Tournée de février à octobre - Plus de 100 dates  à travers la France, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, l'Iran.

• Mai: le Congo- Brazzaville, le Congo-Kinshasa, la Côte d'Ivoire, le  Niger, le Sénégal et le  Maroc.

•  Icône TV  Italie :  Doppia Coppia  (Canal 1) série de 7 émissions  diffusées chaque samedi du 8 mars au 26 avril.

•  Icône disque  Mars : LP "Sylvie"   -  RCA LSP 10205 (Italie)

•   Icône scène    Icône TV  14 mars  Allemagne : "Gala-Abend der Schallplatte POP", au Sender Freies à  Berlin.

•  Icône disque Mai : EP "Sylvie chante en italien"   - 

RCA 87.087

•  Icône TV  7 Mai - Show Smet - Duo "Croque la pomme" avec Johnny Hallyday

•  Icône disque Juin : EP "C'est un jour à rester couché"   -  RCA 87.088

•  Icône scène    Icône TV  3 juillet Pays-Bas :  (Canal Nederland 2) "Parijs in Emmeloord"  récital de Sylvie Vartan avec "The Angels". Production  Krijn Torringa, régie John Schelfhout, 50 mn.

•  Icône TV  18 octobre Italie : Canzonissima 

"Festa nel cuore, festa negli occhi"

•  Icône TV  29 novembre Italie  : Canzonissima "Abracadabra"

•  Icône disque Décembre : EP "Abracadabra"   -  RCA 87.101

•  Icône TV  29 décembre: Sylvie Sacha Show - 120 mn. Présenté par Sylvie Vartan et Sacha Distel . 

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan en combinaison Yves Saint Laurent chante au Piper Club de Rome en 1969
   
Doppia Coppia
   
Sylvie Vartan et Lelio Luttazzi dansle show  "Doppia Coppia" en  1969 Sylvie Vartan chante "Buonasera, buonasera" dans "Doppia Coppia" en 1969
Sylvie Vartan,  Alighiero Noschese, Bice Valori et Lelio Luttazzi dans "Doppia Coppia" en 1969 Sylvie Vartan chante "Zum zum zum" dans Doppia Coppia, Italie 1969
Sylvie Vartan en couverture de "TV Radio Corriere", Italie 1969 Sylvie Vartan en casquette de cuir en Italie, 1969
Sylvie Vartan au Maroc 1969
Sylvie Vartan fait du tourisme au Maroc en 1969 Sylvie Vartan  au Maroc en 1969 lors de sa tournée africaine
Sylvie Vartan dans le  "Show Smet" - Duo "Croque la pomme" avec Johnny Hallyday  Sylvie Vartan en Eve dans le  "Show Smet" - Duo "Croque la pomme" avec Johnny Hallyday
Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Françoise Hardy et la chanteuse Sheila ensemble à Saint Raphaël en 1969
 
Sylvie Sacha Show
 
Sylvie Vartan  en 1969 avec Sacha Distel et Carlos.
 Sylvie Sacha Show -  Sylvie Vartan en veste Brandebourg, 1969 Sylvie Vartan lors du Sylvie Sacha show, coiffure Carita et robe pailletée Yves Saint Laurent
29 décembre 1969 : Sylvie Sacha Show -  Présenté par Sylvie Vartan et Sacha Distel .
29 décembre 1969  Sylvie Sacha Show - final avec Sylvie Vartan et Sacha Distel .
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Sylvie Vartan en décembre 1969
Sylvie Vartan SP  "Aime-moi" RCA  49064 Sylvie Vartan SP "La chasse à l'homme" RCA 49.079
Sylvie Vartan LP   "Aime-moi" RCA  740 045
Sylvie Vartan Olympia 70 combinaison rouge Yves Saint Laurent
Sylvie Vartan chante "Mon singe et moi",  Olympia 70 Sylvie Vartan dévoile l'identité de "son singe", Olympia 70
 
Olympia 70
 
Sylvie Vartan, Olympia 70, robe étoilée Yves Saint Laurent Sylvie Vartan interprète "La nuit", Olympia 1970
Sylvie Vartan , ballet "Love or let me be lonely", Olympia 70
Sylvie Vartan interprète "Comme un garçon" sur une chorégraphie de Jojo Smith, Olympia 1970
Sylvie Vartan, final Olympia 70 "Let the sunshine in"
Sylvie Vartan , final Olympia 70, retenue par la jambe pour ne pas être "happée" par le public et soutenue par Bruno Coquatrix
Sylvie Vartan LP "Sylvie à l'Olympia"   RCA 440 745
Sylvie vartan reçoit le "Triomphe du meilleur spectacle de variétés", 25ème nuit du cinéma, Théâtre Marigny, 17 décembre 1970 Sylvie Vartan en robe Kenzo, 25ème nuit du cinéma, 17 décembre 1970

 1970

 

 

En janvier 1970 , Sylvie tourne une séquence pour la télévision allemande, dans laquelle elle chante  "La Maritza" tout en présentant les modèles de sa nouvelle collection. Comme sur les photos de fin 69, elle porte les cheveux très longs, la mèche déportée sur le côté gauche : ce sont déjà les prémices du look 70's de Sylvie Vartan, le plus emblématique de sa carrière.

 

A la suite du formidable succès du Sylvie Sacha Show, l'ORTF lui propose d'être la vedette d'un "Sylvie Show" qui aurait été la première émission en couleur spécifiquement dédiée à un artiste sur la télévision française. Le tournage est prévu pour février mais une fois de plus, le destin  en décide autrement.

 

Lors d'un déplacement en voiture aux cotés de  son mari Johnny Hallyday (qui est au volant), le véhicule dérape sur une plaque de verglas ; Sylvie est projetée contre le pare-brise. Elle est transférée en urgence à Paris. Lorsque les membres de son entourage découvre la gravité des blessures sur son visage, beaucoup pensent qu’elle ne pourra plus monter sur scène. Pour fuir la pression des médias, mais aussi  pour rencontrer les meilleurs chirurgiens, elle s'envole pour New York.

 

Au cours de sa convalescence qui dure plusieurs mois, elle rencontre Jojo Smith ,  un chorégraphe afro-américain qui lui donne ses premiers cours de danse. Il la guide dans sa découverte des courants musicaux et des spectacles qui font fureur à Greenwich Village et Harlem, faisant naître en elle de nouvelles envies artistiques.

 

A New-York, elle enregistre le single "Aime-moi", qui en France atteint le top 10 bien qu'elle ne puisse en assurer la promotion. Billboard et Cashbox annoncent  pour l'été un LP ("Aime-moi") comportant une face en français et l'autre en anglais. Finalement, on n'y retrouve que deux titres en anglais, les quatre autres initiallement prévus  étant remplacés par les chansons du dernier EP de 69, ce qui diminue la cohérence du disque.  De tous ses albums des années 60 et 70, ce sera sans doute celui qui aura le moins marché.

 

Portée par ses expériences new-yorkaises, Sylvie  confie ses envies à son directeur directeur artistique, Jean Renard. Inquiet de la voir monter un nouveau spectacle sans qu’elle soit en mesure d' en assurer la promotion et sans véritable tube, il s'oppose au projet.  Elle trouve un allié en la personne du directeur de l’Olympia Bruno Coquatrix, qui lui propose deux semaines en ouverture de la saison d’automne.

 

A partir de là, on ne parle plus de mode. Sylvie met fin à cette activité qui lui pèse depuis la mort de Mercedes. 

 

A New-York, avec Jojo Smith, elle conçoit un show radicalement différent de ce qu'elle a fait jusque là. Il s’agit cette fois de recréer à Paris l’ambiance survoltée de l’Apollo Theater. Jojo Smith réunit une troupe de 8 danseurs pour l'entourer dans les ballets. La rythmique du show est assurée par ses complices des débuts, les musiciens anglais Micky Jones et Tommy Brown. De son coté, Yves Saint Laurent lui dessine une nouvelle silhouette de scène. Pour les costumes, il choisit des matières luxueuses : daim pourpre incrusté de diamants, body noir, collants fumés et bottes vernies , robe de velours nuit constellée d'étoiles, dégradé de jean bleu ...

 

Pendant un peu plus d'une heure, les différents tableaux s’enchainent sans temps mort. Le spectacle associe des éléments aussi disparates que le country-rock des Creedence, la soul de la Motown, le burlesque des films muets et quelques anciens succès. 

 

Pour le final, lorsque Sylvie entonne l'hymne hippy de Hair, "Let the sunshine in", elle est rejointe sur scène par ses danseurs et l'ensemble vocal "The Voices of East Harlem" venu de New-York pour assurer sa première partie. A cet instant, la ferveur se répand dans la salle et le public l'ovationne debout. C'est un triomphe retransmis en direct par la radio Europe 1. 

 

Le spectacle est prolongé d’une semaine et les séances sont multipliées. Sylvie chante jusqu’à trois fois par jour (il y aura au total 27 représentations).

 

Le show et sa préparation font l'objet  d'un documentaire diffusé en décembre sur la première chaine  sous le titre de "Sylvissima". Les critiques au départ assez tièdes se ravisent et Sylvie reçoit le Triomphe des Variétés le 17 décembre  (2).

 

A partir de novembre elle effectue une tournée dans les grandes villes de France et en Suisse.

 

Dans les années 60 et 70, les spectacles lors des tournées sont gérés à l'économie. Sylvie est une des premières artistes présentant en province le même show qu'à Paris : musiciens bien-sûr, mais aussi danseurs, décors, lumières, fumigènes... La presse parle de "professionalisme à l'américaine". Cette volonté de se débarasser de "l'amateurisme à la française" lui vaut malgré tout quelques critiques. Les "gardiens du récital traditionnel" n'envisagent les éléments visuels du spectacle qu'avec suspiscion...

 

Avec recul, on peut analyser que les vieilles rancoeurs de la période yéyé ne sont pas digérées et que l'argument de "l'esbrouffe visuelle" est un nouveau biais pour minimiser les réussites de Sylvie Vartan. Pour le public, il en va tout autrement. La tournée marche très fort, avec notamment cinq représentations à Marseille, deux à Lyon et deux Genève.

 

Le 23 décembre pour la dernière à Clamart, au moment d’entrer en scène, elle est prise d'une douleur violente et ne peut assurer son show. Les médecins diagnostiquent une hépatite et une fois encore, elle est contrainte de cesser toutes ses  activités...

 

•  Icône disque Japon : SP "Les hommes qui n'ont plus rien à perdre"  (#1 "All Japan" Août 70 -  # 11 Oricon 1970  - )

•  Icône disque Japon : SP "Irrésistiblement"  (#2 "All Japan" Novembre 70 - # 18 Oricon 1970 )

•  Icône TV  Janvier: Allemagne : Reportage sur Sylvie à Paris ("Lied ohne wiederkehr" et reportage mode)

20 février : deuxième grave accident de la route de Sylvie Vartan qui met un point d'arrêt à ses projets et la conduit aux Etats-Unis pour plusieurs mois de convalescence .

Icône TV  9 mai - TV1 (Italie) Una serata con Sylvie : Récital filmé en juin 1969 au Gatapardo de Rome.

•  Icône disque  Mai : EP "Aime-moi"  RCA 49064 HIT PARADE

•  Icône disque  Juillet  : LP "Aime-moi"  RCA  740 045

•  Icône disque  EP "La chasse à l'homme"   RCA 49079

Icône TV 17 septembre : reportage sur l'Olympia JT 20h

•   Du 17 septembre au 08 octobre : Olympia : 

28 représentations.

•  Icône TV  Novembre: Espagne -TVE- Passaporte a Dublin -"Abracadabra"

•   Tournée en France du 25 novembre au 23 décembre .

•  Icône TV  09 décembre - Sylvissima - 1ère chaine Réalisation Claude Barrois, Images Jean-Marie Périer

•   Icône disque  LP "Sylvie à l'Olympia"  RCA  440 745

  17 décembre, Théatre Marigny, 25ème nuit du cinéma: "Triomphe" Meilleur spectacle de variétés .  

 

 

 

Sylvie Vartan et Rudolph Noureev , after-show de la première de Zizi Jeanmaire au Casino de Paris, 5 février 1970
Sylvie Vartan, portrait,  New York, 1970
 
New York 1970
   
Sylvie Vartan à Greenwich Village, New-York, 1970 Sylvie Vartan à New-York, 1970, photo Jean-Pierre Laffont
Sylvie Vartan essayages avec Yves Saint Laurent pour l'Olympia 70
Sylvie Vartan répétitions Olympia 1970 Sylvie Vartan répétitions Olympia 1970
Affiche publicitaire d'Europe 1 annonçant la diffusion en direct sur Europe 1 du concert de Sylvie Vartan à l'Olympia, septembre 1970
Sylvie Vartan se promène incognito place Vendôme au bras de "son singe", septembre 1970
 
Sylvissima
 
Sylvie Vartan se prépare à entrer en scène, Olympia 1970 Sylvie Vartan coiffée par Carita avant son entrée en scène, Olympia 1970
Placardage de l'affiche du Show  Sylvie Vartan à Olympia 1970 Photo extraite du film "Sylvissima" de Claude Barrois, 1970
Sylvie vartan chante et danse "La chasse à l'homme" sur le parvis de la défense dans un reportage diffusé le 17 septembre 1970 dans le JT 20h de la première chaine
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan main dans la main à la sortie de l'Olympia, 1970
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Sylvie Vartan Johnny Hallyday et Kirk Douglas, 1971
Sylvie Vartan chante "Loup", Top à Petula Clark, 1971 Sylvie Vartan chante "Loup", Télé Dimanche, 1971
Sylvie Vartan chante "Beaucoup d'amour un peu de patience", Télé Dimanche, 1971
Sylvie Vartan EP "Loup"  -  RCA 87.107 (1971) Sylvie Vartan SP "Annabel"  -  RCA 49.148
Sylvie Vartan au Japon, 1971
 
Japon 1971
 
Sylvie Vartan au milieu d'écoliers japnais, 1971
Sylvie Vartan Double LP live Japon "Sylvie à Tokyo" SRA-9276~77 Recto
Sylvie Vartan sur scène en 1971 Sylvie Vartan sur scène, 1971
Sylvie Vartan  45 tours japonais Kobito Jidai RCA VICTOR SS-2102 Sylvie Vartan    SP "Caro Mozart"  - (Italie)  RCA 1655
Sylvie Vartan sur le quai d'une gare en Italie en 1971 Sylvie Vartan sur la RAI en 1971 (émission "Invito al circo)
 
RAI 1971
 
Sylvie Vartan sur la RAI en 1971 dans l'émission "Invito al circo"
Sylvie Vartan entourée de clowns dans l'émission italienne  "Invito al circo" en 1971

 1971

 

 

En début d'année, un jeune auteur-compositeur, Michel Mallory,  entre dans l'univers de Sylvie. Pour elle  il  adapte  "Wolf" de Kenny Young, qui devient "Loup" . A l’heure du SP*,  la chanson est le titre principal d'un EP** très pop-rock enregistré à Londres avec  Chris Kinsey, l’ingénieur du son des Rolling Stones. Sylvie sera l’une des dernières à publier des EP.

* SP: "Short Play" (45 t. 2 titres )   ** EP:  "Extended Play"  (45 t. 4 titres)

 

Johnny Hallyday ne tarde pas à son tour à remarquer Michel Mallory et l'intègre à son équipe. Devenu en peu de temps l'auteur de prédilection du "couple terrible de la chanson française", Mallory offre à l'un comme à l'autre pendant plus de quinze ans  quantité de titres sur mesure par l'intermédiare desquelles les deux amants s'interpellent et se répondent. S'agissant de véritables chroniques en musique de leur vie conjugale, le public n'a guère d'efforts de décryptage à fournir puisque  la presse relate déjà leur relation dans toutes ses péripéties et  à longueur d'année....

 

La promotion de ce disque est l’occasion de revoir Sylvie  à la télévision. Elle n'y est plus apparue depuis son accident* . Elle s'y montre résolument longiligne, fidèle à la haute couture de Saint Laurent mais aussi adepte de marques plus branchées comme Kenzo ou  de quelques stylistes américains.

(* Un an d'absence hormis la diffusion de "Sylvissima" en décembre 70)

 

Son image sophistiquée et sexy tranche avec une attitude de plus en plus réservée lors des interviews. Une dichotomie qui attire même l’attention du très select magazine "Vogue"  qui pourtant d'ordinaire ne s'intéresse pas aux chanteuses. Pour Sylvie, les sessions pour le célèbre magazine de mode seront l'occasion de rencontres avec des photographes légendaires comme Helmut Newton ou Guy Bourdin .

 

Pour la première fois depuis 1965, Sylvie retourne au Japon, après que fin 1970 "Les hommes qui n’ont plus rien à perdre" ait atteint le top 10 des ventes, un succès aussitôt suivi de  celui d’un ancien titre également signé Jean Renard, "Irrésistiblement" (#18 Oricon).

 

Dès son arrivée à l'aéroport,  elle se voit remettre trois disques d’or qui représentent un million de disques vendus sur une période d'un an. La tournée est un tel succès qu’elle signe un nouveau contrat pour l’année suivante… En exclusivité pour le marché japonais,  le show fait l'objet d'un double album live intitulé "Sylvie à Tokyo" .

 

A l'occasion de ce voyage,  elle accepte d'enregistrer quelques titres en japonais dont le pétillant "Koibito Jidai" qui se classe  #16 au hit-parade "All Japan". 

 

Son succès encourage les maisons de disques japonaises à promouvoir de nombreux artistes français dans le cadre d’un courant musical  baptisé "French Pop" . Pendant quelques années, Sylvie est désignée comme en étant la reine tandis que Michel Polnareff en est le prince. 

 

De retour en Europe, elle tourne à la fin de l'été dans "Malpertuis", un film fantastique mis en scène par Harry Kümel. Pour sa première apparition au cinéma depuis "Patate" en 1964, elle joue le rôle d'une entraîneuse de bar  aux cotés d’Orson Welles et de Mathieu Carrière. L'année suivante, le film est présenté à Cannes sans enthousiasmer partriculièrement le jury . Avec le temps, pourtant, il acquiert  un statut de "film culte" auprès des amateurs de fantastique....

 

Aussitôt le tournage achevé, elle propose deux nouvelles chansons originales avec le single "Annabel"  dans la veine hippie-rock  de  "Loup" ( le précédent 45 tours) préfigurant  la parution d'un nouveau 33 tours  ...

 

La sortie imminente de l'album "Sympathie"  donne lieu à deux concerts au Palais d’Hiver de Lyon les 11 et 12 décembre 1971. Sylvie est accompagnée sur scène  par dix musiciens et choristes et  huit  danseurs.

 

Le show, qui reprend la trame de l’Olympia 70 et des récents  concerts japonais , s'enrichit des nouveaux titres ainsi que du final "Proud Mary", dans  un arrangement assez proche de la version originale d’Ike et Tina Turner.

 

Le concert est retransmis en direct sur RTL  et s'offre aux caméras de François Reichenbach pour les besoins du documentaire "Mon amie Sylvie" qui conduit par ailleurs le célèbre cinéaste à suivre Sylvie en France, aux USA et au Mexique pendant toute une année . Il s'agit du deuxième volet d'une série de deux portraits, le premier, "J'ai tout donné" étant consacré à Johnny ...

 

L'année se termine en Italie où Sylvie enregistre avec Paolo Dossena quelques chansons dans la tradition "pop-baroque" alors très en vogue dans la péninsule. Le single "Caro Mozart" sort en fin d’année et Sylvie en assure la promotion sur place. Le 31 décembre, elle chante de nouveau à la Bussola  (concert retransmis en direct sur la RAI)...

 

 

•  Icône disque  EP "Loup"  -  RCA 87.107

•  Icône disque  2 LP  "Sylvie à Tokyo"  -  (Japon)

RCA SRA 9276-77

•    Tournée Japon du 9 au 26 mai. 6 villes, 21 concerts.

•  Icône TV  19 avril - "Marcel Amont sur la 2": Loup,

Je t'appelle.

•  Icône TV  2 mai : "Télé dimanche": Loup, Beaucoup d'amour, un peu de patience, Je t'appelle, L'herbe folle.

•  Icône TV  28 juin : "Show Petula Clark": Loup, Je t'appelle, L'annonce (duo avec Petula Clark).

•  Icône disque  SP "Annabel"   RCA 49.148

•  Icône TV  10 octobre :  "Le grand amphi", présenté par Jacques Chancel: A l'eau de la claire fontaine (avec Georges Brassens), Parle moi de ta vie

•  Icône TV  28 novembre: "Au risque de vous plaire", realisation J-C Averty: Loup, Je t'appelle, Annabel, Parle moi de ta vie, Dilindam

•  Icône disque  SP "Koibito jidai"   (Japon)  RCA SS 2102

•  Icône disque  SP "Caro Mozart"   (Italie)  RCA 1655

•   11 - 12 décembre : Lyon - 2 concerts au Palais d'hiver 

•  Icône TV 31 décembre:  "Invito al Circo"

Caro Mozart (Italie):

•    Icône TV  31 décembre " Benvenuto 1972",

 spectacle à la Bussola (Italie)

•  "J'ai tout donné"  film-documentaire de François Reichenbach sur Johnny Hallyday avec Sylvie Vartan (production 1971 sortie commerciale en France 1972) 

 

 

 

 

Sammy Davis Jr, Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en 1971
Sylvie Vartan en répétitions avant l'émission "Marcel Amont sur la 2", 1971 Sylvie Vartan sur scène au Japon en 1971
Sylvie Vartan en couverture de la revue espagnole "Digame", 1971
Sylvie Vartan dans le boudoir de son appartement parisien de l'avenue Wilson, 1971
Johnny Hallyday fêtant le vingt-septième anniversaire de Sylvie Vartan, 1971
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday s'embrassent dans une piscine, 1971, film "J'ai tout donné" Sylvie Vartan dans le film "J'ai tout donné", 1971
 
J'ai tout donné
 
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday  en 1971 dans le film "J'ai tout donné"
Sylvie Vartan en couverture de "Salut les copains" avril 1971 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en couverture de "Melle Age tendre", septembre 1971
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday aux Etats-Unis en 1971
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday achètent un singe en peluche dans un parc d'attractions américain, 1971
Sylvie Vartan en couverture de "Vogue" Septembre 1971
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Sylvie Vartan  LP "Sympathie"  RCA  440 753
Sylvie Vartan SP "Dilindam"  RCA  49 168 Sylvie Vartan EP "L'heure la pius douce de ma vie"  RCA  87 110
 Sylvie Vartan SP "Mon père"  RCA  40 014 Sylvie Vartan SP "La gioventu' "  (Italie) RCA N 1660
Sylvie Vartan scène de cabaret dans Malpertuis 1972
Sylvie Vartan et Mathieu Carrière dans Malpertuis 1972 Sylvie Vartan on the set of Malpertuis directed by Harry Kümel in 1972
 
Malpertuis
 
Sylvie Vartan as Beth in Malpertuis also starring Orson Welles 1972
Sylvie Vartan ouverture Olympia 1972 Sylvie Vartan et Carlos dansent ensemble. Olympia 1972
Sylvie Vartan and her dancers, Olympia 1972 staged by Howard Jeffrey
Sylvie Vartan sings "lui" from the movie Malpertuis at the Olympia theatre, costumes by Yves Saint Laurent Sylvie Vartan chante "lui" du film Malpertuis à l'Olympia, costumes d'Yves Saint Laurent
 
Olympia 72
   
Sylvie Vartan dances on the music of "Shaft", her costume is by Yves Saint Laurent Sylvie Vartan portée par un danseur pour son Olympia 1972
Sylvie Vartan and her interracial dancers in her act at the Olympia theater in 1972 Sylvie Vartan dances on the music of Shaft by Isaac Hayes
Sylvie Vartan in a gold lame by Yves Saint Laurent, live at the Olympia in 1972
Sylvie Vartan à l'Olympia en 1972, final "Partir" Sylvie Vartan salue pour le final de son show de 1972
Sylvie Vartan triomphe devant Alain Delon, Catherine Deneuve, Mireille Darc, Nathalie Wood et Robert Wagner.
Tutta Parigi all'"Olympia" per applaudire Sylvie Vartan
Catherine Deneuve et l'avocat Gilles Dreyfus félicitent Sylvie Vartan dans sa loge Avec Sammy Davis Jr dans sa loge de l'Olympia, 1972
LP "Sylvie Vartan à l'Olympia"  RCA  460 001
Sylvie Vartan le 18 octobre dans l'émission de télévision "Cadet Rousselle" Sylvie Vartan dans "Aujourd'hui Madame" 1972
 

Cadet Rousselle

Top à Sylvie Vartan

 
"Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier, déguisée en vampire le 9 décembre 1972 "Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier avec Carlos le 9 décembre 1972
"Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier avec Paul Meurisse le 9 décembre 1972
Sylvie Vartan photographiée par Benjamin Auger en 1972

 1972

 

 

 

L'album "Sympathie" sort le 2 janvier.  S'il est vrai que de nombreuses adaptations issues du répertoire des  Creedence, de Carol King ou de Janis Joplin (entre autres) valent à Sylvie  d'être élue chanteuse française préférée des lecteurs du magazine rock "Best" , le goût du grand public, à cette époque,  s'oriente principalement vers la variété : l'album ne rencontre  qu'un succès d'estime...

 

En août 1972, la revue américaine Billboard observe que Sylvie peine à trouver la formule discographique gagnante et qu'elle manque de tubes. 

 

Un deuxième single, "Dilindam", cette fois signé Jean-Jacques Debout, sort en début d'année. Dans l'esprit de "Rain drops keep fallin' on my head"  de Burt Bacharach, il devient un succès radio bien qu'en décalage complet avec la couleur  rock du reste de l'album...

 

En ce début des années 70, la télévision réserve une place de choix à la chanson française et les artistes, par le biais de leurs maisons de disques, ne manquent pas de se disputer les créneaux dans les émissions de variétés.

 

Depuis déjà plusieurs années, l'animateur vedette Guy Lux présente sur la deuxième chaine son "émission-fleuve" initialement intitulée "Le Palmarès des chansons" et réalisée en direct avec le grand orchestre de Raymond Lefèvre, un maestro de la musique instrumentale aux antipodes du son pop-rock prisé par le magazine "Best"... (et ça s'entend!...).

 

En février, dans cette émission nouvellement rebaptisée "Cadet Rouselle", Sylvie présente un mini-récital, entourée de ses danseurs.

 

Sur la première chaine, les Carpentier ne sont pas en reste avec leur "Top à ", un nouveau concept qui s'articule chaque semaine autour d'un invité principal animant lui-même l'émission et interprètant sketches et duos avec les vedettes de son choix.

 

Le premier "Top à Sylvie Vartan" est diffusé le 6 mai 1972. Dans un décor d'inspiration  psychédélique, elle réunit  des artistes que l'on attendait pas nécessairement autour d'elle,  comme Jane Birkin et Serge Gainsbourg ou encore Michel  Polnareff. Gainsbourg compose même deux titres spécialement pour le show. Les éternels complices Jean-Jacques Debout et Carlos sont également présents.

 

Au Japon, les hits s'enchaînent .  Après que "Aime-moi" et "La Maritza" aient été classés, c’est au tour de "Caro Mozart" de faire un tabac (# 21 Oricon). Le titre est rajouté à l'édition japonaise de "Sympathie" qui devient  son  plus grand succès 33 tours dans ce pays, excepté les compilations (# 22 Oricon).

 

Avec dix-huit concerts dans les plus vastes auditoriums,  la tournée japonaise du printemps 1972 est la plus importante que Sylvie ait entrepris à cette date dans un pays étranger. Plusieurs  prestations dans des clubs et diverses émissions de télévision se rajoutent au programme.

 

En Italie, s'il est vrai que "Caro Mozart " est le dernier titre de Sylvie à se classer dans les charts, RCA poursuit la publication de nombreux singles, comme "La Gioventu'" qui  connait même  un certain succès jusqu' au Japon (# 6, Top 10 Best)

 

En France, après le LP "Sympathie", le tout dernier EP de Sylvie sort au mois de mai. Ce disque est remarquable du fait qu'il réunit quatre tendances essentielles de l'univers Vartan : la Country Music avec un original qu'elle reprendra plusieurs fois dans sa carrière ; le son pop-rock  avec l'adaptation d'un tube de Cher ;  la parodie réaliste, dont elle raffole, grâce à une composition d'Eddie Vartan pour la bande originale du film "Malpertuis" ; enfin , la variété française pur sucre, avec un titre écrit par Alain Chamfort,  chanteur à succès du moment. 

 

Le single que Sylvie publie en septembre, "Mon Père" , revêt pour elle une importance toute particuilière puisqu'il est dédié à son père, disparu deux années auparavant, la veille de sa première à l'Olympia... Cette chanson introspective figurera logiquement au cœur de son tour de chant 72 ...

 

En France et dans de nombreux pays d'Europe continentale, Sylvie et Johnny continuent de faire la une des magazines, tout autant pour  leur parcours artistique que pour les hauts et les bas de leur relation.  En  cette année 1972, ce sont surtout des bas puisque le couple semble à nouveau séparé.

 

Dès lors, les séjours de Sylvie aux USA seront de plus en plus fréquents et prolongés. Partant d'une volonté de sa part de protéger son fils David des retombées médiatiques de la relation tumultueuse de ses parents, ses départs pour les Etats-Unis seront vécus par le public comme un exil et feront  désormais partie des thèmes récurrents abordés dans les interviews.

 

Aux USA, Sylvie rencontre un célèbre chorégraphe, Howard Jeffrey,  qui avait travaillé comme assistant de Jerome Robbins sur "West side story"  et comme chorégraphe sur un certain nombre de comédies musicales avec Barbra Streisand ou Bette Midler.

 

Ensemble, ils vont élaborer un nouveau show dans la tradition de "Broadway" ( celui de 70 étant plutôt "off Broadway") avec pour toile de fond le thème du sentiment amoureux et donc en filigrane  les tourments de la vie privée de la chanteuse. Une "pièce musicale" en trois actes qui commence dans la naïveté "fleur bleue", se poursuit dans  la passion avant de s'achever dans le drame, le final ouvrant toutefois de nouveaux horizons plus optimistes.


Les moyens que Bruno Coquatrix accorde à Sylvie sont pharaoniques : le grand orchestre de l’Olympia avec ses 25 musiciens, 3 choristes, 10 danseurs venus des USA, un décor constitué de deux scènes réunies par un escalier...

 

Pour Sylvie, Yves Saint Laurent crée quatre tenues entièrement pailletées. Une robe Charleston bleue, un justaucorps bleu argent évoquant l’Ange bleu de Marlène Dietrich et deux combinaisons, l'une couleur or pour le rock et l'autre noire, magnifiquement théâtrale, pour le final.

 

Vocalement, le répertoire de ce spectacle est l'un des plus étendus qu'elle ait interprété, de ses propres titres à la chanson réaliste, de l'adaptation  d'un standard de Streisand à la reprise d'un classique  de  Brel, de la comédie musicale "Sweet Charity" au rock du vétéran Chuck Berry jusqu'à celui de Leon Russel.

 

Carlos assure les  enchainements en chantant pendant les changements de costumes.

 

Au soir de la première Sylvie est totalement aphone à tel point que la représentation  est annulée. Après un traitement intensif à la cortisone, elle monte sur scène dès le lendemain. L'évènement  est retransmis en direct sur Europe 1

 

Comme en 1970, pour amortir le show, Sylvie doit multiplier les représentations sur un temps très court .  Elle assure vingt-trois  concerts en deux semaines là où d'autres réalisent une performance semblable en un mois. Les critiques vont de l'acerbe au dithyrambique  mais  semblent de toutes façons n'avoir aucun impact sur le public qui se précipite sur les réservations :  l'Olympia 72 se jouera "à guichets fermés".

 

La tournée qui suit est réduite, les promoteurs se montrant réticents à investir sur un spectacle sans tubes et aussi lourd à transporter ... En revanche, la télévision se mobilise pour ne pas être en reste de l’évènement. Le 18 octobre Sylvie est l’invitée d’honneur d’un deuxième "Cadet Rousselle", elle y présente en vingt minutes plusieurs extraits de son show.

 

Le 25 novembre, le portrait-documentaire de François Recheinbach "Mon amie Sylvie" est diffusé pour la première fois à la télévision. Tourné notamment au Mexique, le film sublime la beauté de Sylvie dans des décors de rêve. Avec "Sylvissima" et "J'ai tout donné", il forme une sorte de tryptique adoré des fans, un précieux témoignage du mode de vie, entre "bohème de luxe" et "rock 'n roll attitude", du couple de stars formé par Sylvie Vartan et Johnny Hallyday...

 

En fin d’année, privilège rare,  les Carpentier consacrent un deuxième "top" à Sylvie Vartan. Johnny Hallyday, qui ne s'était pas montré à  l'Olympia, participe au show. Comme 1967, 1973 sera une  année "Johnny et Sylvie"...

 

 

 

Icône disque  LP "Sympathie"  RCA  440 753

Icône disque  SP "Dilindam"  RCA  49 168

Icône TV   2 janvier :  "Télé Dimanche"  Riche, Dilindam, Parle-moi de ta vie, La moitié du chemin

Icône TV  1er février : "Cadet Rousselle"
Dilindam, Parle moi de ta vie, La Maritza, Par amour par pitié, Comme un garçon , Dilindam.

Icône TV  3 février :  "D'hier et d'aujourd'hui" (Interview de Pierre Bouteiller).

   10 février : Théatre du Chatelet - Radio diffusion "RTL Non Stop"

Icône TV  1er avril : "Top à Mireille Mathieu" : On a toutes besoin d'un homme (avec Mireille Mathieu), Un jardin dans mon coeur.

Icône TV  15 avril :  "Top à Jacques Chazot" : Yes Sir, Dilindam.

Icône disque  EP "L'heure la pius douce de ma vie" 

RCA  87 110

Icône TV  6 mai : "Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier, avec Carlos, Jean-Jacques Debout, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, Michel Polnareff ...

  Du 9 au 29 mai : Tournée au Japon - 13 villes, 21 concerts.

Icône disque  LP "Sylvie à Tokyo"  RCA  SRA 5228 (Réédition du "live à Tokyo 71" en version 1LP sous référence et pochette alternatives).

Icône disque  SP "La gioventu' "  (Italie) RCA N 1660

•  6 juin:  Sortie en France de "Malpertuis" d'Harry Kumel avec Orson Welles, Mathieu Carrière, Michel Bouquet, Jean-Pierre Cassel et Sylvie Vartan.

Icône TV  14 juin :  "L'espace d'un sourire" : Dilindam, La moitié du chemin, Comme un garçon (avec Françoise Hardy).

Icône disque  SP "Mon père"  RCA  40 014

  Du 14 septembre au 1er octobre: Olympia . Grand Orchestre de l'Olympia dirigé par Raymond Donnez -  Chorégraphie Howard Jeffrey - Costumes Yves Saint Laurent - 23 représentations.

Icône disque  LP "Sylvie Vartan à l'Olympia"  RCA  460 001

Icône TV  18 octobre:   "Cadet Rousselle"  Pour lui je reviens, Mon père, Dilindam (avec Carlos), Partir .

Icône TV  25 novembre : "Mon amie Sylvie" (film réalisé par François Reichenbach)

Icône TV  9 décembre : "Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier avec Carlos, Chantal Goya, Paul Meurisse...

 

 

 

 

Sylvie Vartan photo de l'intérieurde la  pochette du LP "Sympathie"  dans son cadrage d'origine

Sylvie Vartan le 1er février dans "Cadet Rousselle" présenté par Guy Lux

Sylvie Vartan en combinaison or de Yves Saint Laurent, le 1er février dans "Cadet Rousselle" présenté par Guy Lux
 

Cadet Rousselle

Top à Sylvie Vartan

 
6 mai "Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier, elle porte un costume en satin bleu de "Saint Laurent rive gauche"
6 mai : "Top à Sylvie Vartan" de Maritie et Gilbert Carpentier, avec Serge Gainsbourg et Jane Birkin, pour un trio inédit.
 LP "Sylvie à Tokyo"  RCA  SRA 5228
 
Japon 1972
 
Sylvie Vartan sur scène au Japon pour sa grande tournée 1972 Sylvie Vartan on stage in Japan for her 1972 tour.
Sylvie Vartan chez elle avec le chorégraphe américain Howard Jeffrey et le musicien Raymond Donnez
Sylvie Vartan et ses danseurs lors des répétitions de son Olympia 1972 Sylvie Vartan lors des répétitions de l' Olympia 1972
Sylvie Vartan avec Carlos lors des répétitions de l' Olympia 1972 Sylvie Vartan lors des répétitions de son Olympia 1972 dans un portrait de Benjamin Auger paru dans "Mademoiselle Age Tendre"
Sylvie Vartan en collants bleu répète un numéro avec Carlos en 1972
Sylvie Vartan en couverture de "Salut les Copains" n°121 en 1972
Sylvie Vartan photographiée par Jean-Marie Périer en 1971
Sylvie Vartan au Mexique avec des enfants en 1971
 
Mon amie Sylvie
 
Sylvie Vartan au Mexique dans le film "Mon Amie Sylvie" de François Reichenbach Sylvie Vartan sur un cheval dans le film "Mon Amie Sylvie" de François Reichenbach
Sylvie Vartan au Mexique dans le film "Mon Amie Sylvie" en 1972 Sylvie Vartan au Mexique devant une église dans "Mon Amie Sylvie" de François Reichenbach
Sylvie Vartan en Californie en 1972 dans une robe patchwork.
Sylvie Vartan en couverture du magazine "20 ans" en 1972
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Sylvie Vartan et Johnny Hallyday arrivant au Brésil , février 1973 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday au Copacabana Palace de Rio, février 1973
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday devant le Christ Rédempteur de Rio, février 1973
Sylvie Vartan sur la plage de Copacabana, février 1973 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en vacances au Brésil, 1973
Sylvie Vartan chante "2'35 de bonheur" avec Johnny Hallyday et Guy Lux, "Cadet Rousselle" du 22 février 1973
Sylvie Vartan   SP "Non, je ne suis plus la même" RCA 40028 (1973) Sylvie Vartan  SP "L'homme que tu seras / Ne m'attends pas",  chansons du feuilleton "Graine d'ortie" RCA 40046 (1973)
Sylvie Vartan et Carlos, duo "Dilindam", 3 mai 1973, "Cadet Rousselle"
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, photo recto du 45 tours "J'ai un problème"
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, 45 tours Japon "J'ai un problème", Philips SFL-1820 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, 45 tours Allemagne "J'ai un problème"  (SP "Vieilleicht bist du fur mich noch nich die grosse liebe") Philips 6009413, 1973
 
J'ai un problème
 
Sylvie Vartan LP "J'ai un problème"RCA 440 763 (1973)
Sylvie Vartan SP "La vie c'est du cinéma" RCA 40050 (1973) Sylvie Vartan, SP Italie  "Noi ieri noi oggi / Ma Maramao"  RCA 1675 (1973)
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en couverture de  "Melle Age tendre", juillet 1973
Sylvie Vartan signant un autographe à Marseille, juillet 1973
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday ensemble sur scène, tournée 1973
 
Tournée 1973
 
Affiches pour le concert de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday du 7 juillet 1973 à Marseille
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday sur scène en 1973, ensembles jean clouté Yves Saint Laurent
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday sur scène en 1973, combinaisons rouges
Sylvie Vartan etJohnny Hallyday, 45 tours Japon "J'ai un problème", Philips SFL1820
LP "Sylvie Vartan live in Japan" RCA 6179 (1973)
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, 1973, session photos "Melle Age tendre" Sylvie Vartan chante "Toi le garçon", 1973
Sylvie Vartan chapeau à plume 1973

 1973

 

 

 

En  février 1973, Sylvie et Johnny s’envolent pour le Brésil où ils ne sont  pas retournés ensemble depuis 1969.  Ils sont les invités de l'émission "RTL non-stop" diffusée en direct depuis la "Golden Room" du Copacabana Palace de Rio.  Animée par Philippe Bouvard, elle rassemble autour du couple de nombreux invités brésiliens. Sylvie interprète cinq chansons, dont une en portugais, "Veglia Nega", ainsi qu'un duo avec Gilberto Gill (et avec Johnny comme "choriste" ), duo à ce jour resté inédit ...

 

Une semaine durant, Sylvie et Johnny jouent les parfaits touristes et  le soir venu retrouvent leurs amis brésiliens lors de joyeuses noubas. 

 

Pourtant, à son retour en France, Sylvie fait savoir qu'elle trouve le palace de Rio démodé et qu'il ne mérite pas sa réputation. Elle qui était venue au Brésil trois années consécutives  (1967, 1968, 1969) et qui avait même songé à  s’y établir  n'y retournera plus avant 1985...

 

Dès son retour en France, elle entame la promotion d'un nouveau single  autobiographique intitulé "Non je ne suis plus la même" , promotion qui, une fois n'est pas coutume,  passe essentiellement par la télévision. 

 

Michel Polac, homme de médias et de lettres , lui consacre une émission-portrait d’une heure avec en toile de fond Marcel Proust comme caution littéraire. Filmée dans son manoir de Loconville, Sylvie exprime son admiration pour le célèbre écrivain mais aussi pour le  peintre Jérôme Bosch et  pour le chanteur Charles Trenet. Elle témoigne au reste  des ravages de la pollution au Japon, dévoile la recette de la véritable moussaka bulgare ou encore nous fait visiter le parc entourant sa propriété... 

 

En ce début d'année, très présente à la télévision française , c'est à l'étranger qu'elle réserve ses prestations sur scène .

 

En mars elle séjourne une semaine dans le nord de l'Italie et donne quelques galas dans le Piémont. Johnny la rejoint  à Bologne à l'occasion de son passage au Kiwi Club. La presse italienne constate que le divorce maintes fois pressenti n'est plus à l'ordre du jour. 

 

RCA édite alors pour le marché transalpin un remarquable single qui propose en face A l'une des plus belles chansons du répertoire italien de Sylvie, “Noi Ieri noi oggi" et en face B l'une des plus étranges toutes langues confondues, “Ma Maramao”..

 

Après un bref retour en  France, Sylvie s'envole  le 14 mars pour l'Iran puis se rend en Allemagne pour le tournage de l'émission "Kimblin" (diffusée sur la chaîne ARD plusieurs mois plus tard, en septembre).

 

Cette année-là, les couples et  les duos de toutes sortes sont dans l'air du temps :  Stone et Charden, Sheila et Ringo, Dalida et Alain Delon, et même l'autre couple yéyé Françoise Hardy et Jacques Dutronc avec la naissance de leur fils Thomas.

 

Une tendance qui n'échappe pas à Jean Renard, le directeur artistique commun de Johnny et Sylvie, qui y voit, à l'aune de la récente réconciliation du couple, une occasion en or pour "frapper fort".

 

Il compose "J'ai un problème" sur un texte de Michel Mallory,  une chanson de circonstance qu'il espère transformer en tube de l'été.

 

Il lui faudra batailler pour surmonter les difficultés contractuelles entre Philips et RCA  mais surtout pour convaincre les  principaux intéressés d'enregistrer  ce titre dont ils ne  veulent ni l'un ni l'autre.

 

Dans la mémoire de tous les protagonistes, les sessions d'enregistrement de ces duos furent laborieuses, entre mauvaise volonté et éclats de rire....

 

Pour le lancement du 45 tours, le 14 juin, Guy Lux consacre un "Cadet Rousselle" à Sylvie et Johnny . Une semaine plus tard, c’est au tour des Carpentier avec  le premier et unique  "Top à Sylvie et Johnny", un show coloré où Sylvie reprend notamment son titre en brésilien "Veglia nega". Avec Johnny elle interprète un duo inédit, adapté du standard américain "Fever".

 

En juillet, le single "J'ai un problème" prend la première place des hit-parades. Jean Renard avait vu juste: "J'ai un problème" devient et demeure à ce jour le 45 tours le plus vendu en  France par chacun des deux artistes (plus de 750 000 copies, dépassé toutefois à l'international, pour ce qui concerne Sylvie, par le single japonais "La plus belle pour aller danser"  écoulé à 1 250 000 exemplaires en 1972).

 

De plus le disque sort dans plusieurs pays (Japon, Canada, Argentine, Turquie, Portugal et Allemagne (dans une version en  allemand : "Vieilleicht bist du fur mich noch nich die grosse liebe").

 

Il faudra attendre 1975 pour que le single sorte en Italie, à l'occasion, probablement,  de la série de shows TV "Punto e basta" dont Sylvie est la vedette pendant plusieurs semaines. Les  deux titres sont en version italienne (Il mio problema / Voglio tutto di te).

 

A partir du printemps s'ouvre pour Sylvie une longue période de scènes, que ce soit en solo ou dans le cadre de la tournée dont elle partage la tête d'affiche avec Johnny.

 

Durant cette période, elle se produit dans des salles de toutes configurations : auditoriums, arènes, stades, night-clubs en Italie...

 

Lors des concerts avec Johnny, elle assure la première partie, Johnny la seconde,  puis ils se rejoignent pour deux ou trois duos.

 

Leur tournée commune les conduit notamment en Espagne ou encore en Italie pour la fête du journal "L'Unità" à Milan. Mais c'est en Grèce qu'a lieu le concert le plus mémorable au stade panathénaïque d'Athènes.

 

Avec près de 40 dates, Sylvie et Johnny attirent des foules considérables, estimées à 250 000 personnes. Ils prennent la première place du "box-office des tournées" devant Michel Sardou et Claude François. 

 

Un album regroupant tous les singles de l'année est publié à la rentrée. Il contient les deux chansons du  générique du feuilleton "Graine d'ortie" composées par Eddie Vartan.

 

En octobre, pour sa quatrième tournée au Japon baptisée "Dixième anniversaire", elle reprend la trame de son dernier Olympia en y incorporant ses nouveaux titres et quelques-uns de ses plus grands succès dans le pays. Longtemps les promoteurs espèrent organiser une tournée commune avec Johnny mais les inévitables négocialions  entre les maisons de disques échouent. Philips réussit toutefois à faire coïncider la sortie au Japon du single "J'ai un problème" avec la tournée de Sylvie.

 

Les concerts remportent un tel succès que des prolongations sont envisagées, hélas l'agenda de Sylvie  comporte des engagements en France  qui ne le permettent pas. A la place, un show en avant-première est rajouté à Tokyo au tout dernier moment, il sera  filmé pour la télévision japonaise et diffusé le 19 décembre sur la chaine "Tokyo Channel 12". Une nouvelle tournée est immédiatement planifiée pour l'année suivante et sur la demande de RCA Japan, Sylvie accepte d'enregistrer un album exclusivement pour le marché japonais.

 

De retour en France, elle sort un nouveau 45 tours particulièrement important puisqu'il signe son retour en solo  à la tête des hit-parades. Chose rare,  les deux faces se partagent les playlists des radios:  "Toi le garçon" qui renoue avec l'ambiance de l'album "Sympathie" est adapté du tube country "Delta Dawn" d'Helen Reddy  ; quant au très autobiographique "L'amour au diapason" du tandem Renard-Mallory, il dépeint avec humour les paradoxes du couple Vartan-Hallyday et sonne comme la  conclusion d'une année triomphale pour les deux stars :

 

 

" mais il y a l'amour  ...qui revient toujours ...

pour peindre de bleu la toile de fond de nos jours"

 

 

En fin d'année, on apprend  dans la presse que Sylvie est enceinte...

 

 

 

•  Icône disque   SP "Non, je ne suis plus la même" RCA 40028

•  12 février Brésil : RTL Non-stop, en direct du Copacabana Palace. Avec Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Gilberto Gill, Gal Costa, Jorge Ben ...

•  Icône TV   1 février  Cadet Rousselle : "Non je ne suis plus la même".

•  Icône TV   7 février  1ère chaîne - Midi trente : "Non je ne suis plus la même", "Va si tu l'aimes".

•  Icône TV   17 février  Devine qui est derrière la porte : "Non je ne suis plus la même", "Va si tu l'aimes".

•  Icône TV   22 février  2ème chaine - Cadet Rousselle spécial Jean Renard : "2'35 de bonheur" (avec Johnny et Guy Lux)

•  Icône TV   11 mars 1ère chaîne - Soirée élections : "Non je ne suis plus la même".

•    Mars : Iran - Italie : Galas.

•  Icône TV   18 mars  "Le Luron du dimanche" : "Non je ne suis plus la même".

•  Icône TV   24 mars 1ère chaîne - Du côté de chez... Sylvie Vartan. Emission de Michel Polac 

•  Icône TV   8 avril  1ère chaîne - Le sport en fête : "Non je ne suis plus la même", "Pour lui je reviens".

•  Icône TV   3 mai  2ème chaine - Cadet Rousselle spécial JJ Debout : "Comme un garçon", "Dilindam"

•  Icône disque   SP "L'homme que tu seras / Ne m'attends pas"  Chansons du feuilleton de télévision "Graine d'ortie" RCA 40046

•  Icône disque   SP "J'ai un problème"  Philips 6009384

•  Icône TV   14 juin  : Cadet Rousselle : "J'ai un problème", "La vie c'est du cinéma", "Non je ne suis plus la même", "Melody man", "Te tuer d'amour".

•  Icône TV   23 juin : Top à Sylvie et Johnny
Show produit par Maritie et Gilbert CARPENTIER, réalisé par André FLEDERICK, chorégraphie d'Arthur PLASSCHAERT.

•    Juillet août: tournée dété (France-Italie-Espagne-Grèce).

•  Icône disque   LP "J'ai un problème" RCA 440 763

•  Icône disque   SP "La vie c'est du cinéma" RCA 40050

•  Icône disque   SP "L'amour au diapason" RCA 42001

•  Icône disque   SP "Vieilleicht bist du fur mich noch nich die grosse liebe" Philips 6009413

•  Icône disque   SP "Noi ieri noi oggi / Ma Maramao"  RCA 1675

•  Icône TV 4 septembre 1973​ - Allemagne:  Klimbim ep. 2 saison 1​ (Chaine ARD)

•  Icône TV   15 septembre : La Une est à vous : "J'ai un problème".

•  Icône TV 15 septembre : Midi trente : Invités Sylvie & Johnny

•   Japon : tournée du 29 septembre au 14 octobre - 9 villes, 12 concerts. 

•  Icône disque   LP "Sylvie Vartan live in Japan" RCA 617

•  Icône TV   17 novembre :  Top à Pétula Clark : "Dixieland" (avec Sacha Distel et Pétula Clark) ," L'amour au diapason" , "Toi le garçon".

•  Icône TV    29 novembre - Taratata : "Toi le garçon", "L'amour au diapason".

•  Icône TV   16 décembre - Dimanche Salvador : "Toi le garçon", "L'acupuncteur" (avec Henri Salvador et Johnny), sketch musical avec Henri Salvador

•  Icône TV Japon: 19 décembre 1973  "Love Sound Special" Tokyo channel 12 - Sylvie Vartan au Nakano Sun Plaza 50 mn.

•  Icône TV   30 décembre  Sports en fête (spécial Sergio Leone) : "La vie c'est du cinéma", "L'amour au diapason", "J'ai un problème" (imitation par Yves Lecoq & Sophie Darel). 

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan ,  12 février 1973, à Rio avec Philippe Bouvard pour l'émission RTL Non-Stop
 
Brésil 1973
 
Sylvie Vartan ,  12 février 1973, duo avec Gilberto Gil  pour l'émission RTL Non-Stop
Sylvie Vartan ,  février 1973, voyage à Rio avec Johnny Hallyday
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Vogue" , avril 1973
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, photo verso du 45 tours "J'ai un problème"
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, 1973
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan , répétitions "Cadet Rousselle" du 14 juin 1973:"Te tuer d'amour" Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, répétitions "Cadet Rousselle" du 14 juin 1973
Johnny Hallyday et Sylvie Vartan  "Cadet Rousselle" du 14 juin 1973:"J'ai un problème" Johnny Hallyday et Sylvie Vartan  "Cadet Rousselle" du 14 juin 1973:"Te tuer d'amour"
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, final "Cadet Rousselle" du 14 juin 1973
 

Cadet Rousselle

Top à Sylvie et Johnny

 
Sylvie Vartan chante en portugais "Veglia Nega" " le 23 juin 1973 dans le "Top à Sylvie et Johnny" de Maritie et Gilbert Carpentier Sylvie Vartan, "Danse du ventre"  23 juin 1973 dans le "Top à Sylvie et Johnny" de Maritie et Gilbert Carpentier
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, "J'ai un problème" ,  23 juin 1973 , "Top à Sylvie et Johnny" de Maritie et Gilbert Carpentier
Sylvie Vartan, poster "Salut les copains", 1973, ensemble jean clouté Yves Saint Laurent Sylvie Vartan, carte postale "Toi le garçon" 1973
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en couverture du magazine "Salut les copains", juillet 1973
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday de retour d'Italie, descente d'avion, 1973
Sylvie Vartan et  Johnny Hallyday sur l'Acropole d'Athènes, juillet 1973
Sylvie Vartan au Japon, tournée 1973
 
Japon 1973
 
Sylvie Vartan en tournée au Japon, 1973 Sylvie Vartan sur scène en 1973, ensemble jean clouté Yves Saint Laurent
Sylvie vartan chante et danse "L'amour au diapason", 17 novembre 1973, "Top à Petula Clark"
Sylvie Vartan et Henri Salvador dans "Dimanche Salvador", 16 décembre 1973 Sylvie Vartan, plateau télé, 1973
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Sylvie Vartan Générique "Je chante pour Swanee" 1974
 
Je chante pour Swanee
 
Sylvie Vartan 1974 avec Daniel Gélin Sylvie Vartan 1974 avec Jean-Jacques Debout
Sylvie Vartan 1974 avec Jean-Claude Brialy Sylvie Vartan 1974 avec Chantal Goya
Sylvie Vartan 1974 Final du Show "Je chante pour Swanee"
Sylvie Vartan LP "Je chante pour Swanee" RCA  FPL 1 10009 , 1974
Sylvie Vartan SP "Bye bye Leroy Brown " RCA FPBO 0032, 1974  Sylvie Vartan   SP "Da dou ron ron " RCA PB 37004, 1974
Sylvie Vartan chante "Bye bye Leroy brown", 1974 Sylvie Vartan en répétitions sur un plateau TV, 1974
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, 1974 Sylvie Vartan à la sortie du club Saint-Hillaire, 1974
Sylvie Vartan et Michel Sardou, 1974 Sylvie Vartan et Dale Olson 1974
Sylvie Vartan et Jean-Louis Trintignant,1974
Sylvie Vartan et Mireille Darc, Gala de l'Union des artistes 1974
Sylvie Vartan photographiée par Daniel Lebée, gala de l'Union des artsites 1974
Sylvie Vartan ,  "La malle aux Indes" , gala de l'Union des artsites 1974 Sylvie Vartan présente "La malle aux Indes" , gala de l'Union des artsites 1974
Sylvie Vartan photographiée par Gérard Houin, 1974
Sylvie Vartan LP "La reine de Saba"  RCA JAPAN  SX 261
Sylvie Vartan photographiée par Giancarlo Botti, 1974 Sylvie Vartan en 1974 photographiée par Giancarlo Botti
Sylvie Vartan  LP "Shang shang a lang  RCA FPL 10051 (1974)
Show S.Vartan 29 mars 1975

 1974

 

 

 

En novembre 1973, suite à la confirmation du début de sa grossesse, Sylvie annule tous ses engagements sur scène,  comme elle l’avait fait en 1966. Début février 1974, elle déclare à Paris Match : "J’ai fait un Top pour la TV la semaine dernière. C’est mon dernier truc de l’année. Maintenant je ne bouge plus".

 

Le "truc" en question n’est autre que  "Je chante pour Swanee",  une émission qui fera date dans l’histoire des "Top" produits par Maritie et Gilbert Carpentier. Le show proposé par Sylvie est probablement le fruit d’une longue maturation dans son esprit…

 

Depuis 1969, en effet,  l’idée d’une comédie musicale sur scène autour de Sylvie Vartan est un véritable serpent de mer dans la presse française. On évoque  successivement "Bonnie and Clyde" avec Johnny, puis "Sweet Charity" et surtout  "Alice au Pays des merveilles", projet relativement avancé qui est même annoncé en 1972 au théâtre du Châtelet avant d’être abandonné pour des raisons encore obscures.

 

Quoi de plus naturel, dès lors, que  Sylvie s’empare de la carte blanche offerte par les Carpentier pour assouvir un désir artistique de longue date. Pour elle, les producteurs acceptent de rompre avec le concept habituel des "Top" qui consiste à  réunir autour de la vedette du jour les invités de son choix pour des chansons, des duos, et la promotion des tubes de chacun.

 

S’autorisant même à exploser le budget habituel alloué aux variétés pour la création de costumes et de décors éphémères, ils laissent à  Sylvie le soin de porter l’émission sur son seul nom : pas de chanteurs de premier plan, mais un casting d’amis proches et de comédiens chevronnés comme Jean-Claude Brialy et Daniel Gélin .

 

On retrouve également Carlos ainsi que Chantal Goya, la femme de Jean-Jacques Debout, lequel , sur des textes de Roger Dumas, compose l’intégralité des chansons, qui  servent à la fois de dialogues et de supports aux différents tableaux. Ce "Top"  ne propose que des titres inédits ou presque (sauf  "Baby Capone"): du jamais vu !

 

L’émission, réalisée par Marion Sarraut, se dote ainsi d’un véritable script qui en fait une  "mini-comédie musicale" comportant des éléments aussi bien fictifs que puisés dans la biographie de la chanteuse : à une époque que l’on situe dans les années 40 ou 50, une jeune fille vivant avec son père bulgare rêve de devenir artiste comme lui. Après une audition mouvementée, elle est engagée par le producteur d’une revue de music-hall. Dans son parcours, elle croise des personnages excentriques et caricaturaux. Naturellement la jeune chanteuse va se distinguer, jusqu’à devenir la star de la revue... 

 

La diffusion du show s’avère chaotique.. Initialement prévu le 12 janvier, il est annulé en raison d’une grève des techniciens de la SFP,  comme l’avait été pour les mêmes raisons le "Dimanche- Salvador"  de décembre auquel Sylvie participait  et comme le seront encore bon nombre de ses projets télévisés des années 70, à tel point qu’on parlera de cabale contre l'artiste ...

 

La majeure partie des tableaux doivent être joués en direct, ce qui relève de l’exploit.

 

Finalement la diffusion a lieu le 26 janvier 1974 : c’est une consécration personnelle et un énorme succès commercial puisque le programme se vendra dans 33 pays, un record à l’époque ...

 

Un single promo "Je chante pour Swanee" est envoyé aux radios , il atteint  la douzième place du hit-parade RTL alors même qu’il n’est pas commercialisé... RCA publie un album de la bande originale du show ; encore une première et un pari risqué qui s’avère gagnant : l’album devient l’une des plus grosses ventes de  Sylvie durant son contrat chez RCA.

 

Ce “Top à Sylvie Vartan” ne sera pas  reprogrammé avant les années 2000  mais de nombreux extraits seront diffusés dans quantité d’émissions rétrospectives.

 

On sourit peut-être aujourd’hui devant de la naïveté du show ; néanmoins, en le  replaçant dans le contexte de l’époque, on retient prioritairement  son deuxième degré et son esprit parodique qui n’ont d’ailleurs pas échappé à plusieurs humoristes des années 80 et 90, comme par exemple Mimi Mathy  ou  Michèle Laroque…

 

Peu après ce triomphe, Sylvie retrouve une vieille connaissance en la personne du  photographe Gianfranco Botti pour plusieurs séances photos, dont  la plus étonnante a lieu dans le lit même de Mistinguett, la reine légendaire du music-hall ; des clichés  plutôt sexy pris entre décembre 73 et mars 74 et qui seront largement exploités en Europe, en Amérique du Sud et au Japon.

 

Ironie du sort, ces images célébrant la féminité de Sylvie accompagnent la tragédie de la perte son bébé. Longtemps silencieuse sur le sujet, elle l’évoque toutefois dans sa biographie publiée en 2004 :  au lendemain de la dernière de Barbara au Théâtre des Variétés à laquelle elle assiste le 12 mars, Sylvie est hospitalisée en urgence. Elle restera en clinique près de trois semaines… En mai, Johnny l’emmène à Hawaï avec leur fils David. Johnny Stark, le manager des débuts, s’occupe d’organiser le séjour…

 

Avec le recul, Sylvie réalise que cette épreuve marque la véritable  cassure de son couple avec Johnny Hallyday. La défiance qui s’installe va s’illustrer notamment sur le plan professionnel par une série de  défis artistiques que l’un et l’autre vont mutuellement se lancer en cherchant à chaque fois le moyen de se surpasser...

 

Au printemps, elle enregistre "Bye bye Leroy Brown", l'adaptation du "Bad Bad Leroy Brown" de Jim Croce, dont elle écrit les paroles en collaboration avec Michel Mallory sans pour autant éprouver le besoin de s'en faire créditer . On remarque dans le texte une évidente concordance de destin entre le couple Hallyday-Vartan et les protagonistes de la chanson et l’on perçoit quelque prémonition  troublante:

 

 

“Il se disait artiste, il était beau il était grand” (...) “Partout où l’on allait lorsque les gens parlaient c’était encore de  Leroy et moi”(...) “C’est là que la corde a cassé”...  "Je travaille en solo”... "ll n’y a plus de Leroy et moi "(...)

 

 

Revenue toute bronzée d’Hawaï, Sylvie est rayonnante lors de la brève promotion  de ce titre….

 

Fin juin pour le dernier "Domino" de la saison, Guy Lux réunit le plus beau parterre de stars françaises qui soit :  Adamo, Dalida, Michel Delpech, Sheila, Stone & Charden, Michel Sardou Johnny Hallyday et bien-sûr Sylvie.

 

M. Hoshika Mikko du magazine musical japonais "Music Life" et M. Komuro , directeur de RCA Japan sont présents dans la salle. Venus finaliser le choix de chansons devant figurer sur l’album que Sylvie va prochainement enregistrer  pour le Japon, ils font savoir, à leur retour dans le pays, que parmi toutes les stars présentes ce soir-là sur le plateau seule Sylvie a interprété deux titres et que c’est elle qui a été choisie pour clôturer le show. Ils s’en montrent très impressionnés

 

"Bye Bye Leroy Brown" devient l’un des succès de l’été (#5 au hit-parade de RTL , première radio de France, et #10 au classement bimensuel des ventes du CIDD).  

 

Le 4 août, Sylvie donne à Sète son unique concert de l’année pour la France. Johnny profite d’une pause dans sa tournée pour lui "prêter" son orchestre dirigé par Tommy Brown. Pour la première fois elle interprète sur scène ses derniers succès :  "Je chante pour Swanee", "L’amour au diapason", "Toi le garçon", "Bye bye Leroy Brown" …

 

A partir de septembre, elle prépare sa tournée au Japon et enregistre le 33 tours  "La Reine de Saba" spécialement pour le marché nippon. L’album, qui sort en décembre,  se compose de reprises choisies dans une sélection de succès en anglais et en français devenus des standards au Japon. C'est un "best- seller" qui reste dans le catalogue jusqu’au début des années 80, et dès 1976  il est récompensé d’un disque d’or par Bob Summer, vice-président de RCA International.

 

La tournée japonaise du mois d’octobre est encore plus importante que celle de 1972, avec vingt concerts et dix-sept villes traversées du nord au sud.

 

A son retour du Japon, Sylvie finalise un album studio et grave dans le même temps sur un second 33 tours la bande originale d’un nouveau show TV , “Tout au fond des tiroirs”  (ce qui explique peut-être son peu d’empressement à promouvoir le single "Da dou ron ron" - #16 RTL ).  

 

Tout comme “Je chante pour Swanee”, le "Show Sylvie Vartan"" est  écrit par Jean-Jacques Debout comme une comédie musicale :  l’héroïne, incarnée par Sylvie,  se rend chez son oncle qui évoque pour elle avec toute la nostalgie requise  le souvenir des femmes de sa famille.Toutefois, cette-fois-ci, le tracklisting intègre quelques titres du nouvel album studio. Autour du casting habituel, on retrouve deux stars de la chanson, Michel Sardou et Johnny, qui tiennent chacun un rôle de séducteur.

 

Les deux 33 tours sortent simultanément en décembre pour accompagner la diffusion du show prévue pour le réveillon de fin d’année. Hélas, une fois de plus, il est annulé pour cause de grève, ce qui compromet singulièrement la promotion du nouvel album et celle de son premier extrait 45 tours : “Shang shang a lang”. Quant au disque de la bande originale du show, devenu sans objet, il se trouve inévitablement voué à l’échec. Il faudra finalement attendre le 29 mars 1975 pour que “Tout au fond des tiroirs” soit enfin diffusé . 

 

 

 

•  Icône TV 12 janvier Top à Paul Meurisse : extrait "Pygmalion", "Vous le comédien", "Toi le garçon"

•  Icône TV 26 janvier Top à Sylvie Vartan : "Je chante pour Swanee" Show de M. et G. Carpentier, Chorégraphies d'A.Plaschaert, Musique  J.J.Debout  Textes R. Dumas.

•   Icône disque   LP "Je chante pour Swanee" RCA FPL 1 10009

•  Icône TV 7 mars  Domino : "Je chante pour Swanee"

•   Icône disque   SP "Bye bye Leroy Brown " RCA FPBO 0032

•  Icône TV 8 juin Top à l'Eurovision : "Go back home", "Bye bye Leroy Brown"

•  Icône TV 13 juin Domino : "Bye bye Leroy Brown"," Bien sûr"

•  Icône TV 22 juin Top à Johnny Hallyday : "Bye bye Leroy Brown", "Bien sûr"

•  Icône TV 29 juin Midi Trente : "Bien sûr", "Bye bye Leroy Brown"

•     4 août concert à Sète - Place Stalingrad

•  Icône TV 7 septembre Gala de l'union des Artistes : "La malle des Indes" avec Michel Sardou

•     28 septembre - Paris , Gala privé à l'Olympia.

•      Du 1er au 23 Octobre - Tournée au Japon

20 dates,17 villes

•   Icône disque   SP "Da dou ron ron " RCA PB 37004

•  Icône TV 17 novembre  Sport en fête : "Da dou ron ron"  "Rockn'roll Man" , "Bye bye Leroy Brown"

•   Icône disque   LP "Show Sylvie Vartan" RCA FPL1 0061

•    Icône disque   LP "Shang shang a lang"  RCA FPL 10051

•   Icône disque   LP "La reine de Saba"  RCA JAPAN  SX 261

•   Icône TV 10 décembre  Gala de l'Unicef : "If you love me let me know" 

 

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan en couverture de "Paris Match", 2 février 1974
Sylvie Vartan en couverture du magazine espagnol "Gaceta", 1974 Sylvie Vartan en couverture du magazine espagnol "Diez minutos", 1974
Sylvie Vartan en couverture de "Flash Nous deux",  1974
Sylvie Vartan en 1974,  par Giancarlo Botti Sylvie Vartan par Giancarlo Botti, 1974
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Vogue", Mars 1974
Sylvie Vartan, 1974, session photos pour "Vogue" Sylvie Vartan, session photos pour "Vogue", 1974
Sylvie Vartan interprète "Go back home" le 8 juin 1974 lors du "Top à l'Eurovision"
Sylvie Vartan et Gilbert Bécaud photographiés le 8 juin 1974 lors de l'émission "Top à l'Eurovision"
Sylvie Vartan entre Roger Pierre et Jean-Marc Thibault,  photographiés le 8 juin 1974 lors de l'émission "Top à l'Eurovision" Sylvie Vartan et Mireille Mathieu photographiées le 8 juin 1974 lors de l'émission "Top à l'Eurovision"
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday à Cannes en 1974
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Poster", 1974 Sylvie Vartan en couverture du magazine italien "Il movello",1974
Sylvie Vartan prend le soleil sur la scène des arênes de Béziers, 1974
Sylvie Vartan en grande discussion avec Carlos,  arênes de Béziers, août 1974 Sylvie Vartan en répétitions dans les arênes de Béziers, août 1974
Sylvie Vartan fête ses 30 ans le 15 août 1974 à Montpellier, avec Johnny Hallyday, Carlos, Michel Sardou et Pierre Billon.
Sylvie Vartan sur scène, gala privé du 28 septembre 1974 à l'Olympia
Sylvie Vartan, cassette Japon  "La reine de Saba", 1974
Sylvie Vartan sur scène au Japon en 1974
 
Japon 1974
   
Sylvie Vartan sur scène au Japon salue ses fans, 1974
Sylvie Vartan au Japon en 1974
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Sylvie Vartan LP "Tout au fond des tiroirs" RCA FPL1 0061
 
Show Sylvie Vartan
 
 Sylvie Vartan  avec Michel Sardou : "Nous ne nous aimerons jamais" (1975)
Sylvie Vartan 29 mars 1975 Show Sylvie Vartan 29 mars 1975
Sylvie Vartan et Roger Pierre 1975
Sylvie Vartran et Johnny Hallyday : "Toi et moi" (1975) Sylvie Vartan, "Shang shang a lang", 1975
Sylvie Vartan sur le plateau TV de "Punto e Basta" ,  RAI, 1975
 "Era rimasta nuda"
Sylvie Vartan, article de la presse italienne (1975) Sylvie vartan, ballet dans "Punto e basta" RAI 1975
Sylvie Vartan en couverture de "Novella 2000"
Sylvie Vartan SP "Shang shang a lang" RCA PB 37 031 Sylvie Vartan  SP "Tout au fond des tiroirs" RCA  42015
Sylvie Vartan SP Italie "Punto e basta" RCA TPBO 7000 Sylvie Vartan SP Italie "Il mio problema/ Voglio tutto di te" (duos avec Johnny Hallyday) Philips 6 0009 650
Sylvie Vartan  LP  Italie "Punto e basta" RCA TPL1 1138
Sylvie Vartan SP "La drôle de fin" RCA 42026 Sylvie Vartan SP "Danse-la, chante-la" RCA  42054
Sylvie Vartan  robe noire , "Système 2" du 6 juillet 1975 Sylvie Vartan dans  "Système 2" du 6 juillet 1975
Sylvie vartan en concert à Maubeuge le 17 juillet 1975
Sylvie Vartan en concert à Narbonne le 27 juillet 1975 Sylvie Vartan,  1975, Maubeuge, 17 juillet 1975
 

Tournée d'été 75

Montréal - Québec 75

 
Sylvie Vartan Concert à  Montréal le 30 août 1975 Sylvie Vartan show live pour la télévision québécoise, 29 août 1975
Sylvie Vartan Montréal, 29  août 1975
Sylvie Vartan , programme du Palais des Congrès 1975, dessin de François Dupuich
Sylvie Vartan, avec son chorégraphe Walter Painter  Palais des Congrès 1975
Sylvie Vartan acclamée par le Tout-Paris, Générale du Palais des Congrès 1975 (8 octobre)
Sylvie Vartan,  Générale du  Palais des Congrès le 8 octobre 1975, arrivée avec Johnny  Hallyday Sylvie Vartan,  Générale du  Palais des Congrès 1975, avec Johnny Hallyday
Sylvie Vartan et Alice Sapritch, Palais des Congrès, 8 octobre 1975 Sylvie Vartan, Johnny Hallyday et Nicoletta, 8 octobre 1975
Sylvie Vartan, Alain-Philippe Malagnac, Johnny Hallyday, Palais des Congrès 8 octobre 1975
 

"Fauteuil d'Or" pour 

115 000 spectateurs

 
Sylvie Vartan dédicace une affiche pour le 100 000ème spectateur de son spectacle au Palais des Congrès, 1975
2LP  "Show Sylvie Vartan Palais des Congrès" RCA FPL2 0095
Sylvie Vartan avec Johnny Hallyday et  Alain-Philippe Malagnac, 1975

 1975

 

 

 

Sans rien laisser paraître de sa déconvenue quant à la récente déprogrammation de son  show TV, Sylvie Vartan  participe en janvier à quelques émissions de télévision pour la promotion de son nouveau 33 tours, "Shang shang a lang" . Le premier extrait de l'album est tout juste bien accueilli en radio (# 8 RTL).

 

Fin mars, le fameux "Show Sylvie Vartan" initialement prévu au soir du 31 décembre est enfin diffusé, après que les scènes évoquant le nouvel an aient été refaites. RCA édite un single intitulé "Tout au fond des tiroirs", extrait de l'album malencontreusement sorti  quatre mois trop tôt ...

 

Sylvie entame alors une série de changements dans  son entourage professionnel. En premier lieu, elle  se sépare  de Jean Renard qui était son directeur artistique depuis 1967. Il s'efface au profit de Jacques Revaux, producteur de Michel Sardou, le nouveau numéro 1 français. La première chanson que Revaux  propose à Sylvie , "La drôle de fin", est un surprenant  tango pop : d'emblée, c'est un succès. (# 7 RTL, # 21 C.I.D.D.).

 

En mars, Sylvie s'installe à l'hôtel Hilton de Rome. Avec le chef d'orchestre Pino Calvi, elle enregistre un album en italien  qui sert de bande originale à la série d'émissions  hebdomadaires "Punto e basta" qu'elle s'apprête à co-présenter avec l'acteur Gino Bramieri. Le tournage dure  huit semaines  et mobilise deux-cents personnes,  figurants et techniciens en plus des quatorze danseurs qui entourent Sylvie. Le "Teatro Vittorie"  est somptueusement décoré à la manière des grands cabarets italiens comme "La Bussola". La première est diffusée le 26 avril à 22h30. Sept émissions sont initiallement prévues. ; une huitième est réalisée avec des rushs, tandis que  Sylvie a déjà regagné la France où elle débute les répétitions de sa tournée d'été.

 

Tous les samedis pendant deux mois, Sylvie ouvre le show  avec  "Il veliero in bottiglia",  à chaque fois  dans une tenue différente. En cours de soirée, elle interprète systématiquement deux chansons, dont un ancien succès. L'émission se termine sur "Punto e Basta" en duo avec Bramieri , cette séquence servant chaque semaine de générique de fin.

 

Johnny  se rend à Rome pour participer au show de Sylvie. Ils chantent pour la première fois "Il mio problema" , la version italienne  de leur  tube de 1973 "J'ai un problème"  dont Philips édite opportunément  un 45  tours .

 

Arrivée en Italie en toute confiance avec en tête le souvenir des "Doppia Coppia", Sylvie est confrontée à l'accueil ambivalent de la presse qui s'intéresse essentiellement au montant de son cachet, à sa vie privée et surtout à ses tenues provocantes. Les photos les plus prisées par les magazines italiens proviennent d'ailleurs d'une scène en justaucorps de cuir et cuissardes qui au final ne sera jamais diffusée. Le "servizio vigilanza" de la RAI aurait même accusé  Sylvie d'un strip-tease faussement accidentel, jusqu'à la menacer d'une amende! Si au début, elle  préfère rire de tout ce tapage, elle finit par s'en agacer:

 

 

 

"Je ne savais pas qu’en Italie on se scandalisait pour si peu! J'ai tourné dans Malpertuis des scènes bien plus audacieuses qui n'ont choqué personne, et d'ailleurs ça m'a bien amusée de le faire". Novella 2000, 25 mars 1975

 

 

Le manque de complicité avec son partenaire Gino Bramieri est palpable et leurs apparitions communes sont réduites à la portion congrue. Sitôt  Sylvie repartie, Bramieri ne manque pas de se répandre sur "La Vartan", qu'il juge, entre autres, "trop française et indolente". Peut-être aussi, tout simplement, ne digère-t-il pas de s'être fait voler la vedette dans la presse  alors que cette série de shows signait son grand retour à la télévision après deux ans d'absence...

 

Dernier "feux d'artifice" d'un cycle d'émissions de la variété italienne à budget pléthorique, les  "Punto e basta" ont fait l'objet d'un nombre limité de rediffusions et contrairement aux "Doppia Coppia" de 1969, ils ne sont pas restés dans la mémoire des italiens ;  en revanche pour les fans de Sylvie Vartan ils sont un "must", même si la diffusion en noir et blanc  les dépouille de l'éclat dont témoignent les photos ...

 

*   *   *


Fin 1974, la capitale française s’est dotée d’un nouvel auditorium, le Palais des Congrès, l''une des plus grandes salles d’Europe. En janvier, le chanteur Serge Lama est le premier artiste de variétés à s’y produire. Il y reste un peu plus de deux semaines réalisant une performance alors presque inégalée en France  pour un chanteur populaire.

 

Au printemps, la rumeur se propage : Sylvie Vartan aurait réservé le Palais des Congrès pour un mois. Certes, jusque là, elle est l'une des très rares chanteuses à pouvoir faire salle comble à l'Olympia trois semaines consécutives ;  de là  à remplir pendant un mois une salle deux fois plus grande, il y a un pas qui semble infranchissable... A fortiori pour une femme : le métier balance entre hilarité et inquiétude...

 

 

 

"PARIS— Le nouveau show de Sylvie Vartan qui sera présenté le mois prochain au Palais des Congrès va coûter à minima la bagatelle de 800 000 dollars. La plus grande partie du financement sera assurée par Roger Peyrefitte.(…)  Inévitablement, cette aventure suscite ici de nombreux commentaires. On estime que pour atteindre le seuil de rentabilité, il faudra attirer au moins 120 000 spectateurs.(…) Les classements de la chanteuse dans les charts ne sont pourtant pas exceptionnels :  deux classements officiels au cours de l'année écoulée, et seulement à la vingt-et-unième place pour "La drôle de fin" en août et à la vingt-neuvième pour "Bye bye Leroy Brown" en juillet. Il semble évident que  le show devra intégrer la participation de plusieurs invités exceptionnels de premier ordre...

Billboard , 20 septembre 1975

 


Si l'article de Billboard comporte quelques inexactitudes quant au classement de "Bye bye leroy Brown" ( en réalité, # 10 C.I.D.D) et au nom du producteur de Sylvie qui est en fait Alain-Phillipe Malagnac, il a le mérite de  décrire avec justesse le scepticisme ambiant qui accompagne l'annonce  des projets  de la chanteuse ...

 

Alain-Philippe Malagnac, 24 ans, gravite dans l’entourage de l’écrivain Alain Peyrefitte. Homme d'affaires autoproclamé, il voit en Sylvie Vartan la star qui va lui permettre d’ entrer  par la grande porte dans le show-business, ce monde dont les lumières l'attirent irrésistiblement ... A Sylvie, il apporte un soutien sans faille  pendant toute la durée de  son entreprise ... La  presse ne manque pas de s'intéresser à ce drôle d'attelage qui fait le "buzz" tout au long de l'année.


C’est au chorégraphe Walter Painter  rencontré à Los Angeles que Sylvie confie la mise en scène de son show.  Plusieurs fois récompensé aux  "Emmy Awards", Painter adapte à une plus grande échelle la formule des spectacles qu’il a montés pour Ann Margret à Las Vegas.

 

Aussitot terminé le tournage de Punto e Basta, Sylvie part répéter à Los Angeles avant d'entammer une tournée d'été de deux mois au cours de laquelle elle rôde son show. Le 27 juillet, un concert géant réunit  Sylvie et Johnny à Narbonne. Elle profite d'un jour de relâche pour fêter à Biarritz son anniversaire en famille et un peu tard à Saint-Tropez  celui de Roger Peyreffite, aux côtés notamment de Romy Schneider et d'Annabel Buffet. Fin août elle s'envole avec Johnny pour le Canada où ils donnent ensemble trois concerts exceptionnels  dont un pour les besoins la télévision québécoise. A Montréal et Québec, Sylvie présente une version simplifiée de son futur spectacle parisien...

 

Au Palais des Congrès, la troupe compte environ soixante-dix personnes dont trente musiciens, seize danseurs, trois mimes, douze machinistes et neuf éclairagistes. Le spectacle comprend neufs décors et près de deux-cents costumes originaux. Une campagne publicitaire de quinze mille affiches est lancée dans toute la région parisienne.


A l’approche du 4 octobre, date de la première, RCA publie un nouveau single "Danse-la, chante-la". Le titre est immédiatement bien accueilli par les radios mais Sylvie n’en fait qu'à sa tête et décide de ne pas le chanter sur scène.

 

La tension monte dans son entourage et le soir de la première le Tout-Paris se presse au Palais des Congrès pour enfin découvrir le show  et voir de quel côté va pencher la balance...

 

Le spectacle comporte deux parties d’une heure chacune.

 

Au cours de la première partie, l’orchestre joue dans une fosse pour permettre aux décors et aux chorégraphies de se déployer sur toute l'immensité du plateau. On compte jusqu’à cinq changements scénographiques rien que pour "La divine Lady Veine", véritable show dans le show  d'une durée de vingt minutes.  Le tableau qui retient le plus l’attention est un ballet avec onze vélos lancés autour de Sylvie.

 

En deuxième partie, la plateforme qui soutient l’orchestre remonte pour rendre les musiciens visibles, mettant en valeur la chanteuse et son répertoire. Elle n'en oublie pas pour autant les mises en scène spectaculaires. Le ballet théâtral "La drôle de fin", notamment, marque les esprits. Elle le reprendra systématiquement sur toutes les scènes  pendant sept ans...

 

Très peu de tubes sont au programme puisque "Danse-la chante-la", numéro 1 sur les ondes, n’a pas été retenu, ce qui ne l'empêche pas de devenir  le plus gros succès solo de Sylvie depuis  "La plus belle pour aller danser" avec près de 500.000 exemplaires vendus...

 

 

 

"On aime ou on déteste Sylvie avec passion"

Le Quotidien de Paris.

 

 

Au lendemain de la premère, les critiques la comparent, à son détriment  tantôt à Brassens, Brel ou Barbara qui pourtant sont des auteurs-compositeurs ne faisant sur scène que du récital,  tantôt aux meneuses de revue des cabarets comme le Lido, qui n'ont pas de répertoire à défendre. A cette époque, un spectacle pop avec chorégraphies et décors est difficilement envisageable. Pour beaucoup,  le show de Sylvie est  voué à l’échec. ..


La critique bonne ou mauvaise n’a jamais eu beaucoup de prise sur Sylvie. Au bout d’une semaine de représentations, le bouche à oreille fait son oeuvre et assure le succès de l’entreprise. Tout comme la première, les trois dernières semaines sont "sold out" et à partir du 15, les réservations se font "Standing Room Only", c'est à dire qu'on loue les marches ...

 

Le 31 octobre, à quelque jours de la fin de son marathon, Sylvie dédicace une affiche au cent-millième spectateur et le 23 novembre, dans l'émission "Système 2" de Guy Lux, elle reçoit un "Fauteuil d'Or" des mains du directeur du Palais des Congrès pour 115 000 entrées. Des prolongations sont annoncées pour février 1976.


Dès 1975, Sylvie Vartan fait tomber de nombreux records.

 

  Elle est la première femme en France à se confronter à ce qu'on nommera très vite "les grandes scènes", prouesse jusque là exclusivement réservée à  Johnny Hallyday* , Jean Ferrat** et Serge Lama***. 

 

  Elle est également la première femme en Europe****  attirant plus de 100 000 spectateurs en un seul engagement (vingt-huit représentations). Pour comparaison, du 31 juillet au 28 août 1969, Elvis Presley bat le record d’entrées aux USA avec cinquante-huit shows consécutifs en un mois, attirant un total de 101.509 spectateurs à l’Hotel International de Las Vegas.

 

En définissant un nouveau standard de succès que Nicoletta est la première à saluer, le triomphe de Sylvie Vartan au Palais des Congrès marque une étape dans le show-business, mais il faudra attendre les années 80 pour que d'autres chanteuses  se mesurent aux grandes salles (sauf six concerts exceptionnels de Véronique Sanson au Palais des Sports en 1978). ... 

 

Pour l'heure,  Sylvie  règne seule.

 

Loin de pavoiser, elle prend encore plus de distances avec le métier :

 

 

"On sentait un halo de haine autour de nous. L'intime espoir de tous ces gens, c'était qu'on se casse la gueule" - "La première semaine, alors qu‘on savait que toutes les places seraient louées, j'ai pleuré tous les soirs. Le plus pénible a été la trahison de personnes très proches à qui j'étais profondément attachée".

"Elle",  1977

 

    *   Johnny Hallyday , Palais des Sports, du 21/09 au 14/10/1971

  **   Jean Ferrat, Palais des Sports, du 6 au 29/10/1972

 ***   Serge Lama, Palais des Congrès, du 15/01 au 2/02/1975

****   Edith Piaf : Olympia 62, chiffres non disponibles.

 

 

•  Icône disque   SP "Shang shang a lang" RCA PB 37 031

•  Icône TV  19 janvier : Système 2 : "Shang shang a lang", "Bye bye Leroy Brown"
•  Icône TV  9 février  Les rendez vous du dimanche: "Shang shang a lang, Les chemins de ma vie, Toi mon aventure"

•  Icône disque   SP "Tout au fond des tiroirs" RCA  42015
•  Icône TV  29 mars  Show  "Tout au fond des tiroirs" produit par Maritie et Gilbert Carpentier, réalisé par Marion Sarraut, chorégraphie d'Arthur Plasschaert.  Chansons originales de J.J. Debout et Roger Dumas.
•  Icône TV  10 mai  1ère chaine  : Numéro Un Jean-Jacques Debout 
•  Icône TV  Avril - Juin  Rai (Italie)  "Punto e Basta" Présenté par Sylvie Vartan  et Gino Bramieri.

Chorégraphie de Tony Ventura 

•  Icône disque   SP Italie "Punto e basta" RCA TPBO 7000

•  Icône disque   SP Italie "Il mio problema/ Voglio tutto di te" (duos avec Johnny Hallyday) Philips 6 0009 650

•  Icône disque   LP  Italie "Punto e basta" RCA TPL1 1138

•  Icône disque   SP "La drôle de fin" RCA 42026

•  Icône TV  21 juin  Numéro Un Johnny Hallyday : Sketch avec Eddie Vartan, "Tous mes copains", "La drôle de fin", "Da dou ron ron" avec Johnny
•  Icône TV  29 juin  Les rendez-vous du dimanche : "La drôle de fin", "Tu ne me parles plus d'amour"

•    Juillet-août : tournée d'été (40 dates) dont

3 concerts exceptionnels avec Johnny Hallyday à Québec et Montréal pour 30 000 spectateurs
•  Icône TV  6 juillet :  Antenne 2 - Ring Parade & Système 2 : "La drôle de fin" : "Bye bye Leroy Brown", "Shang shang a lang", "La plus belle pour aller danser", "La drôle de fin", "Tu ne me parles plus d'amour"
•  Icône TV  19 septembre : Le club de 10 heures  "Tu ne me parles plus d'amour", "La drôle de fin"
•  Icône TV  24 septembre  : Un sur cinq spécial Sylvie Vartan (répétitions Palais des Congrès 75)
•  Icône TV  28 septembre : Système 2  "La drôle de fin" (avec Barry Collins)

•  Icône disque   SP "Danse-la, chante-la" RCA  42054

•  Icône TV  1er octobre :  Un sur cinq

•    Palais des Congrès du 4 octobre au 4 novembre, 28 représentations
•  Icône TV  17 & 18 octobre : Midi première 
•  Icône TV  19 octobre  Système 2 : "Ma liberté", "Comme un garçon", "Operator"

•  Icône disque   2LP "Show Sylvie Vartan Palais des Congrès" RCA FPL2 0095
•  Icône TV  1er novembre :  Numéro un Michel Sardou : "Danse- la, chante-la", "Changement de cavalière"
•  Icône TV  09 novembre :  Ring parade : "Danse-la, chante-la"
•  Icône TV  16 novembre : Il y a 10 ans le Palmarès  "La Maritza"
•  Icône TV  23 novembre :  Ring parade  & Système 2 : "Danse-la, chante la", "J'ai un problème", "Ma liberté", "Toute ma vie", "Operator", "Changement de cavalière", "Bye bye Leroy Brown"
•  Icône TV  24 décembre : Poiret est à vous

"La drôle de fin" 

 

 

 

"Punto e Basta" décor plateau
Plateau TV du show "Punto e basta" RAI 1975
Sylvie Vartan dans  "Punto e basta", 1975 Sylvie Vartan  et Gino Bramieri, 1975
Sylvie Vartan, scène censurée du show TV italien "Punto e basta", 1975
Sylvie Vartan en justaucorps de cuir et cuissardes, show TV italien "Punto e basta", 1975 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Rome,  1975
 
Punto e basta
 
Sylvie Vartan,  robe  Yves Saint Laurent, 1975
Sylvie Vartan en ensemble jean clouté Yves Saint Laurent,  1975 Sylvie Vartan  "Punto e basta", show TV italien de 1975
Sylvie Vartan en corsaire, "Punto e basta", 1975
Sylvie Vartan et l'acteur Gino Bramieri, Rome, 1975
Sylvie Vartan avec Johnny Hallyday à Biarritz le 15 août 1975 Sylvie Vartan  à Biarritz le 15 août 1975
Sylvie Vartan et Romy Schneider, Saint-Tropez 1975
Sylvie Vartan et Romy Schneider fêtent l'anniversaire de Roger Peyreffite, St Tropez 18 août  1975
Sylvie Vartan à Saint-Tropez le 18 juillet 1975 Sylvie vartan et Annabel Buffet à Saint-Tropez le 18 août 1975
Sylvie Vartan découvre son affiche du Palais des Congrès  1975
Affiche Sylvie Vartan, Palais des Congrès 1975
Sylvie Vartan,  robe blanche et cape 1975
Sylvie vartan interprète "Merci merci monsieur l'agent" Palais des Congrès 1975
 
Palais des Congrès 75
 
Décor du medley "Salut les Copains" Show Sylvie Vartan au Palais des Congrès 1975
Sylvie Vartan veste bleu blanc rouge 1975 Sylvie Vartan Palais des Congrès 1975
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1975 décor du tableau "La divine Lady Veine"
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1975  tableau "La divine Lady Veine" Sylvie Vartan Palais des Congrès 1975  tableau "La divine Lady Veine"
Sylvie Vartan au Palais des Congrès 1975, robe rouge "Je sens mon coeur qui bat" Sylvie Vartan accoudée au piano pour "Changement de cavalière" Palais des Congrès 1975
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1975 Ballet "La drôle de fin"
Sylvie Vartan  , ballet "Soul train" 1975
Sylvie Vartan  , ballet "Soul train" 1975
Sylvie Vartan sur scène en 1975 photographiée par Patrick Dubroca

 

 

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Sylvie Vartan photographiée par Michael Childrers en 1976
Sylvie Vartan LP "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes" (1976) RCA FPL1 0122
   

Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?

 
Sylvie Vartan SP "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes" (1976) RCA 42 087 Sylvie Vartan SP "L'amour c'est comme les bateaux" (1976) RCA 42 117
Sylvie Vartan chante "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes" Ring Parade 15 février 1976
Sylvie Vartan sur un plateau TV, 1976 Sylvie Vartan chante "Les bons moments" en duo avec Charles Aznavour, 21 février 1976
Sylvie Vartan répétant sur un plateau TV pour l'émission "Médaille d'or", 24 juillet 1976 Sylvie Vartan, répétitions de l'émission "Médaille d'or", 24 juillet 1976
Sylvie Vartan devant sa Cadillac Eldorado, Californie, 1976
Sylvie Vartan pose sur le plongeoir de sa piscine à Los Angeles, 1976
Sylvie Vartan sortant de sa piscine, Los Angeles 1976 Sylvie Vartan et son chien Plouf, Los Angeles 1976
Sylvie Vartan et son chien Plouf sur la plage de Malibu, 1976
Sylvie Vartan devant la piscine de sa maison de Los Angeles prend la pose avec Guy Bonnardot,1976
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Stéphanie" N°22 (Septembre 1976)
Sylvie Vartan en couverture du magazine espagnol "Hola", 11 septembre 1976
Sylvie Vartan Recto du  Livret-disque "Je vis en illustré" RCA CF 511 (1976) Sylvie Vartan Verso  du  Livret-disque "Je vis en illustré" RCA CF 511 (1976)
Sylvie Vartan SP  "El tango aquel" (Espagne) RCA SPBO-9349 (1976) Sylvie Vartan SP "Ta sorcière bien aimée" RCA 42 155 (1976)
Sylvie Vartan LP "Ta sorcière bien aimée" RCA FPL1 0186 (1976)
Sylvie Vartan Photo NB merchandising 1976

 1976

 

 

 

Sylvie Vartan poursuit le renouvellement de son staff artisque. Dès la fin du Palais des Congrès 75,  Jean-Jacques Debout, son plus vieil ami dans le métier, qui était de tous les projets, disparaît de son entourage. En début d'année, elle fait appel à un nouvel attaché de presse puis à un nouvel agent, Charley Marouani, déjà impressario de Brel et de Barbara . Il reste à ses côtés jusqu’à son décès en 2017....

 

Aux Etats-Unis, elle rencontre le photographe Michael Childrers qui devient rapidement son "reporter" attitré et dont les clichés majoritairement pris en studio renforcent son image à la fois glamour et lointaine ....

 

Pour les débuts de sa collaboration avec Sylvie Vartan, Jacques Revaux démontre immédiatemment son efficacité. Les deux premiers titres qu'il lui propose, "La drôle de fin" et "Danse-la, chante-la",  deviennent rapidement des "hits".

 

C'est avec l'album "Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes?" qu'il imprime le plus distinctement sa marque, tout en s'incrivant dans une certaine continuité en conservant Gilles Thibaut et Michel Mallory, lesquels, plus que quiconque, offrent à Sylvie la garantie de textes sur mesure... La rupture la plus marquante avec la "période Renard" réside dans l'absence d’adaptations de rocks américains...

 

Le répertoire s’enrichit de ballades sentimentales typiquement françaises qui permettent à Sylvie Vartan de développer un style d'interprétation singulier, à la fois passionné et distant. Les thèmes tournent autour de l’ambivalence du sentiment amoureux , de l’indépendance et de la rupture. Aujourd'hui encore elle peut  puiser parmi ces chansons qui lui collent à la peau et touchent instinctivement son public...
 

En parallèle, dans le but assumé de rajeunir son auditoire, Revaux oriente Sylvie vers un registre plus léger composé de titres rythmés, souvent prétextes à la fantaisie ou au deuxième degré. Dans son autobiographie de 2016, le producteur estime que les textes de ces chansons n'ont pas toujours bien vieilli et exprime des regrets à ce sujet...

 

Du strict point de vue du succès et de la notoriété, c'est un triomphe.

 

Le single "Qu’est ce qui fait pleurer les blondes?" se classe #1 CIDD et reste à ce jour le 45 tours solo  de Sylvie le plus vendu en France. Avec le temps, il devient l'un de ses titres les plus emblématiques...

 

Numéro 1 sur les ondes avec "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?", Sylvie est en même temps sur la scène du Palais des Congrès pour les prolongations du show de 75, dans une version légèrement modifiée : dix représentations "sold out" du 20 au 29 février, pour 40 000 spectateurs supplémentaires...

 

Les critiques sont versatiles. Jacqueline Cartier en est l'illustration. L’année précédente, elle avait écrit dans "France-Soir" un article intitulé "Sylvie Vartan victime d’un stade". Cette fois,  sous couvert d'une simple mise à jour du show, elle nous en livre une tout autre description ...

 

Lire la critique de Jacqueline Cartier

 

Après le Palais des Congrès, Sylvie repart en tournée d’hiver, de printemps, d'été et d'automne : un périple de quatre-vingt sept dates dans toute la France.

 

En mai, en faisant ses gros titres sur "le divorce de Johnny et Sylvie", "Paris Match" publie un scoop qui met en émoi le public bien au-delà de la seule France des midinettes. L'hebdomadaire recueille en exclusivité les confidences du couple : Johnny utilise cette tribune pour se justifier à travers une sorte de "plaidoirie de la défense" ; pour sa part, Sylvie dresse un constat lucide et dépassionné, celui d'une femme qui a cessé d'être amoureuse et qui souhaite se projeter dans l'avenir...  Désireuse de faire savoir que désormais elle va de l'avant, elle profite de l'occasion pour annoncer la sortie de son prochain single ainsi que sa future tournée d’été.

 

Pour être sûre de bien se faire comprendre , le 30 mai, elle ouvre le talk-show dominical de Michel Drucker avec "La meilleure fille en moi", la face B de son nouveau single :

 

 

 

"La meilleure fille en moi n'est plus du tout la même , un jour tu comprendras que l’homme que tu étais ne pouvait pas lui plaire pendant des années ... (...) Tu n’as plus ta place dans ma vie, j’ai besoin d’être libre".

("La meilleure fille en moi ", paroles : Joël Cartigny) 

 

 

et lorsqu'on lui pose explicitement la question, elle confirme qu'elle a décidé de se séparer de son mari...

 

A la télévision, l'année est ponctuée de nombreuses apparitions chez Guy Lux. L’animateur a toujours soutenu la chanteuse et peut en retour compter sur elle pour doper les audiences. Le 6 juin dans son émission "Système 2", extatique, il lui remet personnellement un disque d'or pour le single "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?".

 

Dans son ascension du "star-system", Sylvie Vartan est arrivée au sommet. Une enquête d'opinion menée par le magazine "L'Express" la désigne comme la personnalité publique la plus admirée des jeunes françaises, avec deux fois plus de voix que l'actrice Romy Schneider... A cette occasion, Patrice Laffont lui consacre une émission spéciale sur la deuxième chaîne intitulée "Médaille d'Or", au cours de laquelle elle répond aux questions d'un panel d'admiratrices invitées sur le plateau pour la circonstance. Elle interprète plusieurs titres dont son nouveau single, "L’amour c'est comme les bateaux", chanson écrite par Gilles Thibaut sur une musique originale d'André Popp. C'est encore un succès (# 6 CIDD), et c'est  la première fois que Sylvie s'impose  avec une ballade depuis "La Maritza"...

 

La presse étrangère s'intéresse à elle  plus qu’elle ne l’avait fait depuis la fin des années 60 et multiplie les articles: Allemagne, Pays-Bas, Italie, Espagne, Portugal, Turquie, Amérique du Sud ...

 

Le spectacle du Palais des Congrès est capté pour la télévision. Conformément aux critères du moment, le format est réduit à une heure et les tableaux les plus spectaculaires sont volontairement exclus du montage. De nombreuses chaînes étrangères achètent le film . Pourtant, le show voyage peu hors des frontières. Il est cher et difficilement transportable, avec, dans sa version "itinérante", pas moins de sept danseurs, neuf musiciens, deux choristes sans compter la technique...

 

Sylvie se déplace toutefois en Espagne où elle est l'invitée d'honneur de l'émission "La hora de Luis Aguilé". Dans ce show savamment mis en scène, elle assure la promotion de la version espagnole de "La drôle de fin", "El tango aquel".

 

Au cours de sa tournée d'été, elle retrouve également l'Italie où elle se produit à "La Bussola" rebaptisée "Bussoladomani". A Monaco, entourée d'Alain-Philippe Malagnac, de Roger Peyrefitte, de François Daca mais loin de Johnny, elle fête son anniversaire sur la scène du Sporting Club .

 

Au programme de cette tournée, on remarque la reprise d'une chorégraphie de Jojo Smith que Sylvie avait présentée six ans plus tôt à l'Olympia : "Mon singe et moi". Comment ne pas y voir un clin d'œil amical au chorégraphe américain, que l'on sait présent en France à ce moment-là : au soir du concert de Cambrai, on l'a vu dîner avec Sylvie, la chanteuse Barbara et Johnny Hallyday...

 

 

 

" Ma bonne femme c'est un drôle de mec ".

  (Johnny Hallyday - Jours de France N°1092 )

 

 

Probablement fier mais en même temps piqué dans son orgueil par le succès de son épouse, Johnny met fin à cinq années d’absence sur une scène parisienne. Pour son "Johnny Hallyday Story", il va chercher Jojo Smith, le metteur en scène de sa femme. Ses 35 représentations au Palais des Sports lui valent, à lui aussi, un "Fauteuil d’or". Pour revigorer ses ventes de disques, il rejoint à son tour Jacques Revaux ...

De son côté, Sylvie  termine sa tournée là où elle l’avait commencée, c’est à dire au Palais des Congrès pour deux dernières représentations.

 

Le deuxième album de  l'année, "Ta sorcière bien aimée", sort en décembre. Il comporte onze nouvelles chansons . Comme le précédent, il n’offre aucune adaptation de titres américains, mais plutôt des ballades sentimentales et  des compositions "uptempo", presque disco. Les orchestrations sont majoritairement de Raymond Donnez. Le titre choisi pour le single est typiquement l'une de ces chansons rythmées, loufoques ou enfantines suivant l’angle sous lequel on l'envisage. Bien qu’il ait été soutenu par un seul passage TV, c’est un gros tube  (# 3 CIDD).

 

L’album devient un best-seller et constitue le support idéal pour un show TV que Maritie et Gilbert Carpentier programment pour les fêtes de fin d'année. Sylvie se prépare à  Los Angeles puis  à Paris sous la houlette d'un nouveau chorégraphe, Claude Thompson. Les Carpentier ont prévu des invités de marque : Julien Clerc, Barbara , Gérard Lenorman, Marie-Paule Belle. La désormais "fatidique grève de fin d’année" fait subir à ce show le même sort qu'aux deux précédents ... Les rushs sont mis de côté pour une diffusion ultérieure...

 

  •   Du 20 au 29 février : Palais des Congrès

(10 dates)

​•   Icône disque  SP  "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?"

RCA 42 087

•  Icône TV  8 février:  "Les  rendez-vous du dimanche" : "La lettre", "Qu'est ce qui fait pleurer les blondes?" 

•  Icône TV 15 février:  Ring Parade : "Qu'est ce qui fait pleurer les blondes?" et Système 2  Spécial SV

•  Icône TV 21 février Numéro 1 Charles Aznavour : "Les bons moments" (duo), "Qu'est ce qui fait pleurer les blondes?"

•  Icône TV 22 février:  Les rendez-vous du dimanche  "Qu'est ce qui fait pleurer les blondes?"

•  Icône TV 28 février:  Samedi est à vous  "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?"

•     Du 2 au 15 mars Tournée d'hiver (13 dates)

•  Icône TV  20 mars  Samedi est à vous :"La lettre"

•   Icône disque  LP "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?" RCA FPL1 0122

•  Icône TV 19 mai Espagne La Hora de Luis Aguilé : Duo, "Bye bye Leroy Brown", "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?", "El tango aquel"

•   Icône disque  SP "L'amour c'est comme les bateaux" RCA 420117

•  Icône TV  30 mai  Les rendez-vous du dimanche  " La meilleure fille en moi" (+ interview à propos de Johnny)

•  Icône TV  5 juin  Numéro 1 Roger Pierre  "L'amour c'est comme les bateaux"

•  Icône TV  6 juin:  Ring Parade "L'amour c'est comme les bateaux " +  Système 2 Spécial Sylvie

•  Icône TV 13 juin: Les rendez-vous du dimanche  "L'amour c'est comme les bateaux"

•  Icône TV 16 juin  Sylvie Vartan sur la RTB

•  Icône TV  27 juin - Midi Ring "La drôle de fin"

•  Icône TV  8 juillet  Sylvie Vartan au Palais des Congrès 1975 (une heure)

•  Icône TV 24 juillet  Médaille d'or : "Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes?", "Do you know?" ," L'amour c'est comme les bateaux"

•     Du 2 août au 11 décembre: tournées d'été et d'automne (64 dates)

•  Icône TV 07 novembre: Mexique  Canal 13 :" Algo especial con Sylvie Vartan" (60 mn)

•   12 décembre Palais des Congrès (matinée et soirée).

•   Icône disque  EP "Je vis en illustré" Livret-disque RCA CF511

•   Icône disque SP Espagne "El tango aquel" RCA SPBO 9349

•   Icône disque SP "Ta sorcière bien aimée" RCA 42 155

•   Icône disque LP "Ta sorcière bien aimée" RCA FPL1 0186​

•  Icône TV 14 novembre Les rendez-vous du dimanche  "Ta sorcière bien aimée" 

 

 

  

 

Sylvie Vartan sur scène en 1976 robe rouge "Je sens mon cœur qui bat"
 
Palais des Congrès 76
 
Sylvie Vartan entre en scène sur une Rolls Royce, Palais des Congrès 1976
Sylvie Vartan chante "Baby Capone" Palais des Congrès 1976 Sylvie Vartan chante et danse  "Baby Capone" Palais des Congrès 1976
Sylvie Vartan ballet "Baby Capone" Palais des Congrès 1976
Sylvie Vartan pose devant son affiche, 1976
Sylvie Vartan et Shirley Maclaine lors du concert de cette dernière au Palais des Congrès de Paris le  30 avril 1976
Sylvie Vartan en couverture de "Paris Match", 15 mai 1976
Sylvie Vartan photographiée par Michaël Childrers en 1976 Sylvie Vartan 1976 robe Dior "Volie parme"
Sylvie Vartan, portrait, 1976
Sylvie Vartan, robe indienne, 1976 Sylvie Vartan, robe indienne et collier à dents, 1976
Sylvie Vartan sur scène, robe blanche "Toute ma vie", 1976
 

Tournées  76

Monaco Sporting Club 76

 
Sylvie Vartan dans sa loge du Sporting Club de Monaco 16 août 1976
Sylvie Vartan fête son anniversaire sur la scène du Sporting Club de Monaco 16 août 1976
Sylvie Vartan et ses danseurs saluent le public du Sporting Club de Monaco 16 août 1976
Sylvie Vartan fête son anniversaire au Monoa de Monte Carlo le 16 août 1976
Sylvie Vartan OK Magazine 1976 Sylvie Vartan Posters Géants 1976
Sylvie Vartan répète le show TV  "Dancing Star" avec son nouveau chorégraphe Claude Thompson le 8 décembre 1976
Sylvie Vartan chante "Ta sorcière bien aimée" dans l'émission de Michel Drucker "Les rendez-vous du dimanche" 14 novembre 1976
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Sylvie Vartan programme Japon Tournée 1977 
 

Japan Tour 77

+ Séoul - Téhéran - Damas

 
Sylvie Vartan dans un souk de Téhéran, 1977
Sylvie Vartan SP "Le temps du swing" RCA PB 8015 Sylvie Vartan SP "Masculin singulier" RCA PB 8074
Sylvie Vartan en couverture de "Jours de France" N°1176  : "Le retour de Sylvie" (Juin 1977)
Sylvie Vartan SP "Petit rainbow" RCA PB 8128 Sylvie Vartan SP "Georges" RCA PB 8140
Sylvie Vartan LP  "Georges" RCA PL 37111
Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Douce misère"
 
Dancing Star
 
Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Ballet avec Georges Chakiris Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Le temps du swing"
Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "La fourmi et la cigale" en duo avec Carlos Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Je vous aime" en duo avec Gérard Lenorman
Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Dieu merci"
Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Je croyais" Sylvie Vartan Show TV "Dancing Star" (1977)  Séquence "Dancing Star"
Sylvie Vartan LP "Dancing Star" PL 37021
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Stéphanie", octobre 1977
Sylvie Vartan, photo Helmut Newton, 1977 Sylvie Vartan photographiée par Helmut Newton, 1977
Sylvie Vartan 2 LP "Au Palais des Congrès"  RCA FPL2 37116
Sylvie Vartan ovationnée par ses fans, Palais des Congrès, octobre 1977
Sylvie Vartan mitraillée par les photographes lors de la première de son show au Palais des Congrès, octobre 1977
Sylvie Vartan félicitée par Thierry Le Luron dans sa loge du Palais des Congrès,1977
Mick Jagger félicite Sylvie Vartan au Palais des Congrès de Paris en 1977

 1977

 

 

 

Après quinze années d'une carrière déjà bien remplie , Sylvie Vartan, dont on a maintes fois prédit la disparation artistique, atteint son niveau de succès le plus élevé, plus encore qu'au cœur de l’ère yéyé. En termes de performances commerciales, après le coup d’éclat du Palais des Congrès 75,  elle est la seule femme à faire jeu égal avec les superstars de la chanson que sont Johnny Hallyday ou Serge Lama. Dès lors, le métier pose sur elle un autre regard...

 

 

 

"Ce que Sylvie a fait, même une bête comme moi ne le ferait pas"  - Michel Sardou Jours de France N°1092 *

 

* (Michel n’aura pas à souffrir trop longtemps puisqu’il deviendra vite à son tour l’un des  "champions du Palais des Congrès").


 

Les détracteurs se voient contraints de se repositionner en concentrant désormais leurs critiques envers Sylvie sur son attitude de star jugée distante.

 

En février, après deux ans d’absence, Sylvie retrouve le Japon.  Le succès de la tournée, avec notamment quatre concerts à Tokyo et deux à Osaka dans les plus grandes salles montre que les japonais s’intéressent  à la "nouvelle Vartan" (c’est-à-dire à la star entourée de danseurs). Très bien documentés, les articles de la presse japonaise ne manquent pas de regretter la réduction du dispositif scénique par rapport à celui du Palais des Congrès…

 

Après le Japon, certaines étapes de la tournée  prennent parfois une tournure cocasse. En Corée où ses disques se vendent  très bien depuis la sortie de "La reine de Saba", Sylvie se produit pour la première fois à Séoul. Le  show jugé trop érotique doit être modifié pour ne pas heurter la pudeur des autorités coréennes. Les robes dénudées sont supprimées et les lumières rouges, considérées comme aphrodisiaques, sont proscrites.

 

La semaine suivante, la tournée s’arrête en Iran puis en Syrie. Chacune de ces escales  réserve son lot de mésaventures…

 

* * *

 

 

 

- "Même sans Alain Philippe, j’aurais fait le Palais des Congrès, j‘atteins toujours le but que je me suis fixé".

-  "Mais qui dans ce cas  aurait financé l‘aventure?"

Regard hautain et ennuyé :

-  "Je ne me soucie pas de ces questions, d‘autres le font à ma place."    

 

  (L’express - Octobre 1975)

 

Sylvie ne le sait pas encore au moment de cette interview, mais les circonstances vont vite la mettre au pied du mur. En février, à la veille de son départ pour le Japon , son producteur Alain-Philippe Malagnac est confronté à la justice. Dans l’incapacité de faire face à une créance bancaire, il se voit interdit d’exercice professionnel. En deux semaines, son empire s’écroule comme un château de cartes. Sylvie ne pourra même pas faire figurer son nom sur les affiches, comme elle l’avait envisagé pour le soutenir…

 

Elle doit se résigner à prendre en charge la production de son futur spectacle prévu pour octobre au Palais des Congrès. Avec deux séries de représentations "sold out" en 1975 et 1976 et près d’un million d’albums vendus sur les deux années écoulées, elle obtient le financement nécessaire sans grandes difficultés mais se voit contrainte de  mettre ses biens en garantie.

 

De retour à Los Angeles, elle retrouve  le chorégraphe Claude Thompson avec qui elle travaillait déjà sur le show TV avorté de décembre 1976 et débute avec lui une collaboration qui durera huit ans. Thompson, qui s’est illustré entre autres auprès d’Elvis Presley en 1969, sera l’homme de la situation. Ensemble, pendant deux mois, ils conçoivent et répètent un spectacle que Sylvie a voulu "solaire et sensuel", dans le ton du nouvel album qu’elle a déjà enregistré.

 

Pour ce show, Sylvie contrôle tout, tant sur le plan artistique que logistique et financier. Au cours de sa tournée d’été française, elle fait une escapade en Tunisie où elle remplit le théâtre antique de Carthage. Cette tournée sert à la fois de rodage au futur  show du Palais des Congrès et de test pour les nouvelles chansons. Le premier extrait de l’album , "Petit rainbow",  sort courant août. Adapté du  titre anglais  "Summer love sensation", il se retrouve rapidement en tête des deux principaux hit-parades, RTL #1 et  Europe 1 #1.

 

L’album de 1977 ,  produit par Jacques Revaux, s’éloigne sensiblement de la variété la plus traditionnelle des deux précédents. Dans une réalisation sophistiquée, il se compose de plusieurs originaux et d’adaptations de titres américains puisés dans la pop, le rock et le disco, en plus des ballades qui en constituent le point fort ... Parmi les auteurs-compositeurs contribuant à ce disque, Tommy Brown et Gilles Thibaut , présents depuis le début des années 60, signent chacun leur dernier titre pour Sylvie. Comme à chaque fois depuis l’arrivée de Jacques Revaux, cet album est  un gros succès de ventes…

 

A peine la tournée terminée, Sylvie reprend le tournage du show TV "Dancing Star" qui avait été interrompu en décembre 1976. Le scénario est écrit par son ami l’acteur Jean-Claude Brialy: une jeune fille de l’est débarque à Paris pour réaliser son rêve et devenir artiste. Elle croise sur sa route plusieurs  personnages, un impresario, un parolier, un aventurier ... A contrario de l’univers rétro du show "Je chante pour Swanee", "Dancing Star" s’inscrit dans le temps présent et joue la carte du glamour avec l’évidente volonté de tirer partie de la photogénie de Sylvie Vartan. L’émission diffusée le 10 septembre devient la vitrine des concerts à venir. On y trouve des titres des deux derniers albums, des tableaux dansés, et plusieurs chansons originales pour le show, en particulier les duos, signées Michel Mallory et Eddie Vartan.

 

A partir d’octobre, les panneaux publicitaires pour le nouveau show Vartan au Palais des Congrès envahissent les murs de Paris. Le visuel est signé par un maître de la photographie de mode, Helmut Newton. Pour l’affiche de Sylvie, Newton détourne malicieusement le logo de la marque Manpower ** en "Girlpower".     

 

** ("L’homme de Vitruve" de Léonard de Vinci)

 

La force de ces clichés marque les esprits. Multipliés sur les affiches et les pochettes de disques, ils renforcent l’image d’une femme forte et inaccessible, une certaine vision de "la star" qui précisemment va guider la conception de ce nouveau spectacle...

 

Dans ce show qui débute par la projection des clichés d'Helmut Newton sur le rideau gigantesque de la scène du Palais des Congrès, la silhouette de Sylvie Vartan, bien que frêle au centre de l'immense plateau, se révèle spectaculaire dès son apparition.

 

Les costumes que portait Sylvie lors du Palais des Congrès 1975 n'avaient pas fait l'unanimité, souffrant de la comparaison avec les créations d' Yves Saint Laurent pour les Olympia  1970 et 1972. Cette fois, pour cinq de ses dix tenues de scène, elle fait appel au célèbre costumier américain Bob Mackie. Entre ses mains, elle devient l'incarnation même de la star à travers diverses silhouettes inspirées du cinéma hollywoodien des années 40, en particulier Marlène Dietrich, une référence pour Sylvie...

 

Mackie remplace les jupes de mousseline par des robes longues très échancrées et par des bodys pailletés faussement déchirés. La retenue de Sylvie et la distance qu'elle impose naturellement contrastent avec les transparences audacieuses du créateur... Après Réal et Yves Saint Laurent, Bob Mackie marque durablement  la silhouette de scène de Sylvie Vartan.

 

Le spectacle est mené tambour battant.

 

Les tableaux s’enchainent et s'accompagnent de jeux de lumières et d' associations de couleurs inédites élaborés par la baguette magique d'un débutant qui n'en a pas fini de faire parler de lui : Jacques Rouveyrollis. Le dispositif scénique joue avec  les reflets, les éclairages, les projections,  laissant au sommet l’orchestre de 25 musiciens omniprésent, disparaissant parfois derrière un écran de fumées, des miroirs ou des franges scintillantes tombant des cintres...

 

Le répertoire sélectionné intègre les  tubes de Sylvie les plus récents, mais aussi des adaptations dans divers genres musicaux , du jazz  au gospel en passant par le swing , le tout teinté de disco. Autour de la chanteuse, Claude Thompson lance douze danseuses et danseurs dans des chorégraphies  allant d'un numéro de claquettes à un ballet sur le morceau soul  "You+Me=Equal Love" , ou encore une séquence disco-tango intégrant la désormais classique "Drôle de fin"  mise en scène par Walter Painter deux années auparavant. En cours de deuxième partie, on retrouve Sylvie seule pour un sketch qui simule un incident avec un spectateur et qui prend le public par surprise . C’est le grand moment  humoristique de ce spectacle par ailleurs avant tout visuel .
 

Au soir de la première, Johnny Hallyday est au premier rang pour applaudir sa femme, entouré ou suivi au fil des représentations par de nombreuses célébrités , parmi lesquelles Michel Sardou, Dalida, Joe Dassin, Henri Salvador, Barbara, Charles Trenet et un visiteur particulièrement remarqué, Mick Jagger en personne.

 

Dès le lendemain, la presse salue la qualité du spectacle, son efficacité et surtout sa somptuosité, en insistant sur la beauté de Sylvie. Pour autant, les détracteurs ne rendent pas  les armes. Ne pouvant plus risquer de se ridiculiser en pronostiquant un échec, ils tentent d'accréditer l'idée que Sylvie Vartan, au milieu d'une débauche de danseurs et de décors,  ne serait pas l'élément essentiel de son propre spectacle... Pas de quoi empêcher le show de  faire parler de lui dans toute l’Europe et même outre-atlantique puisque le magazine américain Variety, "la bible du show-business", lui consacre un article, tant pour la performance artistique qu'il représente que pour son succès sans précédent...

 

RCA fait procéder à l'enregistrement des deux premières soirées pour la commercialisation rapide d'un double LP live, disponible dès la deuxième semaine. Avec "Georges" et la bande originale du show TV "Dancing Star", pas moins de trois nouveaux albums de Sylvie Vartan seront disponibles en fin d’année. Ce seront tous des succès.

 

En termes de fréquentation, avec trente-deux représentations consécutives en 1977, Sylvie bat son propre record de 1975. Après une tournée  française en novembre-décembre, des prolongations sont programmées pour le printemps 1978, juste avant une tournée japonaise... La structure de ce nouveau show fonctionne si bien que Sylvie Vartan la conservera  pendant presque cinq années. Seuls les titres des nouveaux albums viendront remplacer les anciens...

 

 

 

 •   Icône TV 17 janvier : Mexique   Canal 13 Alta Tension Sylvie Vartan, Gladys Knight, Shawn Phillips  (60')

•    Icône disque   SP "Le temps du swing" RCA PB 8015

•      Du 7 au 28 février : tournée au Japon

(20 dates)

•      Mars Séoul - Sejong Cultural Center (Corée)

•      Du 12 au 14 mars : Téhéran (Iran)

•      Du 15 au 17 mars :  Damas  (Syrie)  

•   Icône TV  20 mars - Les rendez-vous du dimanche :

"Le temps du swing "

•   Icône TV 17 avril - Les rendez-vous  du dimanche : "Dieu merci"

•    Icône disque   SP "Masculin singulier" RCA PB 8074

•   Icône TV 13 juin : Mexique, Canal 13, Musica En La Noche (60')

•      Du 2 juillet  au 28 août : tournée d'été, France

(41 dates)

•      30 juillet : Concert au théâtre antique de Carthage (Tunisie)

•    Icône disque   SP "Petit rainbow" RCA PB 8128

•    Icône disque   LP  "Georges" RCA PL 37111

•   Icône TV 10 septembre - TF1 - Dancing star, Show TV de Maritie et Gilbert Carpentier avec Marie-Paule Belle, Georges Chakiris, Jean-Claude Brialy, Gérard Lenorman, Carlos, Michel Sardou ...

•    Icône disque   LP "Dancing Star" PL 37021

•   Icône TV 2 octobre Les rendez-vous du dimanche : "Petit Rainbow"

•   Icône TV 5 octobre Un sur cinq Répétitions en direct  du Palais des Congrès + "Petit Rainbow" "Arrête de rire"

•   Icône TV 8 octobre  Numéro 1 Gérad Lenorman :

"Petit Rainbow"

•   Icône TV 9 octobre  Journal télévisé TF 13h

•   Icône TV 13 octobre  Un taxi en or : "Petit Rainbow"

•   Du 7 octobre au 9 novembre : Palais des Congrès, Paris (32 représentations)

•    Icône disque   2 LP "Au Palais des Congrès"  RCA PL 37116

•    Icône disque   SP "Georges" RCA PB 8140

•   Du 17 novembre au 15 décembre : tournée d'automne, France (24 dates) 

 

 

   

 

 

 

Sylvie Vartan sur la scène du Sporting Club de Monte-Carlo, 1977
Sylvie Vartan prend la pose avec les chauffeurs des véhicules poids-lourds de sa tournée, 1977
Sylvie Vartan et toute la troupe de sa tournée d'été 1977
 

Tournée d'été 77

+ Carthage

 
Sylvie Vartan en tournée d'été 1977
Sylvie Vartan chante "Dancing Star" tournée d'été 1977
Affiche de Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 Photo Helmut Newton
Sylvie Vartan et toute sa troupe du Palais des Congrès 1977
Sylvie Vartan, Palais des Congrès 1977, entrée en scène robe et cape bleues Bob Mackie
 
Palais des Congrès 77
 
Sylvie Vartan, Palais des Congrès 1977, "Dieu merci" robe et cape bleues Bob Mackie
Sylvie Vartan salue le public du  Palais des Congrès 1977,  robe et cape bleues Bob Mackie
Sylvie Vartan Palais des Congrès 77 robe tigre Bob Mackie
Sylvie Vartan Palais des Congrès 77 robe tigre Bob Mackie  Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 "Le temps du swing"
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 "Tout le bazar"
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 "La drôle de fin"
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 "Photos"
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 Smoking blanc Bob Mackie Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 Robe rouge Bob Mackie
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 Ballet "You+me = Equal love" robe rouge Bob Mackie
Sylvie Vartan Palais des Congrès 1977 "Je vivrais pour deux" robe longue Bob Mackie Sylvie Vartan danse sur "Dancing Star" Palais des Congrès 1977
Sylvie Vartan salue le public, final du palais des Congrès 1977
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Sylvie Vartan, portrait 1978
Sylvie Vartan SP "Ein kleines Herz auf der Haut" (Allemagne) RCA 8186 Sylvie Vartan SP "Disco Queen" RCA PB 8181
Sylvie Vartan article italien 1977/1978
 

Tournée d'hiver 78

Palais des Congrès 78

 
Sylvie Vartan article espagnol 1977/1978
Sylvie Vartan presse italienne 1978
Sylvie Vartan et  Mohammed héritier de la couronne du Maroc en 1978 dans la loge de la chanteuse au Palais des Congrès.
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday par Helmut Newton, Espagne 1978
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday au mariage de Carlos en 1978
Sylvie Vartan SP "Solitude"  RCA PB 8213 Sylvie Vartan SP "Fantaisie" RCA PB 8293
Sylvie Vartan en tournée 1978
 

Tournée d'été 78

et concert exceptionnel à Béziers

 
Sylvie Vartan pose avec la troupe de sa  tournée d'été 1978
Sylvie Vartan en tournée à Béziers 1978 Sylvie Vartan en concert à Béziers le 13 août 1978
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en duo à Béziers en 1978
Sylvie Vartan fête son 34ème anniversaire à la Grande Brasserie de Montpellier en compagnie de Johnny Hallyday, Carlos et Michel Mallory, 1978
Sylvie Vartan jouant au ping-pong, 1978 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday en moto, 1978
Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, ballade en moto, 1978
Sylvie Vartan dans une piscine, 1978 Sylvie Vartan, partie de tennis, 1978

Sylvie Vartan LP "Fantaisie"  RCA PL 37221

 1978

 

 

Tout au long de l'année, la marque Raynal assure la promotion de la poupée Sylvie Vartan sortie dès la fin 77. La publicité précise que c'est la première fois qu'une poupée à l'effigie d'une chanteuse (avec sa garde-robe)  est proposée sur le marché français, pour autant la ressemblance n'est pas parfaite. Après quelques années de commercialisation, le jouet devient "collector". Aujourd'hui, sur les sites d' enchères, il ne se négocie pas à moins de 500 euros..

 

En Allemagne, après la sortie du double LP live au Palais des Congrès 77, Sylvie enregistre "Ein kleines Herz auf der Haut", la version allemande de "Petit rainbow", qui sort en single (son seul classement connu dans ce pays : 04-01-78 # 39 - Hit Billanz).


Tandis que l’Europe s'est convertie au disco depuis déjà deux ans, Sylvie n’a encore à son répertoire aucun titre dans  ce nouveau courant musical, même si la production de ses deux derniers albums s'en inspire sensiblement pour certains titres ("La meilleure fille en moi", "Masculin singulier", "Georges"...).

 

C’est  avec "Disco Queen", adaptation d’un titre allemand, qu’elle aborde ce nouveau genre pour lequel elle admet ne pas ressentir d’affinités particulières. Une ambiguïté qui apparaît dans le thème même de la chanson dont le texte écrit par Michel Mallory proclame la durée de vie éphémère des "disco queens"... Le célèbre musicien Jean-Claude Petit se voit confier la tâche d'adapter l'orchestration au goût français. Auréolé du récent succès  de deux titres disco pour Claude François ("Magnolia Forever" et "Alexandrie Alexandra") , il signe là sa seule collaboration avec Sylvie Vartan .

 

Ironie du sort, il est prévu que Sylvie crée sa nouvelle chanson le 12 mars dans l'émission dominicale de Michel Drucker où Claude François est également invité . C'est au cours de l'enregistrement de cette émission, la veille dans l'après-midi, que Michel Drucker et Guy Lux annoncent en direct le décès accidentel de Claude François, en présence de Sylvie ...

 

Un mauvais présage... Par la suite, Sylvie ne montre aucun empressement à promouvoir le single, lequel, en quatre mois, ne fait l'objet que de deux passages télévisés... Depuis l'arrivée de Jacques Revaux, c’est la première déception en matière de ventes ...

 

En février, Sylvie entreprend une tournée d'hiver en France .

 

Du 20 mars au 2 avril, pour la quatrième fois en quatre ans, elle retrouve le Palais des Congrès pour quatorze représentations. Le spectacle est identique à celui de 1977 avec "Disco Queen" en plus. Le show est filmé par Bernard Lion en vue d’une diffusion à la télévision.

 

En mai-juin, elle entreprend sa septième tournée au Japon, entourée d'une troupe de trente personnes, dont six danseurs. Comme en 1977, elle y présente le même spectacle qu'à Paris, s'abstenant de chanter les titres de son répertoire que les japonais attendent le plus ("Les hommes qui n'ont plus rien à perdre" "Irrésitiblement" "Caro Mozart"...) Seule concession :  une version écourtée  de "La plus belle pour aller danser"...

 

L'édition japonaise du single "Disco Queen" sort opportunément le 25 mai, jour du premier concert à Miyagi.  La presse salue la qualité du spectacle et sa diversité mais regrette une fois encore que le Japon soit privé de la démesure du show parisien. On apprend que chaque concert  coûte déjà la bagatelle de 3 millions de yens ...

 

Pour la première fois depuis cinq ans, Sylvie est classée dans le hit-parade de référence pour la pop, le "All Japan" (#18). Le single se vend autour de 100 000 exemplaires, devenant le  seul  succès disco de Sylvie tous pays confondus.

 

Au même moment, il se trouve que Johnny est au Japon pour participer comme membre du jury au septième Music Festival de Tokyo, aux côtés d'une autre star française tout aussi blonde que Sylvie et tout aussi adulée des japonais:  Catherine Deneuve. Le 16 juin, à la grande satisfaction de la presse nippone qui scrute elle aussi les aléas de la relation du couple Johnny-Sylvie, Deneuve et Hallyday assistent au dernier concert de la tournée Vartan à Tokyo avant  que les trois stars ne se retrouvent pour fêter ensemble l'anniversaire de Johnny...

 

En France aussi, on célèbre une fois encore Sylvie et Johnny,  le couple mythique du show-biz. Pour sa "couv" ,  Paris Match  laisse à  Helmut Newton le soin d’immortaliser leur réconciliation.

 

Le photographe allemand montre l'image d'un couple pétrifié, emprisonné dans sa propre légende. En Italie comme en Espagne, les photos les plus apaisées sont sélectionnées. Elles ne peuvent toutefois masquer la distance qui désormais  sépare le couple, malgré la subsistance d'une certaine complicité ...

 

Fin 1977, ils avaient quitté leur fastueux appartement de l'avenue du  Président Wilson, face à la Tour Eiffel. Un soulagement pour Sylvie dont le choix se porte, après quelques hésitations, sur un hôtel particulier de la Villa Montmorency, l'une des propriétés parisiennes les plus protégées. Elle confie la décoration de sa nouvelle demeure à son ami, le célèbre Jacques Grange.

 

Pour "Cosmopolitan" , elle accorde une interview à Katherine Pancol où elle évoque pêle-mêle son aversion pour la vie mondaine et pour le "show-biz", ses tournées qu'elle met à profit  pour visiter tout ce qui peut l'être ou encore le Grand Canyon qu'elle a choisi d'arpenter à dos de mule... Pour ce qui est de la place qu'occupe encore son mari, elle reste évasive:

 

 

- "On se voit sans haine, avec plaisir"

 

- "Il m’est arrivé tellement de catastrophes que je vis      dans mon cercle, et Johnny en fait partie."  *   


Elle se montre soucieuse pour lui :

 

 

- "Il a toujours des problèmes d'argent, et vous savez, on est responsable l'un de l'autre"     *

     
    * Cosmopolitan N°43

 

Un nouveau single sort fin juin. Il s'agit de l’adaptation  du "Substitute" du groupe Clout qui devient "Solitude" sous la plume de Michel Mallory. Le texte français s’éloigne du thème original pour faire place au fantasme d'une femme en quête d'un amant capable de lui faire miroiter des horizons plus ensoleillés, au sens propre comme au sens figuré.

 

Le titre devient l'un des succès de l’été et intègre le répertoire de la tournée de vingt-huit dates qui débute fin juin  en Suisse  et se termine deux mois plus tard à Béziers. Dans le cadre gigantesque des arènes, RTL organise un concert réunissant Sylvie et Johnny, mais aussi Carlos, leur  ami le plus fidèle,  qui assure la première partie. 18 000 spectateurs assistent au concert. La première radio de France retransmet en direct l'évènement qui apparaît comme une véritable célébration...

 

Dans les semaines qui suivent, Sylvie prend un peu de recul. Elle enregistre un nouvel album et se consacre à un projet planifié pour 1979 qui lui tient tout particulièrement à cœur...

 

Est-ce la raison du manque d'ardeur avec lequel elle assure la promotion de "Fantaisie", son nouveau 33 tours? Elle présente toutefois l'album dans le talk-show de Michel Drucker "Les rendez-vous du dimanche", comme c'est désormais son habitude.


Selon l'expression même de Michel Mallory, auteur de la plupart des textes, le disque est réalisé "en famille" puisqu'il comporte également deux titres d’Eddie Vartan.

 

Il se compose de tout ce que Sylvie affectionne traditionnelement, des adaptations de titres américains rythmés, des chansons prétextes à des chorégraphies et deux puissantes ballades  mélancoliques et désabusées. A la première écoute, le disque semble moins ambitieux et moins glamour que les précédents. Pourtant, les thèmes abordés se révèlent particulièrement en phase avec les états d’âme de la chanteuse :

 

 

- "Je me suis éveillée et tout au fond de moi quelque chose s’est brisé " 

 

- "Tu n'étais qu'un décor fait pour un faux amour"


 

 


 

Au même moment, Johnny chante "Elle m’oublie"...

 

Choisie comme premier extrait 45 tours , "Fantaisie" est une chanson facile qui donne son titre à l'album mais qui passe inaperçue, demeurant largement oubliée des fans...

 

Des quatre albums produits par Jacques Revaux, "Fantaisie" est celui qui aura le moins convaincu. C'est d'ailleurs sur ce demi-succès que le producteur cesse de collaborer avec Sylvie Vartan, officiellement pour se consacrer exclusivement à Michel Sardou. En réalité, comme plusieurs biographes en font état, un différend entre Hallyday et Revaux avait rendu la rupture inévitable. Eddie Vartan le remplace , tant auprès de Sylvie que de Johnny...

 

Au soir du 31 décembre, Sylvie participe au show télé de Sacha Distel "La belle nuit" sur TF1 tandis que dans le même temps Antenne 2 diffuse le concert du Palais des Congrès filmé par Bernard Lion huit mois plus tôt. Bien que largement amputé, tronqué, et bénéficiant d'un montage ne respectant pas la chronologie du show,  le film parvient à restituer partiellement le faste du spectacle et son esprit. Il sera plus tard commercialisé en format VHS, devenant le premier spectacle musical du marché français dans ce support...

 

•    Icône disque  SP "Ein kleines Herz auf der Haut"

(Allemagne) RCA 8186

•   Icône TV  19 février Musique and Music : "Petit Rainbow", "Georges", "Operator"

•     Tournée d'hiver (11 dates)

​•    Icône disque  SP "Disco Queen" RCA PB 8181

•   Icône TV 11 mars : annonce de la mort de Claude François (présence de Sylvie sur le plateau).

•   Icône TV 12 mars  Les rendez-vous du dimanche : "Sidéré sidéral", "Disco Queen"
•   Icône TV 18 mars -- Numéro Un Robert Charlebois : "Dieu Merci", "Georges"

•   Du 20 mars au 2 avril : Palais des Congrès 78 (14 dates)

•   Icône TV 20 mai  Numéro Un Johnny Mathis : "99 Miles from LA", "Disco Queen"

•     Du 25 mai au 17 juin : Japan Tour (20 dates)

•    Icône disque  SP "Solitude"  RCA PB 8213

•     Du 22 juin au 13 août : Tournée d'été (29  dates)

•   Icône TV 25 juin   Les rendez-vous du dimanche : "Solitude"

•   Icône TV 1er juillet  N°1  Michel Sardou : "Solitude"

•   Icône TV 31 août  Grand Echiquier Johnny Hallyday (Images avec Sylvie au Japon).

•   Icône TV 3 septembre  Les rendez-vous du dimanche  : "Solitude"

•   Icône TV Du 18 au 23 septembre (une émission par soir) Top Club : "Mon père", "Operator", "La drôle de fin", "Les rendez-vous en secret", "Je pardonne", "Georges", "Solitude"

•    Icône disque  SP "Fantaisie" RCA PB 8293

•    Icône disque  LP "Fantaisie"  RCA PL 37221

•   Icône TV 10 décembre Les  rendez-vous du dimanche : "Délivrée", "Fumée", "Fantaisie", "Je chante encore l'amour"

•   Icône TV 22 décembre  Les visiteurs de Noël : "Rappelez-moi en l'an 2000", "Fumée"

•   Icône TV 24 décembre  : rencontre avec Casimir

•   Icône TV 31 décembre : Palais des Congrès 78, réalisation Bernard Lion ( 60')

•   Icône TV 31 décembre  La belle nuit : "Fumée" 

 

 

  

 

Sylvie Vartan portrait 1978 avec robe Bob Mackie par Michael Childers
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday au Japon 1978
Sylvie Vartan et Hideki Saijo presse Japon 1978
 
Japan Tour 78
 
Sylvie Vartan, Catherine Deneuve, Johnny Hallyday au Japon 1978
Sylvie Vartan télévision française 1978 Sylvie Vartan et Johnny Mathis en 1978
Sylvie Vartan en smoking Christian Dior par Marc Bohan 1978 Sylvie Vartan en 1978 au Top Club de Guy Lux
1978 Sylvie Vartan et Johnny Hallyday par Helmut Newton PARIS MATCH N°1507
1978 RTL avec Sylvie Vartan, Michel Sardou, Mireille Mathieu, Joe Dassin, Serge Gainsbourg, Serges Lama, Dave, Carlos, Christophe.
Sylvie Vartan à RTL  avec Sardou, Carlos et Patrick Juvet en 1978
Sylvie Vartan en 1978 ( Numéro 1  Michel Sardou)
Publicité pour la poupée Raynal à l'effigie de Sylvie Vartan
1978, plateau TV, Sylvie Vartan et Casimir
Sylvie Vartan chante "Fantaisie", "Les rendez-vous du dimanche" du 10 décembre 1978, robe Bob Mackie  1978 Sylvie Vartan chez Drucker en 1978
Sylvie Vartan TV 1978
1978, Sylvie Vartan, Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset
Sylvie Vartan VSD N°69 décembre 1978
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Sylvie Vartan prépare la sortie  de son nouvel album américain "I don't want the night to end", 1979 Sylvie Vartan en session d'enregistrement de l'album "I don't want the night to end, Los Angeles, 1978
Sylvie Vartan enregistre son deuxième album américain, "I don't want the night to end, Los Angeles, 1978
Sylvie Vartan en couverture de "Night Magazine" 1979 Sylvie Vartan au MIDEM, Cannes, janvier 1979
Sylvie Vartan LP  "I don't wanrt the night to end", RCA PL 13015, 1979
Sylvie Vartan SP  "I don't wanrt the night to end", RCA PB 1578, 1979 Sylvie Vartan SP  "I  don't want the night to end", RCA PB 8454
 
I don't want the night to end
 
Quelques exemples de pochettes du 45t  de Sylvie Vartan "I don't want the night to end" en Europe et dans le monde
Sylvie  Vartan SP Japon "Fumée"  RCA SS 3192 Sylvie  Vartan SP Japon "I don't want the night to end"  RCA SS 3228, 1979
Publicité dans "Billboard" pour l'album de Sylvie Vartan "I don't want the night to end", 1979
Image extraite du clip "I don't want the night to end" de Sylvie Vartan, 1979 Image extraite du clip "Please stay" de Sylvie Vartan, 1979
Sylvie Vartan interprète "I don't want the night to end" dans le Jerry Lewis MDA Labor Day Telethon, 3 septembre 1979, USA Sylvie Vartan participe au  Jerry Lewis MDA Labor Day Telethon, 3 septembre 1979, USA
Sylvie Vartan TV, allemande Bios Banhof, 20 décembre 1979
Sylvie Vartan, tournée 1979, robe bleue ciel "Bob Mackie"
Sylvie Vartan,  robe bleue ciel "Bob Mackie", tenue d'entrée de la tournée d'été 1979 Sylvie Vartan en tournée d'été 1979, "Robe Tigre" Bob Mackie
 
Tournée d'été 79
 
Sylvie Vartan en tournée d'été 1979, chapeau et justaucorps  "Tout l'bazar" Sylvie Vartan  en tournée d'été 1979, smoking blanc
Sylvie Vartan  en smoking blanc, show de la tournée d'été 1979
Sylvie Vartan, tournée d'été 1979, short et blouson pailleté Bob Mackie, 1979
Sylvie Vartan en couverture du magazine "Le nouveau Stéphanie" , 3 août 1979
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, duo sur "Le bon temps du Rock'n Roll" lors de la dernière de Johnny Hallyday au Pavillon de Paris, 25 novembre 1979
 
Dernière Johnny 79
 
 Johnny Hallyday présente son fils David au public,  Pavillon de Paris, 25 novembre 1979 Sylvie Vartan  Johnny Hallyday et leur fils David, soirée after show de la dernière de Johnny Hallyday au Pavillon de Paris, 25 novembre 1979
Sylvie Vartan  Johnny Hallyday , Mort Shuman, soirée after show de la dernière de Johnny Hallyday au Pavillon de Paris, 25 novembre 1979 Sylvie Vartan  Johnny Hallyday , soirée after show de la dernière de Johnny Hallyday au Pavillon de Paris, 25 novembre 1979
Sylvie Vartan et son chien Sniff à Hambourg, décembre 1979

 1979

 

 

Flashback : en 1965, Sylvie publie un 33 tours en anglais aux Etats-Unis  intitulé  "Gift wrapped from Paris". Ce disque lui donne l'occasion de s'y rendre  pour plusieurs émissions de télévision prestigieuses. Sa venue suscite bon nombre d’articles dans la presse. Nous sommes en pleine vague yéyé et d’évidence, ce qui retient l’attention des américains c’est son style plus que sa musique, laquelle passe au second plan. Toutefois, la sortie de cet album permet la publication aux USA  de deux albums français en 1967 et 1968.

 

En ce début 1979, Sylvie concrétise un désir artistique: l’enregistrement d’un deuxième album visant le marché américain. Le président de RCA Bob Summer donne personnellement son accord pour le financement du projet. Denny Diante, membre du staff RCA et musicien respecté (Ike et Tina Turner, Johnny Mathis, Paul Anka, Liza Minelli , et plus tard  Barbra Streisand …) se voit confier la mission d’assister Sylvie dans le choix des titres.  Dans un premier temps, la sélection est purement disco, puis elle évolue vers des rythmes plus éclectiques. Denny Diante réunit un casting de requins de studios aujourd'hui  tous devenus légendaires : Lee Ritenour, Paulinho Da Costa, Paul Jackson Jr., Ray Parker Junior (non crédité sur l'album) les sœurs Waters pour les chœurs, dirigés par des arrangeurs de premier plan, Gene Page et le français Michel Colombier. Michel est une vieille connaissance de Sylvie puisqu'ils avaient travaillé ensemble en 1968 pour le show TV "Jolie Poupée". En 1973, il s’était installé aux USA où sa carrière d’arrangeur atteignait des sommets...

 

Une fois l’album "I don't want the night to end" enregistré vient le temps de la promotion. Aux USA de mars à mai, guidée par son agent américain Dick Grant de "Stones Associates", Sylvie participe à de nombreuses soirées et accorde plusieurs interviews à la presse spécialisée.  L'album de 1965 est passé sous silence et ce nouveau disque est présenté  comme " le premier  en anglais".

 

 

"Sylvie Vartan est  une star en Europe depuis presque 16 ans, pionnière dès le début des années 60 du rock en France, son pays natal, grâce à des adaptations comme "Say Mama" de Gene Vincent, "The locomotion" de Little Eva ou encore "Pretty Woman" de Roy Orbison. Même si elle a chanté et enregistré dans six langues différentes, ses influences viennent principalement de la musique américaine. La chanteuse est relativement méconnue chez nous, en dépit du récent succès de son dernier show au Palais des Congrès de Paris , la plus grande salle de concert d'Europe, qui a affiché complet pendant six semaines consécutives...".  (Cashbox, 5 mai 1979)

 

Elle participe à des shows télévisés d'importance, le "Merv Griffin Show", le "Mike Douglas Show", "Dinah!" ("Dinah Shore Show)" , le "Jerry Lewis MDA Labor Day Telethon" ("Can't stop dancing" et "I don't want the night ton end") et innove en tournant deux clips, probablement les tout premiers d'une chanteuse française (scopitones exceptés), efficaces même s'ils sont réalisés avec des moyens encore assez rudimentaires...

 

Le 20 avril, "I don't want the night to end" sort aux USA en  45 tours et en maxi 45 tours , l’album une semaine plus tard. L’accueil  de la presse est plutôt enthousiaste dans "Cashbox" et "Billboard", plus mesuré dans "Stereo Review" et franchement tiède dans "Rolling Stones".

 

 

SYLVIE VARTAN (RCA PB-11578)

I Don‘t Want The Night To End (3:58)

 

Le titre éponyme du premier LP  en anglais de la superstar française est un morceau de Dance-pop revigorant, un mélange suave de basses et de rhymiques porté par des cordes, le tout débouchant sur un solo de saxophone exaltant. Les voix sont claires et légères. Pour les playlists pop et  disco. (Cashbox)

 

 

* "I DON'T WANT THE NIGHT TO END"

Sylvie Vartan - AFL 1-3015 - Producteur: Denny Diante

 

Bien qu'elle soit déjà une star en Europe, Sylvie Vartan tente d'aborder le marché américain avec son premier LP en anglais. Il y en a pour tous les goûts dans cet album qui va de la variété au hard rock. Sa voix aérienne, sans une once d'accent, est à la fois sensuelle et séduisante. Elle se distingue particulièrement sur le rock car  c'est son point fort depuis qu'elle a commencé à se produire en France au début des années 60. (Cashbox)

 

 

* Sylvie Vartan - I DON'T WANT THE NIGHT TO END - RCA AFL 13015 - Produit par Denny Diante.

 

Vartan est une  chanteuse choyée de sa France natale. Dans cet album, elle révèle une voix attrayante et veloutée, Diante ayant insufflé dans sa muique des sonorités disco accrocheuses. Globalement, le style est plein d'entrain et correspond tout à fait à la chanteuse. Un bon point : la présence de musiciens tels que Michel Colombier, Lee Reternour et Paulino DaCosta. Meilleurs titres : "I don't want the night to end", "Please stay", "Distant shores", "Pure love", "Keep on rockin".   (Billboard ) 

 

*   *   *

 

En juin, Sylvie est de retour en  France pour présenter son disque et lancer sa tournée. Ses clips sont diffusés dans les shows TV de ses amis Michel Sardou et Carlos. Avec ce dernier, elle revisite son célèbre "2'35 de bonheur" dans une version jazzy. La promo française de l'album américain reste discrète. ..

 

Sylvie participe à l’enregistrement de la bande originale de la comédie musicale pour enfants “Emilie jolie” écrite par Philippe Chatel, entourée d'artistes aussi prestigieux que divers parmi lesquels Georges Brassens, Françoise Hardy, Eddy Mitchell ou encore Henri Salvador . Elle y incarne une “autruche swinguante” qui fait écho à son propre personnage de “Dancing star”.

 

Dans l'hexagone, le single "I don't want the night to end" atteint la huitième place du hit parade RTL, ce qui n’en fait pas un succès pour autant. 

 

En revanche  la tournée est un triomphe. A mi-parcours, Sylvie procède à quelques changements. Le medley de 1977 disparait , "I don't want the night to end" perd sa chorégraphie au profit d'un solo de saxo, et "Toute Ma vie" est réintégré pour le final. Le  25 juillet sur RMC, elle dénonce le manque de professionalisme des tourneurs. Elle y revient un peu plus tard dans une interview pour Hit-Magazine :

 

 

"On fait des contrats, des avenants, on se met d'accord, on signe , et rien n'est respecté. C'est une honte pour le public qui paie et assez cher encore! (...). Je râle parce que j'ai une exigence, je ne veux pas que mes danseurs se cassent une cheville parce que la scène est trop courte.(...) Je fais un bon spectacle, c'est important ce que je fais. C'est humiliant, vraiment, qu'on nous prenne pour n'importe quoi. Moi à la place des techniciens j'aurais annulé le spectacle. L'année prochaine, je ne choisirai que les endroits corrects (...). On demande Vartan, son nom , ce qu'elle représente comme recettes à la fin du spectacle, mais son show, le tourneur l'ignore complètement"

 

Le 28 juillet, Johnny assiste en compagnie d’Yves Montand au concert de sa femme à Nice . Un dîner d’after-show les réunit tous les trois à Saint-Paul de Vence... 

 

Fin août aux USA, "I don't want the night to end" fait son apparition à la 78ème place du Top Billboard où il demeure deux mois,  atteignant son meilleur classement  en octobre (#37). Le titre figure également au Top 50 de "Record World" (#45).

 

C’est à ce moment qu’une deuxième phase de promotion aurait été nécessaire, mais RCA ne semble déjà plus s’intéresser à l’album. Sylvie entreprend une tournée des télévisions européennes (Italie, Allemagne, Pays Bas, Espagne ...) avant de partir pour l’Amérique du Sud avec sous le bras une version  de "I don't want the night to end" en espagnol d'Argentine. Au Mexique, une émission spéciale lui est consacrée: "La Chica Maravilla". Bilboard évoque même un passage par la  Corée mais les informations à ce sujet restent laconiques...

 

Lorsque Sylvie achève en novembre la promotion de l' album, elle sait que c’est un échec, même si RCA remet en interne un disque d’or au producteur Diante pour plus de 100 000 LP vendus dont les deux tiers en France et au Japon. 

 

On peut s’interroger sur les raisons de cet échec. En 1979, plusieurs artistes français profitent du disco pour obtenir des succès internationaux, notamment Patrick Hernandez, Patrick Juvet ou encore l’ancienne yéyé-girl Sheila dont la formation SB Devotion cartonne en Europe. "I don't want the night to end" était une bonne chanson à l’orchestration certes disco mais pas vraiment dans les canons du genre... Reste un album remarquablement réalisé, un fleuron du catalogue de RCA de Sylvie Vartan ...

 

En 1979, on voit encore beaucoup Sylvie aux côtés de son mari, notamment sur la traditionnelle couverture de Paris-Match, à peine plus chaleureuse que celle de l'année précédente. En fin d’année, Johnny est sur la scène du Pavillon de Paris. Pour la dernière représentation, il convie ses amis les plus chers à monter sur scène à ses côtés, parmi lesquels Eddy Mitchell, Mort Shuman,  Carlos, ou encore Michel Mallory. Avec la complicité du batteur de Johnny, Sylvie a préparé une surprise : à la fin du show, leur fils David âgé de 13 ans s’installe à la batterie,  à la grande surprise de son père. Puis elle rejoint Johnny pour interpréter en duo "Le bon temps du rock’n roll. C'est la toute première apparition publique du fils du couple le plus célèbre de la chanson française. Paris-Match ne manque pas de célébrer l’évènement ...

 

Pour honorer ses obligations contractuelles, Sylvie doit enregistrer rapidement un 33 tours en français, intitulé "Déraisonnable".. Son frère Eddie est à la production. Le rock, grand absent de la période Revaux, fait son retour aux côtés d'incontournables ballades dont le très beau "Merveilleusement désenchantée".

 

Eddie Vartan déploie toute son énergie à convaincre sa soeur d'enregistrer l'adaptation du titre hongrois "Elmegyek" qui devient "Nicolas" . C'est l’histoire fictive d’un enfant qui serait resté de l’autre côté du rideau de fer... Sylvie est réticente à l’idée d’exploiter ce thème proche de sa "Maritza". C’est pourtant ce titre qui sera mis en avant par RCA à l’approche des fêtes de Noël. C’est "un carton" qui assure le succès de l’album et qui devient l'une des chansons les plus  emblématiques du répertoire de Sylvie...

 

 

•  Icône TV  20 janvier - TF1 -  Depuis le MIDEM à Cannes Sylvie annonce la sortie de son album  américain.

•  Icône Privé-Public Février: Voyage privé en Egypte avec sa mère et son fils David. (Photos Tony Frank)

•  Icône TV  2 mars ZDF (Allemagne) Concert Palais des Congrès 1977

•  Icône Privé-Public 8 avril:  A Long Beach Sylvie assiste au Grand Prix des Etats-Unis où elle rencontre les pilotes français Jean-Pierre Jabouille et Jacques Laffite.

•   Icône disque SP  "I don't want the night to end" RCA PB 1578

•   Icône disque  31 mai : LP "I don't want the night to end"

RCA PL 13015

•  Icône TV 1er juin Merv Griffin Show (USA) "I don't want the night to end" et "Please stay"

•  Icône TV   3 juin - TF1 - Les rendez-vous du dimanche : Clips "I don't want the night to end" et "Please stay"

•  Icône TV   10 juin - Sports Première - Sylvie, Johnny et leur fils David  à Roland Garros

•  Icône TV  26 juin Mike Douglas Show (USA))

•  Icône TV   30 juin - Numéro Un Carlos : "2'35 de bonheur" (version "jazzy" inédite), "Le petit pâtissier" (Rediffusion), clip   "I don't want the night to end"

•  Icône TV   11 juillet - RTL Luxembourg - Hit parade

•    Du 1er juillet au 13 août Tournée d'été (30 dates en France Suisse et Monaco)

•  Icône TV  3 juillet Dinah Show (USA) "I don't want the night to end" et "Please stay"

•  Icône TV  3 septembre: Jerry Lewis MDA Labor Day Telethon (USA): "I don't want the night to end"

•   Icône disque  Octobre:  SP "Easy love"  RCA PB 8454

•  Icône TV  Octobre - Musik Landen (Allemagne) : "I don't want the night to end"

•  Icône TV Octobre Che combinazione "I don't want the night to end" (Italie)

•  Icône TV Octobre Fantastico "I don't want the night to end" (Italie)

•  Icône TV  28 octobre (Mexique) La chica maravilla

•  Icône TV   13 octobre - BRTV (Pays-Bas) Hasselt  : "I don't want the night to end", "Distant shores", "Easy love"

•  Icône TV 4 novembre - TF1 - Les rendez-vous du dimanche : "Easy love", "Please Stay"

•  Icône TV 12 novembre Mike Douglas Show from Monte Carlo (USA)

•  Icône TV 25 novembre (Mexique) Canal 13 : S. Vartan

•  Icône Privé-Public 13 novembre : soirée à l'Alcazar avec Johnny Hallyday, Catherine Deneuve, Jacques Chazot

•   Icône Privé-Public   25 Novembre: Dernière de Johnny Hallyday au Pavillon de Paris , duo  "Le bon temps du Rock'n Roll", première apparition publique de David

 • Icône TV 7 décembre:  la soirée "Best 1979"  réunit à Rome les 20 personnalités les plus élégantes de l'année parmi lesquelles Sylvie Vartan.

•   Icône disque Décembre LP "Déraisonnable"  RCA PB 37363

•   Icône disque  Décembre SP "Nicolas"  RCA PB 8492

•  Icône TV   9 décembre - Les rendez-vous du dimanche : "Seule sur mon île", "Pauvre Sylvie"

•  Icône TV 20 Décembre - Bios Banhof (Allemagne) : "I don't want the night to end" "Don't you worry"

•  Icône TV   29 décembre - Numéro Un en fête : "Nicolas", "Pauvre Sylvie", "Merveilleusement désenchantée"
•  Icône TV  31 décembre Nuit blanche au Palace "Please stay"        

 

 

 

 

 

Sylvie Vartan et David Hallyday, voyage en Egypte 1979
Sylvie Vartan devant le Sphinx, voyage en Egypte 1979 Sylvie Vartan et sa mère Ilona, voyage privé en Egypte, 1979
Sylvie Vartan photographiée par Tony Frank, voyage en Egypte 1979
Sylvie Vartan pose devant le Sphinx, Egypte 1979 Sylvie Vartan en Egypte 1979
Sylvie Vartan à dos de chameau, Egypte 1979
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday  en couverture de "Paris Match" du 18 mai 1979
Sylvie Vartan en smoking Christian Dior photographiée par Harry Langdon, Los Angeles 1979
Sylvie Vartan photo Harry Langdon, Los Angeles 1979
Portrait de Sylvie Vartan par Harry Langdon 1979
Sylvie Vartan à Los Angeles, 1979
Sophia Loren et Sylvie Vartan fêtent l'anniversaire de Johnny Hallyday au Marcande, 15 juin 1979
Coluche embrasse Sylvie Vartan lors de la soirée d'anniversaire de Johnny Hallyday au Marcande, 15 juin 1979 Serge Lama, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan lors de l'anniversaire de Johnny Hallyday  15 juin 1979
Sylvie Vartan Johnny Hallyday et leur fils David dans les tribunes VIP de Roland Garros, 10 juin 1979
Sylvie Vartan et Carlos chantent "2'35 de bonheur", "Numéro Un Carlos" 30 juin 1979 Sylvie Vartan dans l'émission  "Numéro Un Carlos"  du 30 juin 1979
Sylvie Vartan en couverture de "Paris Match" du 6 juillet 1979
Sylvie Vartan et les enfants de Manhattan photographiés par Jean-Pierre Laffont, 1979 Sylvie Vartan photographiée par Jean-Pierre Laffont sur le pont de Brooklyn , 1979
Sylvie Vartan filmant son chien Sniff, Marseille, juillet 1979
 
Emilie Jolie
 
Album de la bande originale d "'Emilie Jolie", 1979, RCA PL 37338
Sylvie Vartan et Philippe Chatel, 1979 Photo de groupe d'une partie des artistes ayant participé à l'enregistrement de la BO d'"Emilie jolie", 1979
Photo de groupe d'une partie des artistes ayant participé à l'enregistrement de la BO d'"Emilie jolie", 1979
Sylvie Vartan, Jacques Chazot et Catherine Deneuve lors d'une soirée à l'Alcazar, Paris, 13 novembre 1979
Sylvie Vartan et Catherine Deneuve lors du soirée à l'Alcazar, Paris, 13 novembre 1979 Sylvie Vartan et Pierre Cardin, Rome, soirée "Best 1979"
Sylvie Vartan habillée par Marc Bohan pour Christian Dior, Rome, soirée "Best 1979", 7 dédembre 1979
Sylvie Vartan  à Hambourg, décembre 1979
Sylvie Vartan photographiée par Bernard Leloup (Session pochette "Déraisonnable") Sylvie Vartan LP  "Déraisonnable", RCA PB 8492, 1979
 
Nicolas
 

 

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